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Beau Sturmgewehr 44 – MP43 / MP44 / Stg44 – Arme Erma de 1945 – 1er fusil d’assaut de l’Histoire – Non monomatricule mais 100% de la 2°GM – Pas repassé DDR / Yougoslavie – 2 chargeurs 30 coups d’origine – Arme rare et mythique en excellent état – TBE+ – Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT
Armes strictement réservées Export et Services d’Etat / Weapons Strictly Reserved for Export and Government UseBeau Sturmgewehr 1944 ou MP43 / MP44 /Stg 44 – Arme assemblée par Erma à Erfurt au début de 1945 – 1er fusil d’assaut de l’Histoire – Non mono-matricule mais 100% de la 2°GM – Pas repassé DDR / Yougoslavie tous marquages présents saut en crosse – nombreux waffen amt des sous traitant et de l’assembleur – Grendière changée et oxydée mais d’époque – Marteau qve cassé et change mais celui d’origine est disponible – Très bon état mécanique – Très beau canon – Deux chargeurs 30 coups d’origine (un qlw et un fxo encore marqué du prototype – Arme rare et mythique en excellent état – TBE + – Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT– Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT
PRIX : Nous consulter (et seulement si vous êtes en situation légale de l’acquérir…)
English description below.
Description
Le StG 44…
Et dire qu’il avait fallu attendre 1944 pour en arriver là.
Et même avoir un nom pour le désigner. Un nom conceptuel. Concept-père d’une vaste famille : le fusil d’assaut.
Le concept fut tellement bon que notre fameux fusil d’assaut a même réussi à stabiliser un peu les choses dans l’armement moderne individuel jusqu’à nos jours. Car il tient encore la rampe en 2025 notre « fusil d’assaut » qui fit ses premiers pas en 1943.
On ne voit même pas trop ce qui pourrait aujourd’hui le détrôner, même à l’heure des drones, déjà eux-mêmes ravalés au rang de munitions consommables attaquant des groupes de deux ou trois individus…
80 ans de succès pour un concept militaire d’arme individuelle, ce n’est déjà pas si courant.
Le fusil d’assaut est le fils spirituel et l’adaptation de terrain ultime du fusil semi-automatique (FSA). Je dirai, hélas pour lui d’ailleurs.
Car la création du FSA par les états-majors fut en fait un très long chemin de croix qui retarda d’autant la naissance du fusil d’assaut lui-même.
Maître Flingus vous fera une autre fois l’histoire des errements infinis de tous les états-majors, de 1912 (mise au point du FSA Meunier par les français toujours novateurs) jusque 1942 (début de l’entrée sur scène des prototypes du STG44) en matière de fusils semi-automatiques.
Errements déjà tels pour le FSA que l’on ne risquait pas, même par miracle, de donner naissance à un quelconque fusil d’assaut utilisable.
Un fusil d’assaut, c’est d’abord une arme compacte (moins d’un mètre), portable par un seul homme avec son stock de munitions suffisant pour un combat standard, fonctionnant en mode semi-automatique et automatique, et qui reste contrôlable en mode rafale.
Il doit aussi être encore suffisamment efficace dans ce mode rafale pour pouvoir lutter jusqu’à une 40aine de mètres contre des PM de grosse capacité très rapides en cadence (eux sont à 8/900 coups minute). Mais il doit également avoir une portée utile de quelques centaines de mètres au moins (env. 400/500 mètres) pour pouvoir lutter contre des fusils dans la plupart des situations de combat.
Il a même le droit, étant également proche d’un fusil, de jouer accessoirement un rôle de composition dans l’arme de précision.
Voilà.
C’est l’arme longtemps rêvée par tous les combattants de la seconde guerre mondiale pris un jour dans des combats de campagne où de petites unités appuyées par des véhicules cherchent à en encercler d’autres pour se retrouver le lendemain pris dans des combats urbains ou péri-urbains. Avec la même arme.
Mais, pour faire tout cela, et le café en plus, il lui faut une cartouche intermédiaire bien plus puissante que celle d’un PM mais beaucoup moins puissante que les quasi 3 mètres cubes de gaz ( !) générés par une cartouche de fusil standard type, 8×51, 7,92 , 30-06 ou 303.
Damnés mètres cubes de gaz des cartouches standard d’infanterie du XIX° siècle qui ont rendu cauchemardesques la mise au point du Garand ou du SVT-40, loin d’être parfaits (soit trop lourds soit trop fragiles mais qui fonctionnent) et qui ont même directement mené aux échecs type G41 /G43…
On tournait en fait autour du problème de la cartouche depuis le FSA 17 avec sa 8×51.
