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Beau Pistolet Lance-fusée Webley & Scott No.1 Mk III* – Calibre 4 ou 26,5mm – Modèle 1916 – 1ière et 2° Guerre Mondiale – Arme de 1918 – 100% laiton – beaux poinçons – TBE !

Revolvers et pistolets de catégorie D

Joli Pistolet Lance-fusée Webley & Scott No.1 Mk III* – en Calibre 4 soit 26,5mm en tube – Modèle apparu en 1916 – utilisé durant les 1ière et 2° Guerre Mondiale – Exemplaire Webley produit en 1918 – laiton massif – beaux poinçons de réception de l’armée britannique et d’épreuve de l’arme – Attribué au Royal Ulster Rifles – Bonne pièce de la Grande Guerre ! Très décoratif dans une ambiance marine !

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SKU: 918-24
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Description

Encore une bizarrerie récupérée par Maïtre Flingus dans un lot.

Mais cela ne manque pas de classe… britannique en l’occurrence.

Il s’agit d’un pistolet lance-fusée militaire anglais Webley and Scott N°1 MKIII de la première guerre mondiale.

Ces pistolets furent utilisés par tous les camps bien au-delà de leur usage de marine ou d’artillerie.

Il y en a eu dans tous les camps, plus ou moins perfectionnés et plus ou moins adaptés à certains usages (aviation…). C’est un thème de collection qui devient à la mode, car, en bon état, ils sont souvent assez impressionnants et esthétiques. Objet de survie et de nécessité impérieuse dans le danger, ils sont en général très soignés dans leur finition, très costauds dans leur construction et très variés dans les formes et les matériaux utilisés.

Pour ce qui est de notre petit anglais de ce jour, son ancêtre direct, le Flare-Pistol MK I, est apparu en nombre dès 1911 tant les militaires avaient compris l’importance de ce genre d’engins sur le champs de bataille à une époque où les communications radio étaient balbutiantes et le déroulement de fils sur des kilomètres représentait une aventure en soi, surtout exposé au feu de l’ennemi.

Qui dira combien d’hommes en 14-18 se sont fait tués héroïquement pour reconnecter deux bout de fils dans l’espoir d’améliorer un peu la situation de leurs camarades?

Il ne faut pas croire que ce type d’équipement était limité à un tir basique – il servait essentiellement en cas d’impossibilité de communiquer par téléphone plus que pour signaler le début de quelque chose ou une position. La mise en place de codes complexes, basés sur les couleurs et la fréquence de tir, permettait de transmettre des messages assez élaborés notamment en sollicitation d’artillerie ou en indication de mouvements.

La version N°1 MK I de notre pistolet lance-fusée de ce jour était en métal de fer sujet à corrosion – La version MK II était le même mais avec un système de fermeture amélioré et surtout intégralement en laiton. Ce MK II amélioré arriva sur les champs de bataille de France en 1915. 

Au passage, le laiton, matière première des étuis et obus consommés à des centaines de millions d’exemplaires pendant le conflit, devint assez vite (dès début 1916) une matière stratégique à emploi restrictif. Le fait que nos pistolets lance-fusée dans tous les camps aient été jusqu’au bout produits très souvent en laiton (et avec beaucoup de laiton) confirme que le pistolet lance-fusée était un équipement de grande importance aux yeux des militaires de la Grande Guerre.

La version N°1 MKIII * – la notre – apparut, elle, en 1916 et fut produite jusqu’au bout de la guerre. Il était non seulement en laiton mais surtout son canon était allongé et tromblonné avec un décalage d’usinage en épaisseur de canon.

