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Sabre Briquet Modèle 1767 – Révolution – Signé « VARNIER A PARIS » – FOURREAU – BE
Sabres / Glaives / Epées - SwordsBon sabre dit briquet du modèle 1767 – période Révolution – fourbisseur VARNIER à PARIS – Fourreau conforme – garniture laiton – Arme en Bon État Général.
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Description
Bon sabre dit briquet du modèle 1767 – période Révolution – fourbisseur VARNIER à PARIS – Fourreau conforme – garniture laiton – Arme en Bon État Général.
Enfin briquet, briquet… Vandermonde, spécialiste des métaux militaires auprès du Grand Comité, dans son rapport rendu en l’an II au Comité de salut public, l’appelle simplement « sabre de grenadier ».
Le général Cotty fait de même dans son mémoire sur les armes portative en 1806 et réserve l’appellation de « briquet » au sabre d’infanterie modèle an XI. Donc c’est à vous de choisir si Briquet ou pas. Mais bon… La forme générale à branche unique et en 100% laiton a fait désigner toutes ces armes du 1767 au an XI sous ce …. so-briquet ! (on a de l’humour type année 80 dans l’armurerie!)
Pourquoi briquet ? Briquet à l’origine désignait un petit couteau dans la cavalerie (Ironie des sabreurs à longue tige face aux fantassins à courte épée j’imagine) et sa petite taille et la forme de sa garde rappellent aussi les briquets qu’utilisaient les soldats en campagne pour allumer le feu. L’appellation « générique » est restée et est même devenue officielle en …1806. Bien après la Révolution donc…
Celui-là est pas trop mal (pour une fois) : l’absence d’oreillons traduit une fabrication tardive (Révolution) plutôt qu’Ancien régime (présence d’oreillons). Il est bien signé de Varnier à Paris sur la branche . j’ai déjà vu un sabre de Hussard 1777, fabrication révolutionnaire aussi, de ce fourbisseur, probablement actif de vers 1792 à 1802/1804 (on ne lui connait pas d’armes marquée Varnier Paris de bien avant ou bien après cette période).
La garde est en très bon état avec juste une petite réparation quasi invisible en haut de garde et que je signale pour être complet comme d’habitude.Pas de déformation ou de mutilation comme souvent. Le quillon est bien présent.
La lame est anciennement oxydée (comme toutes ou presque) mais on y voit encore bien le poinçon au faisceau de licteur, ce qui confirme la datation révolutionnaire.
Le fourreau est le bon avec ses garnitures laiton qui tiennent encore. Globalement BE/TBE. Bien moins courant que les AN IX/AN XI.
Bref un très bon témoin de l’agitation révolutionnaire; des massacres de Septembre à la Levée en Masse, une des ces pièces qui racontent quelque chose de l’Histoire de France et de ses armées et un très bel ajout pour un amateur d’Histoire ou un collectionneur de règlementaire français.
Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire