Vendu !

Vendu !

Rarissime carabine à levier sous garde Marlin 336 Modèle  » Octagon  » – Cal.30-30 – Rare poinçon « JM » – Arme de qualité Marlin d’avant faillite ! – Superbe fabrication de 1972 à canon lourd octogonal – 2.414 exemplaires seulement ! – Ajustements de rêve – Collector absolu dans le genre ! Excellent État ! – TBE++

Armes Longues de catégorie C

Très belle carabine à levier sous garde Marlin 336 – Rare Modèle « Octagon » à barreau long octogonal – Calibre 30-30 ou 30WCF – Une des toutes premières de la série ! – Rare Poinçon « JM » – Fabrication spéciale Marlin de 1972 d’avant la reprise par Remington – Une vraie Marlin! – Superbe fabrication en beau noyer avec des ajustements intraitables – Très beaux bois – Bronzage impeccable – Canon épais superbe et mécanique au top – Meilleure que les Ruger ! – Une des dernières vraies Marlin de chez Marlin – Occasion de rêve à l’état de quasi neuf !

Vendu !

SKU: 1208-25
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Description

La carabine à levier de sous-garde fera toujours figure d’arme éternellement jeune.

Une arme de pionnier. Une arme de cow-boys et de outlaws en règlement de comptes. Une arme à la bataille contre les indiens. Une arme d’homme libre face aux défis et à la nature.

Une arme de rêve de gosse aussi…

Aujourd’hui, elle fait encore figure d’étendard de la Liberté dans de nombreux états US qui limitent l’accès aux fusils d’assaut.

Classées en catégorie C, maniables, légères, puissantes, « stylées » comme diraient les jeunes aujourd’hui, ce sont des armes fort plaisantes à tirer et dont l’efficacité autant sur la cible au stand que sur le cochon à la chasse se mesure à plus de 150m.

Résultat « Street crédible ». Toujours comme disent les jeunes.

Qu’est ce qu’une Marlin 336 ?

Une levier sous garde. Certes.

Mais encore ?

Pour répondre à cette question, il faut repartir des Marlin 1893 et 1894.

La première Marlin « moderne » est sortie des usines en 1893. Ce millésime était destiné à remplacer les modèles 1881 et 1889, dont L.L Hepburn, ingénieur maison, transfuge de chez Remington, simplifie le design, leur permettant d’atteindre une quasi perfection.

Vers 1890, la concurrence est alors très rude dans le monde des carabines à répétition tant le concept est populaire.

Bon marché et offrant une puissance de feu sans pareil. Grâce à elles, quelques hommes décidés peuvent ainsi avoir la force d’une petite armée!

Les vrais frères Dalton, après avoir attaqué le train de Santa Fé le 9 mai 1891, armés de Winchester à levier sous garde purent ainsi tenir tête à 4 contre toute une milice armée de bons vieux fusils de chasse chargés à chevrotines…

La 1893 est une simplification et une fiabilisation du modèle 1889. Et elle est destinée aux « gros calibres » ou « longs » genre 32-40, 38-55, 30-30, et suivants. Elle sera dérivée dans de nombreux calibres d’armes de poing ou mixtes (selon notre législation à nous) pour devenir la 1894. La 1894 c’est juste une 1893 destinée aux 32-20, 38-40, 44 mag, 45 Colt et assimilés.

Du coup, les boitiers sont différents en taille (c’est même à ça qu’on les reconnait) même si, certaines pièces, ont été interchangeables comme les crosses.

Et la 95, c’est une 93 faite pour avaler, elle, des cartouches encore plus grosse que la 93 genre 40-82, 40-65, 45-70, 45-90 et consort. Aujourd’hui elle est ressortie uniquement en 45-70 Gvt. Mais, historiquement, c’est ça.

La Marlin 336 est elle-même un développement de la 1893, abandonnée en production en 1936 (la 1894, elle fut arrêtée en 1935).

Il y a bien eu un modèle 36 en 1936 pour succéder à la 1893 avec changement de crosse, de fut et d’organes de visée dans le but de redresser les ventes des modèles 1893 qui faisaient un peu vieillots à l’époque (produits quand même de 1893 à 1936!).

Bref en lui donnant un nouveau look. Mais c’était essentiellement un rajeunissement.

En revanche, le modèle 336, introduit lui en 1948, et lui toujours produit de nos jours, marqua de vraies améliorations avec notamment un système de verrouillage repensé, plus simple et plus solide et surtout avec la fameuse culasse ronde qui remplaçait la culasse « square » ou « carrée » des modèles précédents.

En quoi, est-ce important ?

