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Beau mousqueton K31- Cal. d’origine 7.5×55 – Crosse en très beau noyer  – Mécanique ultra souple et nette – Excellente détente – Très beau canon – 100% mono matricule – Certificat d’Épreuves fourni – Bretelle, protège canon et 2 clips en prime ! – Die Schweizer Qualität – TBE+

Armes Longues de catégorie C

Très beau mousqueton Schmidt Rubin K31 – Calibre d’origine 7,5×55 – Fabrication Waffenfabrik Bern de 1941 – Très beaux bois – Bronzage impeccable – Tous marquages d’origine bien lisibles –  Mono-matricule jusqu’au chargeur – Très bel état esthétique – Fluidité mécanique hors pair et détente de pointe pour une arme militaire – Canon miroir au très belles rayures –  Bretelle militaire d’origine fournie avec protège-canon et deux clips – Arme customisable fournie avec son Certificat d’Épreuves (4750 bars!) – Excellente arme de tir en calibre militaire – TBE / TBE+

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SKU: 1064-24
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Description

Lors de discussions passionnées sur les stands de tir, on s’interroge souvent pour savoir quel est le meilleur fusil à verrou réglementaire.

Gaulois patenté, Maître Flingus vous fera volontiers et longuement les éloges de l’excellent Mas 36 national que je trouve supérieur à nombre de modèles allemands, américain  ou anglais. Une arme d’une précision redoutable quand il est bien sélectionné et équipé de sa bonne planchette de hausse sur les 25 disponibles (rien que cela!).

Et, en outre, un compromis exceptionnel d’encombrement, simplicité, fiabilité et robustesse par ailleurs.

Mais, très proche de lui dans son cœur, et comme un poil à gratter (du poil à gratter au cœur ! La vie de Maître Flingus ne doit pas être toujours simple!), se trouve un autre fameux fusil réglementaire à culasse linéaire. De son petit nom « Karabiner Modell 1931 », Kar.31 pour les amis. K31 pour la plupart. Un petit suisse qui en est un grand !

Quasi « bullpup » avant l’heure, l’arme a la longueur de canon et de visée d’un fusil pour l’encombrement d’un mousqueton.

Le K31 fut développé à partir de 1929, par les équipes de la Waffenfabrik de Berne sous la direction le Colonel Adolf Furrer (1873-1958), en liaison avec le colonel Robert Eduard Fierz (1883-1940), chef des Services Techniques de l’équivalent du Ministère des Armées, en prenant pour base la ligne de fusils créés par le Colonel Schmidt et le Major Rubin à la fin des années 1880. Pour les personnages Schmidt et Rubin succintement présentés voir ici

Ses créateurs s’opposaient néanmoins à ce que l’on fasse la moindre modification sur leur arme, la considérant comme déjà parfaite et apte à durer encore. Patiente, l’armée suisse finit par les pousser vers la porte de sortie de ses ateliers. Pas de titre définitif en Helvétie qui n’a pas de tradition monarchique. Fut elle fondée sur le talent.

Croire au caractère définitif de ses succès, même les plus éminents, est une faute cardinale et classique de l’histoire de l’armement, Bochardt, Luger ou Colt en sont de parfaits et classiques exemples.

L’appellation fréquente autour de nous de « Schmidt-Rubin K31 » est donc des moins appropriées.

Furrer parviendra à relever le défi et c’est lui qui mènera le design de la culasse linéaire à son optimum militaire.

L’arme est rendue plus compacte en déplaçant notamment une nouvelle fois les tenons de verrouillage encore plus à l’avant du corps de culasse par rapport à la révision de 1911. Un ingénieur de l’autre côté des Alpes en aurait peut-être profité pour en faire une arme plus courte et compacte en retirant 22 bons centimètres de longueur totale.

Ceux de la Waffenfabrik Bern pensaient exactement le contraire: en raccourcissant la culasse et l’arme de près de 22 cm , on pouvait néanmoins conserver un canon long.

L’arme, qui ne mesure désormais plus que 1,10m au lieu de 1,32m pour le fusil précédent soit 22cm de moins, conserve un canon de plus de 65 cm ! Près de 10 cm de canon conservés par rapport au potentiel de raccourcissement possible. Pourquoi ?

