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Beau sabre cavalerie française Mod 1822-82 – Châtellerault 1893 – dragonne officier – TBE

Sabres / Glaives / Epées - Swords

Beau sabre de cavalerie française – du modèle 1822 modifié 1882 – Arsenal de Châtellerault en janvier 1893 –  bon fourreau à bracelet unique – dragonne d’officier subalterne – TBE

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Description

Beau sabre de cavalerie française – du modèle 1822 modifié 1882 – Arsenal de Châtellerault en janvier 1893 – bon fourreau à bracelet unique – dragonne d’officier subalterne – TBE

Doit encore présenter la star des sabres français ? Ce bon 1822…

Il équipa hussards, chasseurs à cheval, lanciers, chasseurs d’Afrique, spahis, artilleurs à cheval , conducteurs du train, sapeurs conducteurs du génie, gendarmes à cheval, et même, et même … les traducteurs…

Surtout ce sabre fut fièrement porté (et très souvent utilisé!) par l’armée pendant …ben… près de 200 ans en fait : depuis l’intervention d’Espagne en 1823 en passant par nos nombreuses révolutions, la guerre de Crimée, le Mexique la Chine, l’Italie, la Conquête de l’Empire colonial, du Tonkin à l’Afrique, la guerre de 1870, celle de 14 évidement (où il y eu bien plus de combats au sabre qu’on ne l”imagine aujourd’hui surtout en 14) et à la parade bien sûr.  Jusque… maintenant. Il est encore en service dans le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine et même pour les élèves de 2e année de Saint-Cy. Une star vous dis-je !

Notre exemplaire est un sabre d’officier de cavalerie légère – “officier” donc d’achat privé – même si le fourbisseur est allé chercher une lame des plus officielles à l’Arsenal de Châtellerault. Elle est d’ailleurs bien poinçonnées des poinçons de contrôle de l’Arsenal au talon.

Et le fourbisseur est lui  aussi connu. Il a laissé sa marque de fabrique dans un cartouche sur le début du pan creux coté gauche de la lame. Il s’agit de “E. Bidal  3 rue de Richelieu Paris” qui a fabriqué selles, passementeries de luxe, uniformes, casques pour une armée en pleine gloire des années 1880 jusque vers 1925.

J’ai repéré entre l’Opéra et le Quartier Palais-Royal/ Place des Victoires (Triangle rue du Quatre Septembre – Rue de Richelieu – Place des Victoires) au moins 5 fourbisseurs/fournisseurs d’équipement militaires – Sans compter les quatre marchands de décorations militaires présents au Palais Royal. Cela donne une petite idée du poids de l’Armée dans la vie de la nation au tournant du siècle…

On reconnait les sabres d’officier à leur décoration plus luxueuse (branches végétales un peu partout, dorure, initiales…) dont étaient évidemment dépourvus les modèles de troupes qui en revanche étaient matriculés d’un numéro d’inventaire, le même, sur l’arme et le fourreau (alors que pas sur ceux des officiers, c’étaient les leurs !).

Sa poignée est en corne noire du meilleur effet en TBE avec son filigrane bien présent.  Sa monture est en laiton, ciselé et doré. La Garde est à trois branche conforme au modèle. Le sommet du pommeau est gravée aux initiales du propriétaire.

S’il a perdu une bonne partie de sa dorure (elle est souvent partie à 100% sur 80% des armes rencontrées), il est en revanche toujours muni de sa dragonne d’officier subalterne de cavalerie en petite tenue et elle est en TBE. La garde, la mouture et le filigrane sont tous en TBE

La lame est courbe, à pans creux et gouttière – dans sa bonne longueur réglementaire. Le dos est plat avec une gravure un peu affaiblie mais qui reste parfaitement lisible en lumière rasante “Mre d’armes de Châtlt – janvier 1893 – Offer de Cavalerie – Modle 1822″ soit Manufactures d’Armes de Châtellerault – janvier 1893 – Officier de cavalerie –  Modèle 1822”. Pour mémoire toutes ces gravures étaient réalisées… à la main ! Beaucoup de lames de sabre d’officiers ne sont d’ailleurs pas du tout millésimées puisqu’étant d’achat privé les fourbisseurs pouvaient aller se fournir ailleurs que dans les arsenaux et ils l’ont souvent fait.

Le fourreau à été réduit de deux à un bracelet en fer conformément à la modification règlementaire de 1882.

Lame et fourreau son en excellent état – sans coup ni bosse ni la moindre oxydation.- Cravate de cuir d’étanchéité lame/fourreau au talon toujours présente et saine.

Aucun jeu nulle part – arme très solide et saine.

Au final, une excellente arme d’officier, impressionnante, en TBE global – symbolique de la Grande Époque de la Cavalerie française. A avoir absolument sur un mur de son bureau ou d’ailleurs si on aime la chose militaire et l’Histoire de France.

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