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Beau fusil réglementaire tchèque VZ 24 – cal. 8x57IS – fabrication de 1931 – resté dans sa configuration pré-WWII – très bon canon et très bons bois – TBE

Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !

Très bon fusil VZ 24 – de l’usine de Brno dans l’actuelle république Tchèque à l’origine de la célèbre firme CZ – dans un calibre 8×57 mauser emblématique des deux conflits mondiaux – Resté fidèle défenseur de sa Bohème natale, il en porte tous les poinçons malgré l’occupation – Cette arme est dans un excellent état – c’est certainement la variante la mieux finie et poussée du système 98, dont il reprend les formes tout réalisant l’exploit d’en améliorer l’excellence !

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SKU: 719-23
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Description

« Ceskoslovenska Zbrojovka Brno » ou CZ.

Voici un nom aussi glorieux que difficile à prononcer. Mais comme on est français et qu’on sait que Brno n’est autre que l’ancienne Austerlitz, on fera un effort.

Fidèle à une tradition, remontant à l’origine même des armes à feux et à la lutte contre le Grand Turc, la Bohème a su, au cours du XXième siècle, se placer parmi les grands pôles armuriers du monde. Ni les occupations, ni les rideaux de fer n’ont réussi à réduire au silence ses innovations, ses qualités de finition et son rayonnement.

En 2023, c’est la CZ qui possède l’actuelle firme au poulain de Hartford. Les tchèques ont même mangé les américains !

Revenons à notre VZ24 de Brno.

La signature du traité de Versailles en 1919, posait un problème de taille à des dizaines de nations d’Asie, d’Europe centrales et d’Amérique du Sud qui avaient adopté pour leurs armées les célèbres fusils mausers, désormais interdits d’exportations. L’Allemagne ne pouvait plus fournir…

Or, la solution était fort simple et l’opportunité n’avait plus qu’à être saisie coté producteurs. Les belges et les tchèques, petites nations résilientes, ne furent pas longues à le comprendre. Ce furent la Fabrique Nationale d’Herstal en Belgique (qui fabriquait déjà les Mauser 1889) et Brno dans la « nouvelle » Tchécoslovaquie d’après 1918 qui se partagèrent le gâteau.

Cette dernière avait toutefois un avantage non négligeable sur ses concurrents, ayant repris l’intégralité du parc de machine des usines d’Oberndorf après la fin de la première GM, ainsi que quelques ingénieurs au chômage parmi les plus brillants de leur génération comme Joseph Nickl, un ancien de chez Mauser aussi et concepteur du Mauser 1910 et des CZ 24 et 27. 

Les « Mauser » allaient de nouveau pouvoir régner sur le monde, et briller comme jamais dans leur plus belles versions, sortant des usines de Bohème loin des fabrications de temps de guerre aux bois séchés trop vite et au bronzage sans finesse.

Les pays, comme la Perse, la Chine, la Grèce, le Guatemala qui firent le choix de se tourner vers Brno pour leurs Mauser ne le regrettèrent pas. Leurs armes réglementaires font désormais la fierté de leurs collectionneurs avertis. Maître Flingus tient les productions tchèques pour la Perse et d’autres pays comme encore mieux finies que les K98 de fabrication allemande d’avant guerre.

Ces armes sont le plus souvent chambrées dans le l’excellent 8x57IS, calibre universel, présent partout, efficace sur tout, reculant juste ce qu’il faut pour apprécier de faire revivre cette belle masse de bois et d’acier.

Saisis par le IIIe Reich, qui y reconnaissait un frère de ses K98, la très grande majorité des Vzor-24 (modèle 24), furent mobilisés de force et ces sont retrouvés couverts d’aigles à roulette. Très peu y ont échappé. Celui-ci est un miraculé, ayant conservé sa pure configuration d’origine tel que sorti d’usine en 1931, avec le second type de marquages, suivant les très rares VZ23 de présérie, marquage dans le plus pur style Bauhaus.

 

Notre petit « puska » est habillé de très beaux bois, en solide noyer massif, sans fissure ou enture aucune avec ses bons marquages Z en cercle que l’on retrouve un peu partout.

La plaque de couche n’est pas oxydée et possède un beau marquage usine Z aussi. Imprimé dans le flanc droit de la crosse, le marquage indique « TRZ 1 » pour Tehnicki Remontni Zavody (centre technique de remontage),  localisé à Cacak en Serbie, où, après guerre, ces VZ 24 ont probablement été remontés à partir de stocks tchèques car 100% de ses pièces sont tchèques. Un discret macaron de laiton complète les bois qui ressemble comme deux gouttes d’eau à ceux des G98 début de guerre. Il ne dispose donc pas du rivet aidant au démontage du percuteur. C’est vraiment un modèle de début de fabrication. Le numéro de série de la crosse  « 13431 » est d’une grande netteté, signe qu’il n’a subit aucun ponçage abusif lors d’une restauration maladroite.

