Description

On ne présente plus la célèbre firme de Springfield et ses revolvers…Surtout ses revolvers. Mais attendez, que voilà donc ?

Un O.T.N.I – Objet Tirant Non Identifié ! Un semi-automatique en 22LR sortant (vraiment) de Springfield !?

L’aventure de Smith dans le domaine des pistolets semi-automatiques remonte pourtant à loin – à 1913 très exactement. Maitre Flingus était encore jeune alors.

C’est le très ingénieux modèle de poche chambré dans un calibre maison, l’éphémère 35 SW, qui ouvre le bal. Paradoxalement interchangeable avec le 32 acp de chez Browning, qui courait alors déjà les armureries et les grands boulevards depuis près de 15 ans… Une autre époque !

La concurrence était rude et il était loin d’y faire pâle figure. Son système de pédale de sûreté s’actionnait au moyen du majeur, ce qui n’était pas plus farfelu qu’autre chose. Ce modèle se permit l’audace de rester au catalogue jusqu’au milieu des années 1930.

Bref Smith, c’est depuis longtemps de très bonnes armes semi-auto, innovantes, avec les SW 39, premiers 9 para et DA/SA du continent Nord américain ou la gamme des shields et 645 des années 1990. Ne parlons pas des MP qui ont réussi à se placer en numéro 2 aux États-Unis, juste derrière les modèles d’une firme autrichienne commençant par un G.

Que d’exploits méconnus, vous dis-je…

Hélas, même si le marché est relativement ouvert aux propositions de la firme de Springfield, dans la tête du consommateur et de nombreux critiques, les préjugés ont la vie dure : Colt = 1911 en 45ACP et Smith = roulette.

En 1987 sort cette jolie arme, à une époque où le marché des 22 manquait d’innovations depuis les années 1960. Il y avait une carte à jouer. Cette gamme des 422 a fait des émules se déclinant dans de nombreuses versions alliages et inox.

Elle a aussi la faveur de nombreux amateurs de customs. De part le positionnement de son canon, il est possible de monter un gros silencieux sans avoir à modifier les organes de visée. Sa construction entièrement en acier en fait un choix pertinent en matière de durabilité et de fiabilité. Sa platine simple action, en apparence très basique, cache en réalité une excellente conception avec sa plaque de recouvrement (tiens, c’est bizarre, cela me rappelle certains revolvers…).

 

Cet exemplaire a tiré mais il est d’une étonnante fraîcheur et nous gratifie d’un très bon état mécanique et esthétique.

De très belles plaquettes en bois permettent au choix une prise en main classique comme d’autres plus modernes et tactiques, chose rare sur les « petits 22 ». Les flancs de la carcasse sont assez généreux pour y placer très haut les deux pouces, aussi bien pour les gauchers que les droitiers.

Il est même possible de placer l’index de sa main faible sur le devant sur pontet afin de dessiner d’aussi beaux smileys dans sa cible que Mel Gibson dans l’Arme Fatale !

A savoir que son ergonomie peut être totalement modifiée par l’ajout de plaquettes très couvrantes englobant entièrement la main comme sur un DES 69.

L’accès du déverrouillage de chargeur au centre de la poignée est également pensé dans ce sens. La course de la détente est très courte et particulièrement nette. C’est un régal.

L’axe du canon est particulièrement bas sur la main, quasiment dans le prolongement de votre doigt. Ses 4 pouces et demi (12cm) exploitent à la perfection les 12 coups de son chargeur.  Très facile à garnir, on reconnaît le savoir faire de chez Smith.

L’intérieur du canon est en très bon état, pas d’usure excessive – aucune d’oxydation – état miroir avec de belles rayures bien nettes. Hausse réglable bien évidement.

C’est une arme néanmoins légère et particulièrement vivante. Le recul est surprenant pour du 22, il fera mentir ceux qui pensaient s’ennuyer avec.

Véritable bête de somme, il ne rechignera pas devant de grosses séances hebdomadaires. Les cartouches de 22LR restant encore accessibles dans un monde d’inflation armurière non contrôlée, il ne faudra pas s’en priver.

Et c’est encore une vraie fabrication made in USA – pas comme nombre de ses concurrents plus récents aux noms parfois tout aussi prestigieux et néanmoins plein de plastoc…

C’est l’arme idéale pour se faire plaisir et progresser vite. Tant pour le débutant que le confirmé, tout le monde se devrait d’avoir un bon P.A en 22 parmi ses autorisations.

 

Si le 357, c’est pour les p’tits gars, le 22 est un art, un sport et surtout un plaisir en soi dont il est dommage de se priver. Surtout pour un tel tarif avec une aussi bonne arme de grande marque et de très belle construction. Elle plaira tant aux débutant qu’aux confirmés permettant de travailler sur une plate-forme aussi belle que bien pensée !

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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