Vendu !

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Beau et très peu courant Fusil semi-automatique MAS 49-56 – Calibre d’origine 7,5 x 54 MAS – Arme mythique – Très bon fonctionnement mécanique – Beau canon à rayures bien nettes – Bel état esthétique – deux chargeurs 10 coups- Dispositif de tir de nuit et de tir à blanc (rare)- Bretelle – Arme rare et en TBE+

Armes longues de catégorie B

Beau et très peu courant Fusil semi-automatique MAS 49-56 – Calibre d’origine 7,5 x 54 MAS – Arme mythique – Très bon fonctionnement mécanique – Percussion nette – Bonne détente – Beau canon avec de belles rayures  – Bronzage à 90%  – Bretelle – Livré avec second chargeur 10 coups –  Dispositif de tir de nuit – Rare dispositif de tir à blanc – Outils de nettoyage – Arme rare dans un très bel ensemble – Très bel état – TBE+

Vendu !

SKU: 1161-25
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Description

Après la Seconde Guerre mondiale, la France cherche à se doter d’un fusil semi-automatique (FSA) fiable pour moderniser ses forces armées.

Entre le FSA Meunier prêt dès 1912 (et essayé en ligne dès 1916) et le FSA 1917 (80.000 armes au combat), les français avaient toujours été très novateurs sur le sujet FSA. C’est d’ailleurs les français qui, dans les recherches fiévreuses de ce début de siècle, avaient inventé l’emprunt de gaz dès 1901 (ENT B-5, conçu par Rossignol en 1902 et « ancêtre » direct du Meunier).

Et pourtant, aucun FSA n’a été adopté en masse par la France avant 1940..

Le signe indien qui avait frappé les développements français en matière d’armes individuelles entre 1921 et 1940, type PA35 A ou Mas 36, avait aussi frappé le sujet fusil semi-automatique.

Néanmoins, forts de leur grande expérience, les français avaient pourtant bel et bien developpé une arme semi automatique de qualité avant la défaite. Mais, trop de choses en ce désastreux avant guerre, elle était restée au stade de quasi prototype avec le fusil MAS 38-40 ou Mas 40.

50 exemplaires de MAS 40 de présérie, à magasin 5 cartouches, avaient été livrés pour évaluation pendant l’hiver 1939/1940. Mais l’Occupation avait interrompu ces développements.

Américains et russes, eux, étaient équipés dès 1937. Les allemands sont encore plus en retard que nous et ne s’y mettront qu’en 1941, et encore, pas très qualitativement d’ailleurs, avec leur G41.Ils se rattraperont trop tard avec leur STG44…

Pour nous c’est simple, la défaite de 1940 bloque tout développement français.

Il faut donc attendre 1944 pour que les français puissent à nouveau rentrer dans la course car il est clair que l’ère des fusils à verrou tire à sa fin.

On repart donc fort logiquement du prometteur Mas 40 abandonné dans de tristes circonstances.

Le Mas 44, mis au point à Saint-Étienne dès l’hiver 1944/45, notre premier fusil semi-automatique de l’après guerre pour les français, ne diffère en réalité pas beaucoup du MAS 40 d’avant guerre.

La principale amélioration a consisté à le doter d’un chargeur amovible à 10 cartouches alors que le MAS40 était équipé d’un magasin fixe à 5 cartouches.

On l’a oublié aujourd’hui mais cette période 1944/1949 est une époque très difficile de grèves, de crises sociale et du logement et de disette même encore plus difficile encore que durant l’occupation. Tout cela rend un peu miraculeux que les français aient pu si vite produire un FSA national.

Les premiers MAS 44 sont commandés dès 1945 et 6.200 MAS44 A, B, et C (des variantes) sont effectivement livrés dès 1945. Il sont pour l’essentiel distribués aux Commandos de Marine qui partent combattre en Indochine. Car, déjà, l’incendie repart là-bas.

Cette première expérience du terrain permet de corriger l’arme et d’achever les développements. Le Mas 44 devient alors le MAS 49 qui est enfin adopté le 17 juillet 1949 par l’armée de terre (et pas seulement la Marine). La production ne démarre toutefois que début 1951.

Seuls 80 000 fusils FSA MAS-49 seront produits au total à partir de 1951 (dont 6.000 seront exportés….en Syrie! Tous daté 1953 et de numéros de série F33.000 à F39.000).

La production du MAS-49 fut en effet écourtée pour des raisons essentiellement politiques.