Le boitier des culasses rondes n’est pas usiné sur le côté arrière droit comme pour les culasses carrées. La culasse est ainsi entourée de métal sur tout son pourtour et soutenue sur les deux côtés de l’arme. Les boitiers à culasse carrée sont eux ouverts sur le côté droit.

L’usinage un peu plus complexe des boitiers de culasse des armes à culasse ronde type 336 les rend plus résistants aux pressions. C’est aussi ce qui donne cette sensation (réelle) de solidité supérieure de la 336 comparée aux Marlin précédentes (et même aux Winchester type 94 sa principale concurrente!) avec un peu moins de jeu à la manipulation en plus.

A noter que c’est aussi cette construction visionnaire qui a permis à la 336 de s’adapter sans problème à la montée en puissance des calibres après 1945.

Ce n’est pas pour rien non plus que les nouvelles marques se lançant dans les carabines à levier reprennent quasiment toutes le mécanisme et la configuration des Marlin. Que ce soit Pedersoli, Chiappa, Henry, Rossi et Smith et Wesson désormais, tous leurs modèles destinés à la chasse ou bien tactiques sont construits sur une architecture Marlin.

Marlin fut, dès 1881, la première firme à proposer un boîtier fermé et avec une éjection latérale. Outre une rigidité renforcée du boitier, cela permettait la pose d’optiques. Il faudra attendre les années 1970 pour que la concurrence propose en option des carabines dites angle eject.

A noter que le boitier de la 336 est aussi plus apte à recevoir des optiques que ses prédécesseurs 1893 et 1894.

Si les fameuses micro grooves (« micro rayures ») des canons Marlin furent testées sur le modèle 322 en .222 Rem à levier d’armement classique (avec d’ailleurs des problèmes d’usure prématurée dans les premières fabrications ensuite résolus par un changement d’acier), c’est bien sur la 336 qu’elles furent généralisées.

Brevetées en 1953, ces rayures Marlin furent ensuite généralisées à toutes la gamme en 1956.

Orgueil de la marque, ces canons micro-groove permettent une précision accrue, un encrassement réduit et une résistance à l’usure également significativement accrue.

Bref la Marlin 336 est une valeur sûre et éprouvée du monde des leviers sous garde. Il en a été vendu plus de 5 millions. Les 1895 modernes de Marlin reprennent elles-aussi l’architecture de la 336 et pas celle des 1895 d’origine.

De meilleure concurrente et outsider de la Winchester 1894 pendant longtemps, la Marlin 336 est devenue à partir des années 1980, la principale levier sous garde vendue aux USA dans un pays de tireurs passionnés et exigeants.

Et vous savez désormais pourquoi.

 

Notre Marlin 336 de ce jour est superbe. Mais aussi un peu particulière.

C’est une très belle arme de tir et de chasse certes mais c’est aussi un vrai collector! C’est le rare modèle « Octagon ».

Comme souvent dans mon métier, on passe des mois, voir des années, sans voir un modèle précis et ou un peu « pas fréquent », et puis, tout à coup, c’est le bonheur. C’est bien le cas avec cette Marlin 336 de ce jour.

Car celle-là je l’avais jamais eue !

Et j’ai vite compris pourquoi en me plongeant dans la documentation. J’étais d’ailleurs un peu interdit en la prenant en main la première fois. Une Marlin 336 à canon octogonal, c’est quoi ce truc?  On va y revenir.

Déjà, c’était assurément une arme de qualité. Elle est en effet marquée d’un poinçon « JM » en canon. Ce poinçon est aux initiales de John Marlin, le fondateur de la marque.

C’est le signe d’une fabrication d’avant la reprise de Marlin de 2008 et de ses conséquences. Le « JM » est à Marlin ce que le pré-64 est à Winchester.

2008, c’est en effet l’année de rupture chez Marlin un peu comme 1964 chez Winchester ou 1982 chez Smith.

Ces Marlin « d’origine », fabriquées par Marlin, ainsi poinçonnées, sont particulièrement recherchées aux USA pour leurs qualités de fabrication qui ont fait la réputation de la marque. Ce poinçon « JM », c’est même le dernier poinçon qui était apposé au terme du contrôle qualité de chez Marlin quand l’usine Marlin existait encore.

J’ai pu comparer cette fabrication 100% Marlin avec des 336 récentes de Ruger (pourtant pas mal du tout) ou avec des fabrications Remington. Il n’y a pas photo. Les amateurs américains de Marlin recommandent même d’éviter les fabrications « Marlin » entre mi 2010 et 2014.

