Menu
Vendu !
Vendu !
Beau mousqueton suisse K31- Cal. d’origine 7.5×55 – Crosse en très beau hêtre – Mécanique ultra souple et nette – Excellente détente -Très beau canon – 100% mono matricule – Certificat d’Épreuves fourni – Bretelle + protège canon + 1 clips en prime ! – Die Schweizer Qualität – TBE+
Armes Longues de catégorie CTrès beau mousqueton Schmidt Rubin K31 – Calibre d’origine 7,5×55 – Fabrication Waffenfabrik Bern de 1954 – Bons bois – Très beau bronzage à 90% – Tous marquages d’origine bien lisibles – Mono-matricule jusqu’au chargeur inclus – Bel état esthétique – Fluidité mécanique hors pair et détente de pointe pour une arme militaire – Canon très beau au très belles rayures – Bretelle militaire d’origine fournie avec protège-canon et un clip – Arme customisable fournie avec son Certificat d’Épreuves (4750 bars!) – Excellente arme de tir en calibre militaire – TBE / TBE+
Vendu !
Description
Lors de discussions passionnées sur les stands de tir, on s’interroge souvent pour savoir quel est le meilleur fusil à verrou réglementaire.
Gaulois patenté, Maître Flingus vous fera volontiers et longuement les éloges de l’excellent Mas 36 national que je trouve supérieur à nombre de modèles allemands, américain ou anglais. Une arme d’une précision redoutable quand il est bien sélectionné et équipé de sa bonne planchette de hausse sur les 25 disponibles (rien que cela!).
Et, en outre, un compromis exceptionnel d’encombrement, simplicité, fiabilité et robustesse par ailleurs. Un excellente arme de stand et de grande histoire.
Mais, très proche de lui dans son cœur, et comme un poil à gratter (du poil à gratter au cœur ! La vie de Maître Flingus ne doit pas être toujours simple!), se trouve un autre fameux fusil réglementaire à culasse linéaire.
De son petit nom « Karabiner Modell 1931 », Kar.31 pour les amis. K31 pour la plupart. Un petit suisse qui en est un grand !
Quasi « bullpup » avant l’heure, l’arme a la longueur de canon et de visée d’un fusil pour l’encombrement d’un mousqueton.
Le K31 fut développé à partir de 1929, par les équipes de la Waffenfabrik de Berne sous la direction le Colonel Adolf Furrer (1873-1958), en liaison avec le colonel Robert Eduard Fierz (1883-1940), chef des Services Techniques de l’équivalent du Ministère des Armées, en prenant pour base la ligne de fusils créés par le Colonel Schmidt et le Major Rubin à la fin des années 1880. Pour les personnages Schmidt et Rubin succintement présentés voir ici
Ses créateurs s’opposaient néanmoins à ce que l’on fasse la moindre modification sur leur arme, la considérant comme déjà parfaite et apte à durer encore. Patiente, l’armée suisse finit par les pousser vers la porte de sortie de ses ateliers. Pas de titre définitif en Helvétie qui n’a pas de tradition monarchique. Fut elle fondée sur le talent.
Croire au caractère définitif de ses succès, même les plus éminents, est une faute cardinale et classique de l’histoire de l’armement, Bochardt, Luger ou Colt en sont de parfaits et classiques exemples.
L’appellation fréquente autour de nous de « Schmidt-Rubin K31 » est donc des moins appropriées.
Furrer parviendra à relever le défi et c’est lui qui mènera le design de la culasse linéaire à son optimum militaire.
L’arme est rendue plus compacte en déplaçant notamment une nouvelle fois les tenons de verrouillage encore plus à l’avant du corps de culasse par rapport à la révision de 1911. Un ingénieur de l’autre côté des Alpes en aurait peut-être profité pour en faire une arme plus courte et compacte en retirant 22 bons centimètres de longueur totale.
Ceux de la Waffenfabrik Bern pensaient exactement le contraire: en raccourcissant la culasse et l’arme de près de 22 cm , on pouvait néanmoins conserver un canon long.
L’arme, qui ne mesure désormais plus que 1,10m au lieu de 1,32m pour le fusil précédent, soit 22cm de moins, conserve néanmoins un canon de plus de 65 cm ! Près de 10 cm de canon conservés par rapport au potentiel de raccourcissement possible.
Pourquoi ?
L’armée suisse, restée neutre pendant le premier conflit mondial, avait néanmoins bien tenu compte des leçons apprises à la dure par les autres armées encombrées d’armes plus imaginées pour une guerre style 1870 avec des rencontres d’infanterie contre de la cavalerie que par la possibilité d’une lutte contre des unités de lance-flammes dans un paysage lunaire de tranchées étroites et inondées.
