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Beau sabre allemand KOD 89 d’officier de cavalerie – Garde Stern de la Garde prussienne en oreillon pour un officier subalterne de la Garde – Très bonne lame courbe à « langue de carpe » – Dragonne de tenue de sortie pour officier subalterne de cavalerie légère – Vers 1900 – TBE global
Sabres / Glaives / Epées - SwordsBon sabre d’officier de cavalerie de cavalerie légère prussien – Arme d’un officier de la Garde Impériale Prussienne avec son « Garde Stern en oreillon – Vers 1900 – Très bonne lame solide courbe à contre pointe en langue de carpe – Monture bien ouvragée à tête de lion aux yeux de rubis – Monture ayant bien conservé sa dorure – Bonne fusée bien saine avec son cuir et son double filigrane – Bon fourreau d’origine avec un manque de nickelage – Dragonne de sortie pour officier de cavalerie légère en TBE – Très bonne pièce de l’Allemagne wilhelmienne en TBE global.
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Description
Pour l’Empire allemand dans sa phase wilhelmienne et terminale (1880 – 1918), je rencontre assez souvent les sabres d’officier d’infanterie type IOD 1889 à lame droite, les modèles strictement bavarois pour officiers et sous officiers ou les sabres de cavalerie de troupe 1889 ou 1857 pour l’artillerie.
Je vois plus rarement les modèles pour KOD 89 officiers de cavalerie comme celui-ci. Et encore moins souvent une arme de la Garde.
C’est un modèle pour officier d’achat privé (comme chez nous les officiers allemands achetaient leurs armes).
Je ne connais pas le nom du fourbisseur. Je n’aperçois rien sous les oreillons mais je ne vois plus grand chose et je n’ai pas envie démonter ce sabre pour en savoir plus.
De construction robuste, de finition soignée avec ses bracelets de bélière aux couleurs de la garde, je le situe vers 1900.
Il s’agit d’un modèle à lame assez courbe typique de la cavalerie légère allemande (moins courbe souvent pour l’artillerie). La lame se termine en langue de carpe, forme très originale sous nos climats, mais rencontrée assez souvent au tournant du siècle dans la cavalerie germanique.
Notez bien que Maître Flingus, fervent pêcheur n’a jamais pris le temps de vérifier « in concreto » la forme exacte de la langue de ses prises. Mais « on dit comme ça ». Alors je répète bêtement ce que d’autres ont dit peut-être intelligemment. Ou pas. La lame est belle, c’est l’essentiel.
Je suis retourné au Angolia et aux catalogues d’époque. C’est indubitablement un cavalier et pas un artilleur.
Cette lame est très belle et en TBE – bien ferme sur son axe pour un sabre fondamentalement destiné au port quotidien et pas au combat. Aucun jeu nulle part ni en garde ni en poignée.
La garde est à une branche avec la tête de lion (et pas de léopard) Donc il doit avoir des rubis dans les yeux, l’animal. Et ils sont bien là les yeux de rubis. Les deux. Il n’est ni borgne ni aveugle mon lion de 125 ans ou plus.
Le bronze de la monture est finement ouvragé – Ce n’était pas un premier prix du catalogue.
Le dos de poignée, les oreillons, la garde tout est très bien fini et a conservé l’essentiel de sa dorure.
La fusée est en très bon état et a conservé son très beau cuir d’origine bien épais (la mode des galuchats et autres peaux de poisson est venue un peu plus tard sur ces armes et pas chez tous les fabricants).
Elle a aussi conservée son filigrane d’origine à doubles fils torsadés.
Le fourreau nickelé à deux bracelets de laiton, rappelant la monture, est très seyant et c’est une originalité. Il devait, en principe, être noir.
Mais le règlement sur les sabres d’officiers, toujours d’achat privé, en France comme en Allemagne d’ailleurs, laissait beaucoup à désirer. Notamment chez les jeunes officiers qui faisaient souvent preuve de fantaisie. L’état-major fit plusieurs rappels aux règlements au tournant du siècle, y compris sur la hauteur démesurée des pointes de casques à pointes de messieurs les officiers qui atteignaient des hauteurs himalayennes! Sans succès réel. Et toujours de courte durée.
On n’imagine plus le prestige de la fonction d’officier en Europe au début du XX° siècle.
Ce fourreau est en bon état, sans plus, avec un peu de manque de nickelage comme très souvent car c’était assez fragile. Le chromé, plus solide, est bien plus tardif. quelques légres bosselettes vers le bas. Sinon BE.
Et ces originalités combinées (langue de carpe et fourreau brillant) s’expliquent par un autre détail: l’oreillon gauche de la monture indique que ce sabre a appartenu à un jeune officier de la Garde Prussienne. L’oreillon gauche est en effet ornée du « Garde Stern » ou étoile de la Garde avec son aigle (Garde Adler), un peu usé, mais bien lisible encore en sa fière devise « Suum cuique » (Nous sommes toujours tels!).
Cet emblème spécifique et recherché ornait réglementairement les casques, drapeau, tapis de selle, des unités rattachées à la Garde (dont une compagnie de mitrailleurs, les premiers à avoir eu des MG08 – payées sur la cassette personnelles de l’Empereur – et un bataillon d’aérostiers !).
Sur les sabres c’est une fantaisie non réglementaire mais que nombre d’officiers tenaient à faire monter pour se distinguer au bistro si je puis dire.
Comme d’habitude je me tire une balle dans le pied (c’est pas très fort pour un armurier!) avec des photos en MACRO plans qui exagèrent infiniment le moindre défaut! Il n’y a qu’a voir les photos de l’arme dans son ensemble pour voir qu’il est vraiment pas mal mon coupe-choux.
C’est moins courant qu’un sabre de la ligne. La Garde était une unité à au moins 85% nobiliaires pour ses officiers vers 1910 alors que l’on avait pratiqué une politique d’ouverture à la haute bourgeoisie. Y servir contait fort cher.
Ce sabre nous vient avec sa dragonne de service montée sur en cuir – La dragonne de sortie est montée sur tissu – Elle est en assez bon état et ses couleurs qui nous confirment que l’arme a appartenu à un officier de cavalerie du Royaume de Prusse.
La couleur du tasseau de dessous est rose, couleur de tradition de la cavalerie légère et notamment des hussards et qui sera reprise par l’arme blindée (Panzerwaffe) durant la seconde guerre mondiale. Autre confirmation d’une arme de cavalerie.
In fine, une belle pièce de l’Allemagne impériale, peu courante sous nos climats en officier de cavalerie de la Garde et en TBE global.
Idéal pour compléter une collection de sabre de cavalerie européens ou sur le thème de l’Allemagne Impériale avant son entrée dans le premier conflit mondial.
Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire.
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