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Sabre d’Officier de cavalerie légère Mod. 1822 non modifié 1882 Klingenthal 1831 – 9° Chasseurs à Cheval Fourreau du règlement 1822 – TBE

Sabres / Glaives / Epées - Swords

Beau sabre d’Officier de cavalerie légère du modèle 1822 non modifié 1882 – Manufacture de Klingenthal en janvier 1831 –  au 9° Chasseurs à Cheval – Fourreau du règlement 1822 – Belle lame – Aucun jeu – – TBE

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Description

Beau sabre de cavalerie française – du modèle 1822 non modifié 1882 – Manufacture Royale de Kligenthal en janvier 1831 – bon fourreau à deux bracelets d’avant la réforme de 1882 – TBE

Doit encore présenter la star des sabres français ? Ce bon 1822…

Il équipa hussards, chasseurs à cheval, lanciers, chasseurs d’Afrique, spahis, artilleurs à cheval, conducteurs du train, sapeurs conducteurs du génie, gendarmes à cheval, et même, et même … les traducteurs !

Surtout ce sabre fut fièrement porté (et très souvent utilisé!) par l’armée pendant … près de 200 ans en fait : depuis l’intervention d’Espagne en 1823 en passant par nos nombreuses révolutions, la guerre de Crimée, le Mexique la Chine, l’Italie, la Conquête de l’Empire colonial, du Tonkin à l’Afrique, la guerre de 1870, celle de 14 évidement (où il y eu bien plus de combats au sabre qu’on ne l”imagine aujourd’hui surtout en 14) et à la parade bien sûr.  Jusque… ben…maintenant. Car il est encore réglementaire dans le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine et même pour les élèves de 2e année de Saint-Cyr. Une star vous dis-je !

Notre exemplaire est un sabre d’officier de cavalerie légère – “officier” – donc d’achat privé – même si le fourbisseur est allé chercher une lame des plus officielles à l’Arsenal de Kligenthal.

On reconnait les sabres d’officier à leur décoration plus “luxueuse” (branches végétales un peu partout, dorure, initiales…) dont étaient évidemment dépourvus les modèles de troupes qui eux, en revanche, étaient matriculés d’un numéro d’inventaire, le même, sur l’arme et le fourreau (alors que pas sur ceux des officiers puisque c’étaient les leurs !).

De ce fait, les officiers ne se privaient pas de prendre des libertés de choix des fournisseurs, ornementales ou de lame tout en s’attachant à suivre, plus ou moins vaguement, le modèle réglementaire en vigueur au moment de l’achat. Et souvent de loin… Les aristocrates à double particule, qui ont constitué une bonne partie du corps des officiers de cavalerie jusque 1918 et encore au-delà, ne se privaient pas de recourir à cette liberté qui les singularisaient encore un peu plus et donnent aujourd’hui d’infinies variations pour la plus grande joie des collectionneurs. Au point, qu’in fine, très peu de sabres peuvent véritablement et à juste titre être appelés “sabre réglementaire d’officier”. L’exemple vient toujours d’en haut…

Ces 1822 ont été utilisés largement par les officiers de 1822 à 1940, passant souvent de génération en génération.

Notre exemplaire n’est pas si fréquent en matière de sabres 1822. Car il n’a pas subit la modification réglementaire de 1882 consistant en l’ablation du second bracelet de bélière au fourreau. 80% des exemplaires rencontrés n’en ont qu’un (modif post 1882). Notre sabre datant de la monarchie seconde restauration, et n’ayant pas été modifié 82, il est probable que lui n’est jamais connu les casernes de la III° république.

Sa poignée est une structure classique à fusée bois, recouvert de basane, en TBE ( rare pour un sabre du début XIX°) et avec son filigrane encore bien présent et solide.  La basane mériterait un tout petit coup de cirage incolore de bonne qualité pour retrouver toutes ses couleurs. Sa monture est en laiton, ciselé non doré. La Garde est à trois branches conforme au modèle mais décoré de décors de feuillages du meilleur effet quoique totalement non réglementaires. La garde, la monture et le filigrane sont tous en TBE.

Le pommeau est estampé “C C 9” –

Ces attributions régimentaires sont peu courantes. L’arme a, plus que très probablement, appartenu à un officier du 9° Régiment de Chasseurs à Cheval, descendant du Régiment des Volontaires du Hainaut créé en 1757, devenu Régiment de Chasseurs de la Dordogne à la fin de l’Ancien Régime puis 9° Régiment de Chasseurs à Cheval sous l’Empire et la Restauration. Six colonels commandant l’unité tués entre 1795 et 1813. Il était à la Moscowa où il perd la moitié de ses effectifs à l’assaut du plateau de Gorki. A la restauration, il est de l’Expédition d’Espagne puis de la campagne en Algérie. Un de ses lieutenants-colonels, Randon, deviendra maréchal. Il est en garnison à Bordeaux en 1831.

Belle lame, forgée, courbe, à un pan creux et sans gouttière – dans sa bonne longueur d’origine et sans oxydation.

Le dos est plat avec une gravure bien lisible “Manuf re Rle  de Klingenthal  – janvier 1831? soit “Manufacture Royale de Klingenthal – Janvier 1831”. Pour mémoire toutes ces gravures étaient réalisées… à la main ! Donc toutes différentes. C’est donc bien un Restauration. Moins courant que les Empire ou III° République.

Beaucoup de lames de sabre d’officier ne sont d’ailleurs pas du tout millésimées ou identifiables puisque, étant d’achat privé, les fourbisseurs pouvaient aller se fournir ailleurs que dans les arsenaux, et ils faisait souvent pour des rasions d’économie. Ici, la lame a bien été achetée en arsenal par le fourbisseur sans doute pour mieux se conformer au règlement au moins sur ce point.

Le fourreau est bien en fer poli (pas nickelé) à deux bracelets conformément au règlement de 1882.

Le fourreau est en encore bon état – avec des coups assez classiques en bas de fourreau fréquent sur les armes portés en campagne – La lame rentre sans difficulté aucune dans le fourreau et y est bien maintenue – Pas oxydation – Dard bien solide. BE global. Surtout c’est bien le sien !

Aucun jeu nulle part – arme très solide et saine.

Au final, une excellente arme d’officier, impressionnante, avec une belle attribution régimentaire – et plus si courante dans sa version monarchique dans cet état TBE global – Arme  symbolique de la Grande Époque de la Cavalerie française. Excellente pièce de collection ou à avoir sur un mur de son bureau ou d’ailleurs si on aime la chose militaire et l’Histoire de France.

 

Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire

 

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