L’armée suisse, restée neutre pendant le premier conflit mondial, avait néanmoins bien tenu compte des leçons apprises à la dure par les autres armées encombrées d’armes plus imaginées pour une guerre style 1870 avec des rencontre infanterie contre cavalerie que par la possibilité d’une lutte contre des unités de lance-flammes dans un paysage lunaire de tranchées étroites et néanmoins inondées.

Les armes de l’avenir se devaient d’être plus courtes, au format des classiques mousquetons de cavalerie, et de résister au maximum aux intrusions d’éléments extérieurs. Mais, si possible, sans rien perdre des qualités de précision légendaires des fabrications confédérales où l’on risquait fort de devoir un jour aligner de l’envahisseur, de vallée à vallée, en ligne directe à de séreuses distances quand même. D’où le nécessaire compromis adopté par Furrer.

Les excellentes bases des fusils 1889, 1896 et 1911 sont ainsi magnifiées dans une arme bien plus compacte mais tout aussi précise, si ce n’est plus, en raison aussi de son canon plus épais et de ses harmoniques mieux étudiés que sur le mousqueton K11 qui lui n’était qu’un fusil standard raccourci.

La fameuse cartouche de 7,5x 53,5 suisse de 1911 peut être considérée comme une grande tante de toutes nos munitions modernes: culot à gorge, parois droites, épaulement. Tout l’inverse de la cartouche de 8mm Lebel qui est de la même génération. Mise côte à côte avec une 7,62 Otan, qui elle date de 1954, elles sont presque jumelles!

Avec nos yeux de collectionneurs, il est intéressant de remarquer que le principe utilisé pour verrouiller la culasse au moyen d’une came se retrouve sur les premiers fusils automatiques comme notre FSC17, ainsi que les très américains Garrand M1 et carabine US-M1.

Si on commence à compter à partir de 1889, le système Schmidt à culasse linéaire aura été utilisé pendant près de 90 ans.

Le K31 servira sa patrie helvétique. Il aura aussi l’honneur de défendre le Saint Siège à hauteur de 100 mousquetons dans sa Garde Helvète . Tout ça avant de laisser place au Stg57/ Sig510 mis en service actif à la fin des années 1950, en 1957.

L’exceptionnelle qualité des K31, et le fait de partager leur cartouche avec leur remplaçant automatique, fit qu’on les conserva encore vingt ans prêts a servir dans les arsenaux juste au cas où…

Ces stocks, plus que conséquents, seront religieusement conservés en cas d’invasion soviétique afin d’équiper les populations civiles. Pour moi un exemple parfait de défense nationale démocratique tel qu’elle devrait être.

La Confédération helvétique tient à ses citoyens. Ce sera le seul pays européen à prendre aussi sérieusement la menace venue de l’Est au point d’imposer la présence d’abri dans toutes les constructions nouvelles et de préparer des caches dans tous le pays afin de faire évacuer le gouvernement pour continuer la lutte.

Pour l’amateur d’armes réglementaires de l’Histoire, le K31, est quasiment ce qui se fait de mieux en matière de mécanique et de soin de fabrication. Le coût d’une d’une telle arme, à plus grande échelle, aurait eu néanmoins de quoi vider les caisses de nombreuses armées plus importantes en nombre.

La Suisse a toujours mis la défense de son territoire en priorité de ses dépenses publiques. Que ce soit en matière de fortifications, de formation et d’équipements, elle a souvent eu de quoi rendre jalouse beaucoup d’autres armées.  Envahir un si beau pays, pourtant petit, présenterait de grands risques de guerilla durable et de pointe. D’ailleurs personne de ne s’est avisé de le faire depuis deux siècles. Et la réputation de ses soldats est telle que, jusqu’au XVIème siècle, on n’envisageait guerre d’engager une bataille sans en compter dans ses rangs plusieurs compagnies. Nul hasard non plus si, Stoeffel, un suisse originaire du Canton de Thurgovie, fut le premier commandant de la Légion Étrangère française nouvellement créée.