Et ils recherchent activement celles estampées « JM » comme celle de ce jour à condition qu’elles soient en bon état.

Pourquoi  ?

Début 2008, Marlin, en difficultés financières pour n’avoir jamais voulu rogner sur la qualité dans un marché toujours plus tiré vers le « apachère », est rachetée par Remington. Courant 2009 et 2010, Remington ferma progressivement les deux sites historiques de Marlin pour déménager la production sur ses sites Remington à Ilion à coté de New York et à Mayfield dans le Kentucky.

A compter de la reprise effective courant 2010 par Remington (qui n’était déjà plus que l’ombre de lui-même et était déjà rebaptisée « Outdoor Company »… Le mot « Arms » devaient sans doute leur écorcher la bouche), les standards de production baissèrent.

Ils baissèrent suffisamment pour provoquer les soucis de qualité relevés par les tireurs américains (bris de pièces, finitions aléatoires, métaux micro-bullés, etc…). Remington corrigea (un peu) le tir, si je puis dire, vers 2014/15 mais ne put éviter lui-même la faillite à son tour en 2020.

La marque Marlin est désormais produite par Sturm Ruger qui l’a reprise à la faillite de Remington avec des critères de fabrication certes modernes mais au moins sérieux comme Ruger sait les gérer.

Vous pouvez donc acheter une Marlin 95 ou une 336 neuve ou post-2016 aveuglément. Même si les finitions et ajustements ne seront jamais ceux de la grande époque Marlin dont notre carabine de ce jour est une très belle représentante.

Avec son numéro de série commençant en 721xxxxx, et son bon poinçon « JM » notre arme est une pièce née de la grande époque Marlin en son site historique de North Haven. Le lieu de production est d’ailleurs indiqué en canon.

Rappel: de 1946 à 1969, l’année de production chez Marlin est un code lettre. En 1970, 71 et 72 (comme la notre) ce sont les chiffre 70,71 et 72 qui apparaissent en tête de numéro de série. A partir de 1973, on détermine l’année de production d’une Marlin en soustrayant les deux premiers chiffres du n° de série du chiffre 100 (expl: 100-27=73 donc 1973 ). 

Notre arme est donc indéniablement une arme de Marlin de 1972.

Et c’est vrai qu’elle est bien finie, et des plus agréables à manipuler.

Mais surtout c’est une très grande rareté.  Marlin n’a produit cette série « Octagon » que de fin 1972 à 1973 seulement.

Elle utilisait pour cela une machine spéciale à rayer ces barreaux d’acier octogonaux qu’elle avait mise en place pour fabriquer ses fameux modèles commémoratifs du Centenaire.

La source c’est « Marlin Fire Arms – A history of the guns and the company that made them »  par le Lt Col. William S.Brophy USArmy Retired, 1989, 696 pages chez Stackpole Books – voir page 262 en bas).

Cette arme de qualité supérieure est basée sur la déjà rare Marlin 336 T (pour Texan) mais cette fois avec un canon octogonal plus épais en 22 pouces au lieu d’être rond et en 20 pouces dans les modèles équivalents « normaux ». 

Le levier sous garde est également rectangulaire et non arrondi comme sur la plupart des 336 et le guidon est un pyramide Gold Dot. C’est une 7 coups en calibre 30-30. Elle n’existe d’ailleurs qu’en calibre 30-30.

Cette « Octagon », version « renforcée » de la 336, n’a été produite qu’à 2.414 exemplaires car elle coutait un bras en fabrication. C’est dire son extrême rareté. Un Collector. Vous ne la verrez pas souvent en France…

C’est un modèle en noyer clair de grande qualité.

Les bois sont superbes, avec très peu de marques de manipulation ou rayures.

Les moindres défauts sont comme d’habitude TRÈS exagérés par mes TRÈS gros plans. Et tous les points blancs , taches et autres en gros plan c’est juste de la saleté. Car elle est à nettoyer de A à Z de vieille graisse où la poussière d’un atelier dans lequel ne rentre jamais un aspirateur est venue se coller… Très belle arme !

Les bois sont vraiment plus que beaux. Même sale, en main et pas en gros plan, on de croirait jamais qu’elle a déjà 53 ans!

Autre signe de qualité de son époque de fabrication, elle porte bien encore en dessous de crosse le fameux insert « Bull Eye » (« œil de bison », point visé autrefois par les chasseurs de bisons et exprimant tout à la fois la qualité de précision d’un tir et le rond noir des cibles en américain).

Ce « bull eye » était inséré chez Marlin comme symbole des qualités de précision de la marque. C’était aussi un très bon moyen de signaler le rayon des Marlin, posées verticalement en râtelier, chez l’armurier. 