Les États-Unis, dans le cadre de l’OTAN, à laquelle la IV° République a adhéré illico, préféraient fournir des armes américaines dans un but officiel de standardisation. Standardisation qui avait aussi pour intérêt de limiter la production nationale française. 200 000 Garand M1 et 210 000 carabines USM1 et USM2 furent ainsi livrés à la France entre 1951 et 1960 ce qui limitaient les besoins pour une arme nationale. 

L’arme connait le baptême du feu en Indochine dès 1951 où elle donnera satisfaction. Curieusement pour une arme assez rare statistiquement, les exemplaires restés en Indochine après notre départ, qui équiperont le Vietnam et le Cambodge, ainsi que les 6000 exemplaires de la commande syrienne participeront à deux guerre majeures du XX° siècle : la Guerre du Vietnam et celle du Liban. Cela explique aussi l’actuelle rareté de l’arme.

Au milieu des années 50, l’expérience de Suez, de l’Indochine et du début de la guerre d’Algérie permet la naissance d’une version définitive et améliorée du MAS 49, le Mas 49/56, notre arme de ce jour.

Le fusil Mas 49 est raccourci et allégé pour devenir plus proche d’une carabine, mobilité des troupes modernes mécanisées et aéroportées oblige.

On y ajoute également aussi une baïonnette-poignard, arme curieuse et antique, dont vous noterez avec intérêt que même les armes les plus modernes dec es toutes dernières années n’arrivent toujours à se débarrasser… Comme, si elle était utile à quelque chose finalement cette baïonnette dont on raconte partout pourtant qu’elle ne sert à rien. Bref.

Le lance-grenades intégré du MAS-49 (façon Mas 36 LG48) est remplacé par un dispositif combiné de compensateur/frein de bouche et de lance-grenades, capable de tirer des grenades à empennage de 22 mm au standard OTAN.

Le Mas 49/56 intègre aussi une hausse spécifique pour le tir de grenades ainsi qu’un système de coupure des gaz, qui empêche le gaz de passer dans le tube à gaz lors de l’utilisation de cartouches à blanc pour le tir de grenades. Accessoirement, on lui adopte un système démontable de tir de nuit.

Voilà en bref la genèse de notre Mas 49/56 de ce jour.

L’arme deviendra une bête de trait de l’armée française qu’on retrouvera des djebels algériens aux forêts tropicales de Kolwezi, du Sénégal à Djibouti, et du Liban à la Guyane. On en a vu en Érythrée, à Chypre ou en Rhodésie. Il a encore fait le coup de feu récemment en Syrie.

Un fusil moderne sur lequel flotte encore un parfum d’épopée coloniale et d’aventures. Mais les derniers exemplaires finiront à la pénitentiaire…

Produit de 1958 à 1978, à 275.240 exemplaires seulement, il sera remplacé en 1979 par le « clairon » / Famas. Les exportations, les holocaustes administratifs des années 90 et 2000 ont laissé in fine peu de survivants et il est temps de rentrer en collection les exemplaires encore un peu présentables...

 

Notre exemplaire de ce jour est un bon MAs49/56 semi-automatique intouchée en calibre d’origine 7.5 x 54 Mas. 

C’est un bel exemplaire complet avec son alidade de visée parfaitement fonctionnelle et son frein de bouche. S’il n’est pas mono-matricule, il est complet et composé de 100% de pièce de Mas 49-56 d’origine y compris le canon. 

Les bois sont en excellent état avec peu de traces de manipulations et aucune enture ou manque.

Le bronzage est présent à 90% avec très peu de marques d’usures et aucune oxydation ou peau d’orange. Tous les marquage sont beaux et bien nets.

Le canon est terne mais beau – Les rayures sont bien présentes jusqu’à la bouche et bien nettes.

Comme le reste de l’arme tout est à nettoyer à fond mais très beau encore une fois. L’arme a dormi quelques dizaines d’années dans une collection sans être nettoyée…

Calibre d’origine 7.5 x54 Mas – C’est un calibre facile à trouver et à recharger doublé d’un excellent calibre de tir.

Mécaniquement, l’arme fonctionne impeccablement – La percussion est nette avec une course courte et très nette.

Tous les gros défauts que vous voyez sont essentiellement dus à mes TRÈS GROS plans – Regardez l’arme d’ensemble c’est plus juste. Ceux qui me connaissent le savent. Elle est très belle!

L’arme est vendue avec un second chargeur, son dispositif de tir de nuit et ses outils de nettoyage. Plus rare j’ai aussi son dispositif de tir à blanc !

 

In fine un très bon exemplaire d’une arme peu courante et qui va se faire de plus en plus rare. Beaucoup ont été castré en 2+1 – Le dernier et le plus emblématique des semi-automatiques français en calibre d’origine et en très bon état – Un ajout indispensable dans une collection sérieuse de réglementaires français.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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