Les armes de l’avenir se devaient donc d’être plus courtes, au format des classiques mousquetons de cavalerie, et de résister au maximum aux intrusions d’éléments extérieurs. Mais, si possible, sans rien perdre des qualités de précision légendaires des fabrications confédérales où l’on risquait fort de devoir un jour aligner de l’envahisseur, de vallée à vallée, en ligne directe à de sérieuses distances quand même. D’où le nécessaire compromis adopté par Furrer.
Les excellentes bases des fusils 1889, 1896 et 1911 sont ainsi magnifiées dans une arme bien plus compacte mais tout aussi précise, si ce n’est plus, en raison aussi de son canon plus épais et de ses harmoniques mieux étudiés que sur le mousqueton K11 qui lui n’était qu’un fusil standard raccourci.
De plus, la fameuse cartouche de 7,5x 53,5 suisse de 1911 peut être considérée comme une grande tante de toutes nos munitions modernes: culot à gorge, parois droites, épaulement. Tout l’inverse de la cartouche de 8mm Lebel qui est de la même génération. Mise côte à côte avec une 7,62 Otan, qui elle date de 1954, elles sont presque jumelles!
Avec nos yeux de collectionneurs, il est aussi intéressant de remarquer que le principe utilisé pour verrouiller la culasse au moyen d’une came se retrouve sur les premiers fusils automatiques comme notre FSC17, ainsi que sur les très américains Garrand M1 et carabine US-M1.
Si on commence à compter à partir de 1889, ce système Schmidt à culasse linéaire aura été utilisé pendant près de 90 ans.
Le K31 servira sa patrie helvétique. Il aura aussi l’honneur de défendre le Saint Siège à hauteur de 100 mousquetons dans sa Garde Helvète aussi. Tout ça avant de laisser place au Stg57/ Sig510 mis en service actif à la fin des années 1950, en 1957.
L’exceptionnelle qualité des K31, et le fait de partager leur cartouche avec leur remplaçant automatique, fit qu’on les conserva encore vingt ans prêts à servir dans les arsenaux juste au cas où…
Ces stocks, plus que conséquents, seront religieusement conservés en cas d’invasion soviétique afin d’équiper les populations civiles. Pour moi un exemple parfait de défense nationale démocratique et populaire où tous les citoyens sont impliqués.
Et la Confédération helvétique tient à ses citoyens.
Ce sera le seul pays européen à prendre aussi sérieusement la menace venue de l’Est au point d’imposer la présence d’abris dans toutes les constructions nouvelles et de préparer des caches dans tous le pays afin de faire évacuer le gouvernement et continuer la lutte.
Pour l’amateur d’armes réglementaires de l’Histoire, le K31, est quasiment ce qui se fait de mieux en matière de mécanique et de soin de fabrication en arsenal. Le coût d’une d’une telle arme, à plus grande échelle, aurait eu néanmoins de quoi vider les caisses de nombreuses armées plus importantes en nombre.
Mais la Suisse a toujours mis la défense de son territoire en priorité de ses dépenses publiques. Que ce soit en matière de fortifications, de formation et d’équipements, elle a souvent eu de quoi rendre jalouse beaucoup d’autres armées. Envahir un si beau pays, pourtant petit, présenterait de grands risques de guérilla durable et de pointe. Et d’ailleurs personne ne s’est avisé de le faire depuis deux siècles pourtant fort agités.
Et la réputation de ses soldats est telle que, jusqu’au XVIème siècle, on n’envisageait guère d’engager une bataille sans en compter dans ses rangs plusieurs compagnies. Nul hasard non plus si, Stoeffel, un suisse originaire du Canton de Thurgovie, fut le premier commandant de la Légion Étrangère française nouvellement créée.
Le Karabiner 31 fut produit à 541 600 exemplaires environs dès 1933 (et pas plus de 720.000 comme on le lit parfois – rien par rapport au Lee Enfield ou au K98) mais il n’a rejoint les armées suisses qu’en 1935. Les derniers exemplaires militaires furent produits en 1958 mais encore en 1972 pour certains exemplaires de fabrications « privées ».
La fabrication se réparti comme suit : 528. 329 exemplaires militaires, 13.262 exemplaires civils. Les cent pontificaux sont inclus dans ces totaux. A noter que dans les « civils » ou » privés », comme à l’habitude en Suisse, figurent aussi ceux des autres administrations que l’armée comme les douanes (au moins 250). Pour eux, c’est du « Privé » c’est à dire « pas Armée » au sens strict.