Ce raffinement d’usinage n’était pas du à la possibilité de le détourner de son usage normal pour transformer l’engin en tromblon ou “escopette” de très gros calibre, “pour rigoler”, comme vient de me le suggérer un de mes fils d’un air goguenard en voyant l’engin (le fanfaron est actuellement à la cave et au pain sec pour une petite quinzaine) mais tout simplement pour qu’il ne glisse pas des mains humides des combattants des tranchées, encore plus de nuit, en le rechargeant. Le système permet en effet de tenir l’arme par le canon une fois l’engin ouvert en deux si l’on souhaite se faciliter la vie pour le rechargement. Mais le laiton, surtout humide, c’est très glissant…

A noter l’existence d’un Webley N°2 (et pas N°1) MK1 , plus court, resté en acier, et qui était emporté dès 1915 par les aviateurs du Royal Flying Corp pour signaler les positions ennemies auprès des observateurs d’artillerie. Certains ont tenté de les utiliser pour mettre le feu aux ballons d’observation germaniques avec un succès plus que relatif. Rien ne sera mieux pour cet usage que les premières roquettes de l’histoire, les fusées Le Prieur, invention française de grand avenir et que tout le monde copiera en 14-18 et bien après.

Voilà vous en savez peut-être un peu plus sur les lances-fusée britanniques N°1 MK III en 1914-1918

Notre beau lance fusée N°1 MK III de ce jour est une fabrication de Webley & Scott Ltd London & Birmingham.  Il en existe aussi de chez W.W Greener

Considéré comme des objets à soigner, ils portent comme le notre de très nombreux poinçons de contrôles des pièces et d’acceptation en coté gauche y compris un très beau “broad arrow” d’acceptation dans l’armée de terre au chiffre “18” qui le date indubitablement de 1918. Au coté gauche également  la fière marque de “WEBLEY & SCOTT LTD LONDON & BIRMINGHAM” et le type du Modèle III “étoile”.

Épreuve et acceptation figurent également en canon. Au coté droit la “flying bullet” du Logo de Weybley en ces années glorieuses de sa production et le numéro de série 94 773 – Excellent état nonobstant un petit ‘pet’ en bas de plaquette droite qui ne gène nullement la prise en main. Elles sont en beau noyer, en “bec de corbin” dans la tradition britannique, solides, et au numéro de l’arme. J’ai vérifié !

L’arme est mécaniquement impeccable et je ne doute pas trop qu’elle soit fonctionnelle . Aucun jeu – ressorts bien fermes et percussion très franche.

Carcasse et canon laiton en très bel état avec peu de griffures et encore moins de coups et plaies très répandus sur ces armes puisque le laiton est beaucoup plus sensible au choc que l’acier – Le notre est quasi parfait à cet égard.

Aucune oxydation ou peau d’orange des partie de métal – chien, queue de détente, arceau et levier de fermeture – Aucun jeu nulle part – TBE global. Belle pièce d’histoire.

Cerise sur le gâteau il est attribué en dos de  poignée, et à une unité d’élite. Le “2 RUR II” est la 2° compagnie du 2° bataillon du Royal Ulster Rifles, une unité levée en Irlande du Nord au sein de la communauté protestante exclusivement depuis 1793 contre la 1ière République Française. Cette unité, politiquement très sûre et ultra loyaliste a servi la Couronne dans tout l’Empire. Stationné à Belfast pour les compagnies non en service dans l’Empire, ce régiment avait la particularité d’être directement sous les ordres du War Office à Londres. Très étrillé à la Bataille de Stormberg en Afrique du Sud en 1895, l’unité est des rares à rejoindre le front de France dès août 1914 via son 1er Bataillon. En septembre, il lui reste 6 officiers et 200 hommes sur les 1100 qui avaient débarqués en août. Les champs de bataille des Flandres et de la Somme constitueront son ordinaire durant la Grande Guerre. L’unité y perdra 7000 hommes entre 1914 et 1918 (l’effectif normal d’un régiment anglais en 1914 hors réserve est de 1.800 hommes). L’unité sera dissoute en 1968 dans le contexte compliqué de l’Irlande.

Ces pistolets sont d’une telle qualité de construction qu’ils ont bien souvent servi à nouveau entre 1939 et 1945.

C’est du calibre 4 (quand même!) soit 26,5mm de diamètre – Le calibre est toujours en fabrication pour les fusées. Mais cela reste une arme historique que je déconseille au tir en dépit de son très bel état. On dira qu’il reste encore vert mais à la retraite – Le contraire de moi, quoi !

Arme de catégorie catégorie D2 §i) au CSI : R311-2 « Armes conçues exclusivement pour le tir de munitions à blanc, à gaz ou de signalisation. » – CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.

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