On voyait la série des bull eyes de loin. Cela les distinguait illico du rayon des Winchester pour que le client aille directement au meilleur produit… 

Ce symbole marketing de qualité qui nécessitait encore une étape de fabrication supplémentaire pour son insertion a été supprimé progressivement à partir de 1980 et a totalement disparu après 2008. Comme si Rolls supprimait sa Victoire de Samothrace de ses sommets de radiateur...

Plaque de couche d’époque maison en parfait état. La détente bleuie est aussi un petit plus « Marlin » de la grand époque.

Les fers ne sont pas en reste avec un bronzage de qualité, très épais, et présent à 100% sans coups ni manque. De légères griffures en boitier qui ne se voient QUE sur mes très gros plans encore une fois. Arme somptueuse. Mais comme ça vous savez tout. Aucune oxydation. 

La portière de chargement ne porte que de très légères marques d’introduction de munitions, signe immanquable d’un usage plus que limité. TBE++

Les vis sont également en état parfait.

L’arme est lourde (à l’aveugle, une 336 « normale » se reconnait illico d’une 94 moderne au poids), surtout celle-là avec ce barreau d’acier de qualité exceptionnelle.

Critère des bonnes fabrications de ces années là, elle est aussi merveilleusement ajustée. L’ouverture naturelle de la culasse est un plaisir, rien n’a de jeu. Rien à voir avec les Winchester post années 80 et même les commémoratives.

Il faudra juste nettoyer à fond de sa vieille graisse et la re-graisser. L’impression de sérieux qui s’en dégage est un bonheur en soi.

C’est mieux, bien mieux, que Remington et même mieux que celles qui sortent désormais de chez Ruger, pourtant fabricant de bonne qualité. C’est même mieux que Miroku qui était pourtant clairement au top.

C’est ferme et souple à la fois. On ajustait encore à la main. Pas de jeu latéral en levier comme chez certains. Ça durera plus longtemps en plus. TBE++

Maître Flingus est dans son petit monde à lui et il sourit dans sa grotte. 

La détente est particulièrement nette pour « une usine ». Le chien a été complété d’un fort utile prolongateur latéral qui fait de son armement un petit bonheur du jour en soi sur cette mécanique très souple.

Il peut se démonter avec une petite clé hexagonale sans souci. Mais je conseille vivement de l’y laisser, surtout à la chasse, car c’est un plus indéniable y compris avec des gants.

Le canon est un 22 pouces (et pas un 20 pouces comme les 336 de base) micro-grooves de la marque à 12 rayures (on les reconnait illico à ça). Il est aussi miroir que ma glace de salle de bain. Plus lourds que les normaux. TBE+++

L’arme est dotée d’un guidon « gold dot » en pointe et de la classique hausse Buckhorn (crocodile chez nous!). mais avec le feuillet repliable (on parla alors de hausse « Rocky Mountain une spécialité Marlin de ces années là). C’est pour sa protection. Encore un détail Marlin de la Grande Époque qu’on ne trouve pas sur une Winch.

Excellente ligne de visée avec ce guidon en plus. Extrême précision de cette arme garantie.

Belle plaque de couche Marlin d’origine de ces belles années en superbe état. C’est rare pour une arme de 53 ans et montre un usage limité. Idem la portière de chargement est peu usée. Toujours un indice de faible usage ou usure. TBE++

Il existe une foultitude d’accessoires pour la 336 et l’acheteur pourra se faire plaisir en customisation s’il le souhaite.

Le boitier est percé d’origine pour y fixer une optique de votre choix. Un point rouge sur rail serait parfait dessus. Mais ne la rayez pas, ce serait dommage.

L’arme est dans le grand classique calibre 30-30, facile à trouver, à recharger et bénéficiant d’un vaste choix d’ogives et de rechargements « usine ».

 

In fine une vraie Marlin de chez Marlin, l’équivalent des pré-64 de chez Winchester, dans un modèle Collector d’une grande rareté qui l’a distingue illico de ses consœurs. Et en état excellent plus. TBE++ global

Bref cette 336 « Octagon » une fabrication d’exception au prix de l’occasion d’une fabrication récente. Pour une super arme à levier sous-garde, un indispensable de tout râtelier qui se respecte. Du grand Marlin.

Aller acheter une Winchester neuve ou d’occasion de fabrication post-1964 à un prix proche de celle-là, qui bouge de partout et passera moins bien les années, tient du masochisme. Mais chacun fait ce qui lui plait comme dit la chanson…

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente et CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!

Rappel: avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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