Excellente, réputée, l’arme n’a que très peu été modifiée au cours de sa vie réglementaire. Percuteur et boitier un peu renforcés en 1934, magasin renforcé en 1936, autant de modifications apportées aux exemplaires déjà produits, encore un essai de crosse en lamellé-collé en 1941 finalement rejeté, une modification d’acier des canons au Chrome Nickel vers Chrome Molybdène temporairement utilisé du fait d’une pénurie mais rapidement abandonné aussi. Seule vraie modification, en 1946, où le noyer des montures est remplacé par du hêtre…
En réalité, le K31 est un fantastique fusil à verrou qui était quasi parfait dès sa conception.
La grande précision de cette arme permet de toucher de petits buts sur plusieurs centaines de mètres. La culasse à armement rectiligne est « naturelle » dans dans sa cinétique et permet à un bon tireur, entrainé mais non exceptionnel, d’enchainer 10 à 12 coups très précis par minute sans difficulté. C’était le but.
Il est en outre peu sensible à l’encrassement, robuste, et simple au démontage. Une arme de soldat bien pensée.
Tout cela contribue à en faire une arme très recherchée sur les stands d’autant plus que, sous l’impulsion des passionnés des clubs de tir, il s’offre désormais une carrière méritée d’arme de TLD au prix de quelques modifications. Il existe une foule d’accessoires et de customisations pour cette arme.
Bref une belle arme réglementaire en fabrication irréprochable pour se faire plaisir de 100 à 600 mètres…
L’exemplaire que Maître Flingus a l’honneur de vous présenter est un enfant tardif et même un des derniers. Il est de fin 1954.
Pour mémoire la production du K31 a cessé en 1958 mais on n’en faisait déjà plus beaucoup à l’époque. De l’ordre de 10.000 en 1953 et 1954 par an quand on tournait entre 20 et souvent 35.000 et plus (parfois plus de 50.000) par an dans les années 30/40…
Donc avec un n° en 200.xxx il est de 1954 et de la fin de production? Pour une production militaire de 528.000 armes à partir de 1935 ? Êtes vous fou Maître Flingus ?
Non pas complètement.
Je rappelle une autre curiosité helvète : à partir de 1933 et du tout début, on part du numéro de série 520.010 et on va jusque courant 1953 avec le numéro 999.999.
Le million ! le million ! Le million ! crie la foule. Comme à la Française des Jeux.
Non.
Car, courant 1953, l’année même où on sort des n° 990.000 et plus, on fait repartir la numérotation de 215.001 jusque 263.330 en 1958. Il est donc tout à fait normal pour les K31 que les numéros les moins élevés soient en fait de la fin de la production et de la plus récente… Pour info, tous les civils, c’est à dire « non militaires » en Suisse (et pas militaires privatisés, ce qui est autre chose), sont tous en numérotation soit P400.xxxx ou P269.xxx à l’exception de 30 armes en n° E519767 à E519796. En gros, c’est la synthèse sur les n° de série des K31.
Voilà, il est donc bien de 1954. D’ailleurs une assez mauvaise année chez nous avec Dien Bien Phu et la Toussaint 1954
Il se distingue par de très beau bois en hêtre, bois qui marque les fabrications post 1946. C’est moins cher, plus solide, surtout plus adapté à l’usinage mécanique que le noyer. La finition d’usine suisse le rend très beau et comparable en couleur au noyer (au point que j’ai eu un doute!) sans doute pour ne pas « jurer » avec ses voisins plus âgés lors des prises d’armes… Le souci suisse du détail.
La crosse est belle pas exagérément marquée de manipulations ou de chocs importants en dépit de ses 71 ans passés. Aucune fissure. Aucune enture. Très bons bois.
La culasse longue de 225mm, est un véritable ouvrage d’artillerie. On croirait manipuler un canon de 75 ! Et pourtant on pourrait la manœuvrer à deux doigts, vivement mais sans excès. Rien ne gratte, rien n’accroche. L’arme gagnera toutefois à un nettoyage complet de sa vieille graisse suivi d’un bon graissage moderne que je n’ai pas le temps de faire.
Tout est net, ferme, sans jeu. La manipulation de cette culasse est une ode au travail des ingénieurs et ouvriers de la waffenfabrik de Bern. Swiss made.
La sécurité à anneau ne peut vous échapper et permet si besoin de réarmer le ressort de percuteur sans avoir à ouvrir la culasse. Petit détail qui en dit long sur l’importance de la sécurité et l’esprit de prévoyance mis en œuvre dans sa conception.
Le magasin de 6 cartouches est un véritable petit bijou. Jusque dans ses ajustages et le bruit du frottement du ressort élévateur, on perçoit le soin qui a été pris dans sa réalisation. Excellent état.
Le ressort est plat et non plus en corde à piano comme sur les versions précédentes. Il s’est affranchi du système de « cut off » hérité de l’antique Gewehr 89.
Les marquages sur le boîtier joliment bronzé nous en apprennent plus sur le parcours de ce fusil.
