Vendu !

950,00

Beau fusil MAS 36 2ème type -100% second type – Rare transformation Tir en Cal. 308 Winchester et doté d’une sécurité (!) – Baïonnette et bretelle – Excellent canon miroir avec de très belles rayures – Boitier et culasse au numéro – Bretelle – clips disponibles – Arme spéciale tir en TBE +

Armes Longues de catégorie C

Très beau fusil MAS 36 du second type – Production d’après guerre 1945/1946 – re chambré dans l’excellent calibre 308 Winchester en Allemagne et doté d’une sécurité – Toutes pièces du second type – Canon superbe avec de belles rayures – Mécanique impeccable –  Bois très très beaux – Bretelle du modèle et baïonnette aussi – deux clips-chargeurs disponibles sur demande – Arme historique qui fera une excellente arme de tir en TBE++

Vendu !

SKU: 1033-24
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Description

C’est toute une histoire ce Mas 36…

C’est avant tout le dernier fusil réglementaire français d’infanterie à verrou de l’histoire (les MAS36, LG48 ou 36/51 n’en sont que des variantes).

D’abord, c’est une arme infiniment supérieure au K98 allemand, son adversaire de l’époque. Démontage, ergonomie, maniabilité, qualité de la cartouche, solidité des pièces, tout y est.

Au tir, c’est ultra précis, nerveux sans vous démonter l’épaule, maniable, rapide et souple à la manœuvre de la culasse, simple en tout. Un bonheur !

Mais quel drame historique ! C’est une arme excellente dont nos armées auraient du disposer en masse dès le début des années 30, n’eût été l’inertie de nos chefs militaires et politiques.

Au début des années 20, la France adopte la cartouche de 7,5×58 (bien plus moderne que la 8×51 Lebel qui équipe alors le gros de notre armement léger d’épaule) et la chambre dans l’excellent Fusil-Mitrailleur FM mle 1924. La “ressemblance” avec la cartouche du Mauser (7,92×57) et quelques incidents de tirs, conduisent au raccourcissement de 4 mm de son étui:  la remarquable cartouche de 7,5×54 mle 1929C est née. Et le FM mle 1924 devient l’excellent FM mle 24-29.

A partir de 1921, nos manufactures d’État étudient divers modèles tout en étant engorgées d’essais et de demandes de modifications des anciennes armes en calibre 8×51 pour la nouvelle cartouche autant que de demandes de modernisations des armes restées en 8×51 lebel. 

Bref on essaye de faire du neuf avec du vieux dans un équipement globalement dépassé. Ordres, contre-ordres, économies de bouts de chandelle typiquement gauloises aboutissent à ce qu’en 1931, on n’ait toujours pas de prototype nouveau digne de ce nom à tester. Dix ans d’errements. Façon second porte-avion français….

En 1932, toutes les Manufactures (Tulle, Châtellerault et Saint-Étienne) présentent leur prototype aux tests et c’est celui de la MAS qui est envoyé en unité pour les tests opérationnels de 1933 à … 1936. Trois ans de plus!

Rappelons que l’agité moustachu germanique commence a donner du souci à tout le monde depuis 1933. Finalement, l’arme est adoptée officiellement le 1er mars 36 après plus de 15 années de “zouzouillages” et de mouvements browniens.

Vous vous dites ” Problème réglé, la France va enfin avoir un bon fusil face à l’orage qui gronde”. Pas du tout.

On a confié la production à la seule manufacture de Saint-Étienne. Qui ne la démarre qu’en 1938 ! Et à la cadence d’une cohorte sénatoriale III° république se rendant au dîner annuel de l’Amitié Franco-Javanaise. Résultat ?

63.000 fusil MAS 36 seulement en ligne au 1er septembre 1939 (Déclaration de Guerre) et pour 2.800.000 hommes environ.

L’occupant se saisit de tout ce qu’il peut prendre après juin 40, et comme il en prend peu car il a été peu produit, même s’il remarque l’excellence du fusil, il ne peut en équiper partiellement que ses troupes de seconde ligne sous la désignation officielle Gewehr 242 (f). Ces armes disparaissent largement durant la guerre. Ça achève le peu de stock disponible et rend ces armes 100% d’avant juin 1940 assez rares.

L’armée d’Armistice en planquera un certain nombre dont la plupart finiront dans les mains de la Résistance et de la Milice.

La production rependra fin 1944 en y ajoutant le MAS 36 CR39 à crosse alu pliable pour les chasseurs-Alpins, les parachutistes et quelques unités de Légion.

Le MAS 36 de production post 1945 subit quelques modifications (hausse, grenadières, guidon sous tunnel, fond de magasin…) essentiellement de simplification. On parle alors de MAS 36 second type par rapport au 1er Type pour ceux produits avant le désastre de 1940.