Restant dans sa configuration d’origine, notre VZ possède encore son battant de crosse reprenant celui des mousquetons Mannlicher austro-hongrois et situé à la base de la poignée pistolet. Cette disposition fort judicieuse permettait une attribution plus facile à une unité de cavalerie pour laquelle il suffisait de régler différemment la bretelle afin de porter l’arme en bandoulière, un petit peu à la manière des Karabiner Allemands, ce qui permet à la culasse de ne pas venir importuner le soldat.

En parlant de la dite culasse, celle-ci, à levier d’armement droit, est parfaitement conforme au modèle. On aurait pu s’attendre, au vu de la configuration “fusil court”, à un levier coudé comme partout ailleurs. Sauf que les Tchèques conservèrent tant qu’ils le purent ce vestige des G98. Et cela a du sens. Pourquoi ?

Cette disposition est plus « confortable » pour le tireur qui bénéficie d’un effet de levier plus puissant et facilement accessible. Cette disposition permet aussi de frapper si besoin le levier contre une surface dure, ou d’une virile mandale, en cas d’extraction difficile de l’étui ou d’intrusion de corps extérieur sous l’extracteur. Soin qu’aurait peut-être apprécié bon nombre de soldats de l’opération Barbarossa avec leurs culasses gelées…

Dûment poinçonnée du Lion de Bohème « rampant », la culasse est certes issue de plusieurs donateurs, mais elle est d’une fluidité excellente. On reconnaît ici la tradition slave de stocker les pièces séparément au démontage lors de stockages de longues durée d’armes qui ont servies pour sélectionner ensuite, lors des remontages, les meilleures pièces pour ré-assembler les armes dont on a finalement encore besoin.

L’ensemble culasse et boîtier sont d’un beau bronzage noir aux reflets gris en fonction de la lumière, aucune piqûre à signaler. « Parfaitement apte au service » dirait le major Mauve. Bons poinçons au lion « rampant » de Bohème sur le levier comme le tonnerre, rappelant ses origines tchécoslovaques. Ce fauve se fera plus arrogant sur les productions plus nombreuses d’après 1935, couvrant alors entièrement le tonnerre. Bien mal lui a pris car il se fera souvent meuler ! La mention « Vz24 » pour « Vzor 24 » soit « modèle 24 » est bien là.

A ne pas le confondre avec son cousin yougoslave au même millésime. Nous sommes ici sur une peu courante version militaire tchécoslovaque et non sur une production pour l’export.

Le mécanisme est très fluide, net et sonore exactement comme il convient sur une arme militaire. La détente devrait réserver de belles surprises au stand. C’est du travail sérieux, comme on l’aime chez Flingus.

Le canon est en très bon état avec de bonne rayures. Pas de réalésage au niveau de la bouche. 

Le fût courant jusqu’à l’embouchoir à épaulement, rend sa silhouette immédiatement distincte du K98, dont il partage beaucoup d’atouts, quitte à le dépasser sur certains points. Après deux boites de cartouches, vos doigts seront reconnaissants d’avoir choisi ce VZ…

Les garnitures au profond bronzage donnent beaucoup d’allure à cette arme. De légers éclaircissements sans piqures sot à constater à l’extrémité du canon.

Pour rappel, le tenon de baïonnette est compatible avec l’ensemble de la « famille mauser ». Dans la même ligne directrice que l’ensemble de l’arme, celle, spécifique du VZ 24, se caractérise par une fabrication particulièrement soignée ainsi qu’un tranchant inversé et une douille rappelant l’influence des mousquetons M95. D’une longueur totale de 43cm, elle mesurait 5cm de plus que l’allemande, ce qui ne fait jamais de mal.

Un charmant fusil tchèque, aussi costaud que la Becherovka qui titre 38° et qui mettra au tapis vos adversaires de stand. Les centres des C50 en tremblent déjà ! En tant que cousin du plus célèbre fusil à verrou du monde, le VZ24 a contribué à la renommée de « l’action mauser » par sa qualité et ses améliorations, tout en se forgeant pour lui-même une solide renommée.

Cet exemplaire strictement tchèque et strictement réglementaire, non monomatricule mais en excellent état est bien plus rare et riche en histoire européenne que ses nombreux frères ayant fait les 400 coups sur tous les continents ou que les exemplaires ornés du moineau à roulette. Bonne addition pour une collection de fusils réglementaires européens.

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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