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Vendu !
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Très beau Pistolet “Le Français” – Cal 7,65 Browning – 7+1 coups – 10.000 exemplaires – Manufrance – Arme avant-gardiste – TBE+
Revolvers et pistolets de catégorie BSuperbe pistolet Le Français – calibre 7,65 Browning – dans dernière version la plus aboutie – 10 000 exemplaires – grande sûreté de manipulation – un des rares pistolets qui ne nécessite pas d’armer la culasse pour chambrer une munition – compact, précis, esthétique – État comme neuf !
Vendu !
Description
Le dernier PA de la Manu… Une sorte de glock 43X avant l’heure mais qui serait en tout acier et sans aucun besoin d’armer la culasse…
Le programme d’armement de 1921 prévoyait, entre autres, l’adoption généralisée d’un nouveau pistolet automatique adoptable par toute l’Armée française alors gigantesque à l’échelle des armées modernes.
Lors de ce poussif processus qui dura près de 15 ans (!), un challenger se fit jour. Grand patriote et patron de la Manuf’, Etienne Mimard (1862-1944), rêvait de créer cette arme et d’y associer son nom et son entreprise.
Dès 1921, il sort un modèle dit « Policeman », qui était une variante à canon long et à percuteur protégé de son célèbre petit modèle 1913 de poche mais toujours dans le même calibre 6,35 mm Browning. Même système mais pas de quoi impressionner un ennemi décidé ou un bandit expérimenté dans un tel calibre…
Mais, en parallèle, émergeait de la planche à dessin, un modèle absolument sans précédent, en calibre 9mm Browning long, à culasse non calée (!), doté aussi d’un canon basculant comme ses aînés et néanmoins cannelé dans le plus pur style art déco de l’époque.
Cette chimère moderne, issue rappelons le d’un modèle de poche (en général les armes suivent plutôt le chemin inverse) proposait sous des faux-airs de Luger P08, une double action exclusive, rendant l’arme sûre pour le cavalier, en permanence en sécurité et néanmoins toujours prête à faire feu sans avoir d’autre mouvement à faire que de presser la détente…Cela ne vous rappelle rien ?
En 1928 sortait donc une arme de poing au concept très proche de nos modernes « safe action » diffusée par nos Glock dans leurs carcasses polymère.
Hélas, le sort en décida autrement. L’armée jugea l’arme intéressante mais un peu compliquée pour le troufion moyen et préféra se donner le temps. Le projet du “type Armée” fut donc enterré au profit de….. rien du tout.
L’Armée ne fit en effet pas preuve d’une immense précipitation dans l’adoption d’un projet alternatif. C’est le moins que l’on puisse dire. Car elle ne se dota d’un PA qu’en 1935, et encore en assez petit nombre, dans le désormais baroque calibre 9mm Browning long. Quinze années de mouvements administratifs browniens pour ça.
Résultat ? Elle aborda la nouvelle guerre essentiellement avec des révolvers au lieu de PA et, accessoirement très peu de PM en face d’une Allemagne dotée en masse de P08, P38 et autres MP40. La routine propre à toutes les armées, autrefois victorieuses et dormant confiantes sur les lauriers du passé, avait triomphé.
Le projet du « type Armée » aurait pu sombrer définitivement dans les oubliettes de l’Histoire armurière qui débordent de projets plus ou moins foldingues ou au contraire des plus novateurs mais n’ayant néanmoins rencontré aucun succès. Or, en 1950, le projet Armée de 1928 ressortait des cartons de la Manu sous forme d’un modèle compacte en 7,65 court.
Nous étions désormais face à une excellente arme de défense, compacte, puissante, dans un calibre très populaire et efficace.
Ce nouveau modèle, d’ailleurs initialement qualifié « d’officier », tout compact qu’il soit, ne disparaît plus au creux des doigts comme son illustre ancêtre de poche, le minuscule modèle1913, en 6,35, peu dissuasif.
Il s’agit de notre arme. Le PA “Le Français” dans son ultime version.
Son démontage et sa conception sont à mille lieues des classiques Browning 1910, Ruby 1914 et des productions de la MAB : pas de bushing retenant le canon pour mieux voler dans la pièce, pas de ressort microscopique en permanence compressé et souvent perdu ou cassé, pas de pédale de sûreté complémentaire plus ou moins mal commode selon sa taille, sa forme, et son emplacement, pas de sécurité manuelle aléatoire non plus…
Sa double action (l’ancêtre direct de 1913 fut, au passage, l’un des premier à en être doté), munie d’une bossette, permet une très bonne maîtrise de son tir. La forme de sa crosse, qui remplit bien la paume d’une main moyenne, permet à l’arme de pointer naturellement, sans tourner.
Une fois son utilisation terminée, il suffit de retirer le chargeur. Le canon bascule alors et s’ouvre automatiquement, laissant sortir la munition encore chambrée.
Pour remettre l’arme en service prêt au tir, nul besoin d’armer la culasse. On réenclenche le chargeur, on glisse une balle dans la chambre, et on referme le canon, et c’est parti ! On peut alors faire feu immédiatement sans armer la culasse.
Dispositif ingénieux qui fut inventé en un temps où le citoyen-tireur, habitué depuis des lustres au revolver, risquait fort d’oublier d’armer sa culasse “avant usage” ou dans une éventuelle précipitation à faire feu. Ça arrive encore…
Son encombrement, similaire à celui du Walther PPK, en faisait une arme de poche de grande qualité. Nombre de policiers l’achetèrent à titre privé (et c’est pour cela qu’on en trouve encore dans les familles). Et il fut aussi adopté par nombre de polices municipales.
Comble du chic, cette arme possède un tournevis à l’extrémité de son chargeur facilitant un éventuel démontage intégral de l’arme. Le simple démontage de nettoyage classique se fait, lui, en quelques mouvements simples et en quelques secondes. Une arme très bien pensée à tous points de vues.
Son bronzage est impeccable – présent à 99% – seules quelques petites traces de frottement au dos de la poignée sont visibles – autrement notre “Le Français” est absolument comme neuf. Mécaniquement impeccable aussi – Ajustements parfaits – canon miroir façon établissements de plaisir.
Le très beau spécimen que Maitre Flingus vous propose n’a tiré au cours de sa carrière qu’une cinquantaine de cartouches ! Garanti ! Car il connait son histoire.
Et pourtant il lui est possible de vous confirmer qu’il s’agit d’une arme très précise même à 25m où elle en a surpris plus d’un ! Son départ est très net.
Sortant des sentiers battus, comparable aux meilleurs de son temps, le “Le Français” en calibre 7,65 n’a pas à rougir par rapport aux Walther Manurhin qui lui firent féroce concurrence. C’est notre législation toujours à la pointe qui cassa sa carrière et en limita sa production totale à 10.000 exemplaires. Il offre la version la plus aboutie du plus célèbre de nos pistolets automatiques civils et dans un excellent calibre de tir.
Signe de son ingéniosité, le “Le Français” sera copié et adapté par, ni plus ni moins, que Beretta (ce qui n’est pas donné à tout le monde) avec sa ligne des Tomcat en 22LR et son modèle 86, version à canon basculant du célèbre Cheetah, en 380 acp…
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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