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Beau sabre du peu courant Modèle 1923 – Officier d’infanterie – Dragonne et housse de transport – Poignée lame et fourreau en excellent état – TBE+

Armes Blanches/ Edged WeaponsSabres / Glaives / Epées - Swords

Très bon sabre d’officier d’infanterie du peu courant modèle 1923 – Fabrication Coulaux et frères à Kligenthal – vers 1930 – Garde fusée lame et fourreau en excellent état – Très bonne pièce – Housse de transport – Belle arme blanche réglementaire française –  La dernière !

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SKU: 695-23
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Description

1923 …

La guerre de 14 avait tout changé. Pour toujours. Et sans doute encore bien plus pour notre civilisation et pour la France qu’on ne se l’imaginait à l’époque, le nez sur des évènements d’une douleur si insigne et si violente qu’elle faisait oublier tout le reste. Douleur qui n’est pas encore tout à fait “passée” dans le cœur de beaucoup de français encore aujourd’hui.

On regardait déjà les traditions d’un monde qu’on sentait défunt un peu autrement. Même dans l’Armée. Certes la guerre de 14 (sauf en 14 justement) avait fait peu de place aux combats sabres au clair et on pouvait sûrement se passer du sabre comme arme de guerre. Mais la réduire à portion congrue dans les traditions séculaires de l’Armée et de ses Corps relève d’autre chose. Comme d’un début de manque de confiance dans l’avenir qui ne serait plus pareil ou bien en soi…

En 1923, on décida donc de réduire la tradition des armes blanches dans l’Armée à sa plus simple expression. D’en faire un dernier et unique pour tous de sabre (de combat) ou plutôt déjà un premier sabre (de cérémonie). Les têtes étaient encore entre les deux.

Mais on y alla pas par quatre chemins – on supprima définitivement et tout bonnement toutes les séculaires épées qui marquaient la position sociale, les corps et les grades de nos officiers et de nos sous-officiers depuis des temps immémoriaux. Enterrées définitivement après 10 siècles glorieux, les épées. Tout juste bonnes pour Polytechnique et l’Académie. Les apprentis Ministres et les ex-Ministres. Le cirque, quoi !

Pour les sabres, on fit aussi dans le radical (même pas socialiste malgré l’époque). Et on réduisit les modèles de notre armée d’une dizaine au moins à deux. Un pour l’officier d’infanterie et un pour l’officier de cavalerie cavalerie. Les adjudants conservèrent leur antique 1855. Fin de l’histoire.

Pour le modèle, on a pas cherché très  loin. On a fait évolué (un peu) le 1896 dans une forme proche et on a donné la même monture pour les deux sabres, l’infanterie et la cavalerie. Seule la lame diffère avec la lame du bon vieux 1855 d’état major pour la cavalerie. Ça c’est pour les règlementaires.

On trouve quelques 1923 de fantaisie ou de sortie à lame courbe pour les cavalier ou/et à la garde gravée à l’emblème du corps (grenade, corps de chasse…) pour rappeler un peu mieux son appartenance.

Et comme si on avait voulu faire bien attention de ne pas oublier d’où on venait, on a éprouvé le besoin étrange de faire graver sur certain  le mot “Sabre ” en toutes lettre suivi des mentions usuelles (genre  “Sabre …. d’officier d’infanterie modèle 1923 + mention du fourbisseur”)  sur le dos de lame. Des fois qu’on aurait eu l’idée de le confondre avec une fourchette…

C’est le seul cas de la mention “sabre” sur un sabre de nos armées. Les derniers modèles vers 35/38 sont parfois gravés en lettres capitales estampées au lieu des traditionnelles cursives gravées à la main en arsenal. Ces armes ont été à peu près toutes produites par Coulaux, puis surtout par BALP et assez peu par Châtellerault.

In fine ces sabres du modèle 1923 ne sont pas si courants. Bien plus rares que les 1855, les 82 de tous poils et même que les 1896 portant déjà nettement moins courants que les précédents. Pourquoi ?

Dans les années 30/40, on en avait encore des palanquées de sabres inutilisés dans les familles françaises (surtout après 14-18!) et les tolérances qui ont toujours marqué le port du sabre pour les officiers dans nos armées ont du jouer. On venait à la prise d’armes au moins aussi souvent avec le sabre de famille, de son frère qui n’était pas revenu ou celui qu’on avait toujours porté qu’avec le dernier réglementaire. Pour les officiers, il en avait toujours été un peu comme cela. Ils étaient d’achat privé en plus et pas fourni par l’Etat. Les modes ont parfois joué aussi sur la popularité de certains modèles plus que d’autres.

Le résultat c’est que le 1923 n’est pas si courant. C’est d’ailleurs pour moi le dernier vrai réglo français. Le sabre 1961 ( 40 ans après !) ou le F1 (rien que le nom…), c’est plutôt la Renaissance réinventant Rome ou le Phénix sorti de ses cendres ou du bois comme on voudra. Le sabre renaissait une dernière fois donc en 1974.

En fait, le sabre ne veut pas mourir…

Notre exemplaire est un bon modèle des années 30 de fabrication “Coulaux & Cie à Klingenthal France” ce qui est confirmé par la mention, encore gravée, au dos. Objectivement, sa finition est meilleure que celle de beaucoup de 1882 tardifs que j’ai eus entre les mains.

La monture est en excellent état de même que la fusée de corne noire. Le filigrane d’origine est bien présent et bien solide.  Aucun coup – aucune bosse aucun manque sur la poignée.

Conformément à une tradition bien ancrée dans les familles d’officiers, la calotte est monogramée de deux jolie lettres à l’ancienne “JF”.

La dragonne d’officier en petite tenue en cuir est présente et en TBE également. Ça le complémente joliment.

La lame est en parfait état sans manque et non aiguisée. Rien à dire. Juste belle des deux cotés. Cravate de buffle encore présente au talon.

Le fourreau est encore présent et en excellent état – sans coup ni bosse et avec 99,8% de son nickelage d’origine (juste une petite tâche sur le fourreau coté droit). C’est pas courant – bref très très bon aussi.

Cerise sur le gâteau, ce beau sabre, pas si courant encore une fois, nous vient en plus avec sa housse de transport en cotonnade kaki à fermeture “porte-monnaie” qu’on voit rarement sur ces pièces. Elle est en BE+ encore très présentable.

Bref un très beau sabre français, complet de tous ses accessoires, que tous les collectionneurs de réglementaires français devraient avoir dans leur collection car c’est le dernier vrai sabre réglementaire de notre armée. Et vive l’Armée !

 

Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire.

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