Le Karabiner 31 fut produit à 541 600 exemplaires environs dès 1933 (et pas plus de 720.000 comme on le lit parfois – rien par rapport au Lee Enfield ou au K98) mais il n’a rejoint les armées suisses qu’en 1935 . Les derniers exemplaires militaires furent produits en 1958 mais encore en 1972 pour certains exemplaires de fabrications « privées ».

La fabrication se réparti comme suit : 528. 329 exemplaires militaires, 13.262 exemplaires civils. Les cent pontificaux sont inclus dans ces totaux. A noter que dans les « civils » ou » privés », comme à l’habitude en Suisse, figurent aussi ceux des autres administrations que l’armée comme les douanes (au moins 250). Pour eux, c’est « Privé » i.e. pas Armée.

Excellente, réputée, l’arme n’a que très peu été modifiée dans sa vie réglementaire. Percuteur et boitier un peu renforcé en 1934, magasin renforcé en 1936, modifications apportées aux exemplaires déjà produits, un essai de crosse en lamellé-collé en 1941 finalement rejeté, une modification d’acier des canons au Chrome Nickel vers Chrome Molybdène temporairement utilisé du fait d’une pénurie mais rapidement abandonnée aussi. Seule vraie modification, en 1946, où le noyer des montures est remplacé par du hêtre…

En réalité, le K31 est un fantastique fusil à verrou qui était quasi parfait dès sa conception.

La grande précision de cette arme permet de toucher de petits buts sur plusieurs centaines de mètres. La culasse à armement rectiligne est « naturelle » dans dans sa cinétique et permet à un bon tireur, entrainé mais non exceptionnel, d’enchainer 10 à 12 coups très précis par minute sans difficulté. C’était le but.

Il est en outre peu sensible à l’encrassement, robuste, et simple au démontage. Une arme de soldat bien pensée.

Tout cela contribue à en faire une arme très recherchée sur les stands d’autant plus que, sous l’impulsion des passionnés des clubs de tir, il s’offre désormais une carrière méritée d’arme de TLD au prix de quelques modifications. Il existe une foule d’accessoire et de customisations pour cette arme.

Bref une belle arme réglementaire en fabrication irréprochable pour se faire plaisir de 100 à 600 mètres…

L’exemplaire que Maître Flingus a l’honneur de vous présenter est un enfant de la guerre puisqu’il a été produit en 1941 .

Il se distingue encore par de très beau bois en noyer. On voit qu’on est encore dans des fabrication premium au choix des bois. Le Hêtre apparaitra en 1946.

Magnifique crosse en très beau noyer clair verni. Assez peu de traces de manipulation ou de choc en dépit de ses 84 ans . Aucune fissure. Aucune enture.

La culasse longue de 225mm, est un véritable ouvrage d’artillerie. On croirait manipuler un canon de 75 ! Et pourtant on pourrait la manœuvrer à deux doigts, vivement mais sans excès. Rien ne gratte, rien n’accroche. Tout est net, ferme, sans jeu. La manipulation de cette culasse est une ode au travail des ingénieurs et ouvriers de la waffenfabrik de Bern. Swiss made.

La sécurité à anneau ne peut vous échapper et permet si besoin de réarmer le ressort de percuteur sans avoir à ouvrir la culasse. Petit détail qui en dit long sur l’importance de la sécurité et l’esprit de prévoyance mis en œuvre dans sa conception.

Le magasin de 6 cartouches est un véritable petit bijou. Jusque dans ses ajustages et le bruit du frottement du ressort élévateur, on perçoit le soin qui a été pris dans sa réalisation. Ce qui lui permet de nous être parvenu dans un état exceptionnel.

Le ressort est plat et non plus en corde a piano comme sur les versions précédentes. Il s’est affranchi du système de « cut off » hérité de l’antique Gewehr 89.

Les marquages sur le boîtier joliment bronzé nous en apprennent plus sur le parcours de ce fusil.

Il est sorti de la Waffenfabrik de Bern. Nous n’avons pas constaté la présence d’un poinçon « P » attestant sa privatisation. Direct armée.