Nombre de premiers types survivants à la période de guerre sont en plus totalement ou partiellement remis au standard 2° type, rendant les premier type d’avant 40 encore plus rares.

Ce MAS 36 nouvelle mouture rejoint aussitôt les troupes d’Indochine dès 45/47. Il est alors conceptuellement dépassé car les cinq longues années de guerre moderne de 1940 à 1945 ont largement fait évoluer l’armement.

Les russes et les américains ont reçus leurs premières armes semi-automatiques depuis les années 37/38. Le MAS36 assurera néanmoins bravement la première ligne au coté des PM jusqu’au futur MAS 1949 semi-automatique.

C’est néanmoins une excellente arme qui connaitra toutes les guerres de décolonisation de la France sous ses formes 1936, 1936 CR39, MAS 36 LG 48, et in fine le MAS 36-51.

Bon soldat, il servira fidèlement la Patrie jusque les années 60 dans les unités de gendarmerie et plus tard encore sous sa forme 36/51. A noter que les remarquables fusils de précision FRF1 et FRF2 utilisent une boîte de culasse et une culasse de MAS 36 un peu modifiées ce qui en dit long sur les qualités de l’arme d’origine.

 

Notre exemplaire est un très beau Mas 36 du second type Type. Il est complet et vraiment en excellent état – Quasi neuf en fait !

Il a néanmoins été re chambré (en Allemagne) et fort heureusement en calibre 308 Winchester (rare) ce qui nous évite les affres des calibres typiques des re-chambrages de l’ancienne législation française type 7-08 Remington, 30-284 ou 243 Winchester.

Ce calibre est un excellent calibre de tir, à la balistique proche de la 7,5 d’origine et surtout peu cher, facile à se procurer et à recharger.

Cette arme fera une excellente arme de tir (plus économique qu’en 7,5×54 Mas au passage) avec un choix d’ogives des plus riches. On en voit très très peu dans ce très bon calibre 308Win, qui a été utilisé à l’étranger sous des cieux certes législativement plus cléments mais privés d’un approvisionnement régulier de la chère et très française 7,5×54 Mas.

Il a été en plus doté d’une sécurité ! Très fonctionnelle et très bien faite en arrière de queue de détente ! Une arme militaire spécialement transformée pour faire du tir  en zoneà  sécurité obligatoire ! Un travail typiquement germanique ! Mais ça sécurise de fait l’arme, ce que ne sont pas les MAS 36 “normaux”.

Mécaniquement l’arme est véritablement impeccable. Bien fluide et ferme à la fois. Tous ressorts en parfait état. Juste besoin d’un nettoyage et d’un (bon) poil de graisse. Excellent état mécanique !

Très bon phosphatage d’origine bien propre d’arsenal et encore en excellent état – culasse idem. Aucune oxydation nulle part.

Toutes les pièces (garnitures, hausse, guidon et protège guidon, magasin) sont bien du second type, bien homogènes et dans la même finition d’origine. Très bel exemplaire “text book” !

Si l’arme n’est pas mono-matricule, j’insiste pour dire que boitier et culasse sont au même numéro ce qui est toujours mieux dans une optique d’utilisation au tir car les pièces ont été ajustées ensemble.

A propos du canon, celui-ci est en superbe état, miroir avec d’excellente rayures bien nettes. Très très beau.

Le Mas 36 est une excellente arme de tir (une des petites préférées de Maître Flingus en réglementaire) et très précise. Celui-ci ne devrait pas faire mentir cette excellente réputation compte tenu de son état et de son calibre.

Les bois sont en TBE sans aucun coup ou manque ni enture. Quasi aucune de traces de manipulation. Exemplaire plus que très propre – Excellent état de présentation.

L’arme est livrée avec une bonne bretelle du modèle à laquelle je puis ajouter un ou deux clips-chargeurs pour le tir sur demande.

Son numéro de série en “L” la situe en début de production d’après guerre en 1945/1946 (la production d’avant guerre a stoppé en série K – Les séries M, N, P et Q datent de 1950. Puis viennent les séries en double lettres: FG, FH, et FJ etc… jusque 1957 en fin de production). Il est plus que très probablement repassé en arsenal durant sa vie pour être aussi “frais” (peut-être au moment de la guerre d’Algérie car j’en ai vu plusieurs reconditionnés d’arsenal avec de nouveaux tampons de crosse datés 1955, 56, 57).

 

Au global une arme dans sa configuration MAS 36 2° type 100%, adapté au tir, dans un très bel état et dans un excellent calibre de tir qui donnera beaucoup de plaisir à son nouveau propriétaire en plus de le faire avec une arme-phare de l’armement français !

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité.

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