Il est sorti de la Waffenfabrik de Bern. Nous n’avons pas constaté la présence d’un poinçon « P » attestant sa privatisation. Il est donc « direct armée ».
Les marquages CIP moderne, apposés sur le flanc droit sont plus que discrets. Ce qui n’est pas toujours le cas…
L’arme conserve son chambrage d’origine en 7.5×55 dite Gewehr Patrone 11, GP11 de son petit nom. Équivalente voir supérieure d’après beaucoup au 7.62 Otan.
La GP11 se trouve partout et se recharge avec les mêmes ogives que le 308 winchester. Faire revivre ce fusil sera un jeu d’enfant pour le rechargeur expérimenté et une excellente formation pour le novice.
La hausse d’origine est graduée de 100 à 1500m ce qui est bien plus raisonnable que l’ancien fusil d’infanterie qui était prévu pour tirer sur des montagnes éloignées de 300 à (!) 2000m de la sienne… Les K31 est un roi jusque 600/700 mètres sans problème.
La forme du cran de visée est en « V », pratique et fort agréable à utiliser. Un petit V blanc en dessus de planchette permet un réglage immédiat et facile de la distance. Sens suisse du détail toujours.
Le garde-main se marie très bien avec le fut de l’arme. C’est le sien et ce n’est pas un détail esthétiquement.
Plaque de couche en bon état mais un peu dé-bronzée. Bronzage magnifique à 90% avec juste un éclaircissement en canon. Aucune oxydation ou peu d’orange.
Le canon du K31 n’est pas flottant au sens strict. Les suisses avaient bien compris que l’essentiel, plutôt que flottant ou pas, est surtout d’avoir une arme qui peut être trimballée à la bretelle partout, ajustée à l’épaule illico pour faire feu et donc aussi être solide en toutes circonstances. Une arme de combat. Difficile sur un 100% flottant.
En PLUS, elle se devait pouvoir être extrêmement précise à la demande pour un excellent tireur qui sont nombreux chez nos amis helvètes car, miliciens populaires plus que soldats, ils s’entrainent souvent toute leur vie d’homme avec leurs armes. En montagne, ils auraient en plus parfois à tirer de versant à versant donc assez loin et rester précis.
C’est pour cela que les suisses, plutôt que de choisir un canon 100% flottant ont opté pour des ajustages très serrés, des vis en compléments d’épingles en garnitures, un garde-main long et un canon très épais afin de surtout garantir un régime vibratoire très constant du canon. Bref, ils ont « serré les boulons » du canon de partout. C’est, avec sa culasse et l’usinage de son canon, la source de ses qualités comme arme de précision reconnue partout.
La détente, courbée juste comme il faut, n’a pas à rougir au vu de la qualité de son départ très net et du naturel de sa courbure pour l’index du tireur. Rien d’une détente militaire « classique ». Comme le reste de la mécanique : impeccable.
Ce beau canon, au profil désormais mi-lourd voir lourd sur le K31 permet une précision redoutable. Il est en excellent état – Légèrement terne mais avec de splendides rayures bien nettes. Il a peu tiré.Je ne doute pas qu’il soit brillant après nettoyage.
Le guidon d’origine, bien sûr toujours présent, est monté en dérive diagonale. Du bonheur !
Toutes pièces d’origine. Arme absolument 100% mono matricule jusqu’au chargeur inclus! Arme admise au TAR.
Je livre l’arme avec une bretelle en cuir militaire d’origine complète (à graisser SVP), 1 clip de chargement rapide en complément et même son bouchon protège canon. Seulement chez Maître Flingus !
L’arme vient direct import de Suisse. je la livrerai avec son certificat du Banc d’Épreuves de Saint-Étienne.
Pour information, la baïonnette de cette arme est le modèle 1931 mais il était possible de monter sur cette arme n’importe quelle autre baïonnette suisse de la génération du 1889 à dents de scie à la magnifique dague 1918, une des plus belles lames de tous les temps, digne héritière des épées médiévales. Style garanti à l’arrivée au stand !
Mieux que le chocolat ou l’Emmenthal, Maître Flingus vous propose ici une des plus délicieuses spécialités suisses.
Idéal tant en collection de modèles réglementaires qu’en arme de loisir avec une excellente possibilité de customisation TLD. En somme le beurre et l’argent du beurre, avec un soupçon de parfum d’Alpenzeller en prime. Une véritable abricotine addictive, à déguster sans modération.
Arme de catégorie C au CSI : Copie de la licence de tir en cours de validité ou d’un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET copie de CNI ou passeport en cours de validité aussi. Compte SIA ouvert bien évidement.
Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
*************************************************************************************************************
Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos estimations d’armes, le rachat de collections armes et militaria, vos questions réglementaires et tous les sujets armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com