Les marquages CIP moderne, apposés sur le flanc droit sont plus que discrets. Ce qui n’est pas toujours le cas…

La GP11 se trouve partout et se recharge avec les mêmes ogives que le 308 winchester. Faire revivre ce fusil sera un jeu d’enfant pour le rechargeur expérimenté et une excellente formation pour le novice.

L’arme conserve son chambrage d’origine en 7.5×55 dite Gewehr Patrone 11, GP11 de son petit nom. Équivalente voir supérieure d’après beaucoup au 7.62 Otan.

La hausse d’origine est graduée de 100 à 1500m ce qui est bien plus raisonnable que l’ancien fusil d’infanterie qui était prévu pour tirer sur des montagnes éloignées de 300 à … 2000m de la sienne… Les K31 est un roi jusque 600 mètres sans problème.

La forme du cran de visée est en « V », pratique et fort agréable à utiliser. Sa tranche, au niveau des graduations, est laissée blanche exprès pour mieux les voir immédiatement. Sens suisse du détail.

Le garde-main se marie très bien avec le fut de l’arme. Ce n’est pas un détail.

Plaque de couche en très bon état un peu dé-bronzée. Bronzage magnifique à 98% sans aucune oxydation ou peu d’orange.

Le canon du K31 n’est pas flottant au sens strict. Les suisses avaient bien compris que l’essentiel, plutôt que flottant ou pas, est surtout d’avoir une arme qui peut être trimballée à la bretelle partout, ajustée à l’épaule illico pour faire feu et donc aussi être solide en toutes circonstances. Une arme de combat. Difficile sur un 100% flottant.

En PLUS, elle se devait pouvoir être extrêmement précise à la demande pour un excellent tireur qui sont nombreux chez nos amis helvètes car, miliciens populaires plus que soldats, ils s’entrainent souvent toute leur vie d’homme avec leurs armes.

C’est pour cela que les suisses, plutôt que de choisir un canon 100% flottant ont opté pour des ajustages très serrés, des vis en compléments d’épingles en garnitures, un garde-main long et un canon épais afin de garantir surtout un régime vibratoire très constant du canon. C’est, avec sa culasse et l’usinage de son canon, la source de ses qualités comme arme de précision reconnue partout.

La détente, courbée juste comme il faut, n’a pas à rougir au vu de la qualité de son départ et du naturel de sa courbure pour l’index du tireur. Comme le reste de la mécanique : impeccable.

Ce beau canon, au profil désormais mi-lourd voir lourd sur le K31 permet une précision redoutable. Il est en parfait état – Miroir avec de très belles rayures bien nettes.

Le guidon d’origine, bien sûr toujours présent, est  monté en dérive diagonale. Du bonheur !

Toutes pièces d’origine. Arme 100% mono matricule jusqu’au chargeur inclus. Arme admise au TAR.

Je livre l’arme avec une bretelle en cuir militaire d’origine complète (à graisser SVP), 2 clips de chargement rapide en complément et même son bouchon protège canon. Seulement chez Maître Flingus !

Pour information, la baïonnette de cette arme est le modèle 1931 mais il était possible de monter sur cette arme n’importe quelle autre baïonnette suisse de la génération du 1889 à dents de scie à la magnifique dague 1918, une des plus belles lames de tous les temps, digne héritière des épées médiévales. Style garanti à l’arrivée au stand !

Mieux que le chocolat pour les fêtes, Maître Flingus vous propose ici une des plus délicieuses spécialités suisses.

Idéal tant en collection de modèles réglementaires qu’en arme de loisir avec une excellente possibilité de customisation TLD. En somme le beurre et l’argent du beurre, avec un soupçon de parfum d’Alpenzeller en prime. Une véritable abricotine addictive, à déguster sans modération.

 

Arme de catégorie C au CSI : Copie de la licence de tir en cours de validité ou d’un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET copie de CNI ou passeport en cours de validité aussi. Compte SIA ouvert bien évidement.

Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos estimations d’armes, le rachat de collections armes et militaria, vos questions réglementaires et tous les sujets armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com

 

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