Car c’est bien pour ne pas avoir voulu entendre parler de cartouche intermédiaire (et nullement du fait de difficultés techniques liées à l’arme) et exiger fanatiquement l’emploi des cartouches « standards » datant de la fin du XIX° siècle, que les états-majors, de 1917 à 1942, ont rendu si laborieux la mise au point du fusil semi-automatique.
Et, par voie de conséquence, celle du fusil d’assaut aussi, puisque, lui, ne peut strictement fonctionner, QU’avec une cartouche intermédiaire!
Pour montrer jusqu’où allait ce fanatisme doctrinal, emprunt d’une conception surannée de la logistique datant d’avant la guerre de 14, je rappellerai que l’on avait du cacher à Mac Arthur que la future (et merveilleuse) USM1 n’emploierai pas la .30-06 (qu’il avait exigé).
On baptisait donc sa future munition élusivement du nom de « 0.30 » ou bien de « .30-M1 » (en accolant le modèle de l’arme) dans les rapports de conception qui lui étaient destinés. Sinon il l’aurait très sûrement tuée dans l’œuf direct notre US-M1 comme il avait tué plusieurs projets concurrents du Garand exactement pour cette même raison decartouche.
Je rappelle également qu’en 1942, quand débutent les essais opérationnels des prototypes du Stg44, les allemands n’étaient toujours pas foutus d’avoir un simple FSA correct (le G41 est surtout une excellente arme pour un musée technique qu’elle n’aurait jamais du quitter).
Même leur « solution » G43 reste une arme de combat globalement fragile et complexe en campagne qui n’a impressionné personne à l’époque n’en déplaise aux thuriféraires du matériels allemands. Tout ça, pour ne pas renoncer, en 1943, à la 7,92 x57 de …1889!
Finalement, après ces circonvolutions et noirs échecs, ce sont les allemands qui finiront par se rendre à la raison et renverseront la table avec le Sturmgewehr 44 : le premier fusil d’assaut véritable de l’Histoire. C’est bien le dur effet cumulés de leurs échecs en FSA et des évidences de terrain qui les contraignit, tardivement, à franchir le cap. Pas la volonté d’innover.
Je ne veux pas ici refaire l’histoire du STG et de sa cartouche de 7.92×33 ou 7.92 Kurz (court), ni de la création du mot « fusil d’assaut » par Hitler lui-même à qui, au passage, on avait également caché le développement de l’arme, ni même de l’emploi opérationnel du StG44. Il y aurait beaucoup à dire aussi sur sa fabrication et sa manipulation. Une autre fois.
Je rappellerai juste deux faits sur cette arme et en profiterait au passage pour tuer « dans le détail » une légende classique de radio-stand au sujet du STG 44.
D’abord, premier fait, l’arme est rare. Et elle l’était déjà à l’époque! Car cette arme révolutionnaire fut assez peu produite.
425,977 exemplaires seulement dont seulement peut-être 300.000 sont allés au combat entre 1943 et 1944. C’est peu. Très peu. A peu près autant que de G43 (402.000 mais eux sont allés plus massivement au combat).
Les 130.000 autres ont été capturés essentiellement par les russes avant même leur envoi en ligne. Ils ont servi (après effacement des marquages III° Reich) en Allemagne de l’Est (DDR) et dans les pays frères (Yougoslavie et République Tchèque) jusque dans les années 70.
Beaucoup ont été aussi revendus à des pays frères plus lointains encore.
On a vu les premiers en Algérie entre 1954 et 1962, puis, après leur revente par la Yougoslavie et la DDR, ils se sont promenés dans la Corne de l’Afrique dans les années 80 et même encore chez les rebelles syriens encore en… 2012!
Je doute fort que beaucoup reviennent chez nous de ces exotiques périples. Et, quand bien même certains seraient « sauvés », dans quel état nous reviendraient-ils ?
Encore détruits ou castrés de nos jours chez nous, les exemplaires survivants avec 100% de pièces d’époque se font très très rares.
Ensuite, second fait, l’histoire du STG 44 semble, in fine, avoir quand même donné raison à ceux qui ne voulaient pas d’armes de ce type. Au motif qu’elles ne tiraient pas la cartouche d’infanterie standard !
Au moins d’une certaine façon et au moins pour l’Allemagne. Je m’explique.
Une des raisons pour lesquelles nombre de STG44 ne virent pas le combat fut bel et bien le manque de cartouche de 7.92 x 33. C’est, en bien plus gros, l’histoire du Meunier 1912 chez nous, testé en ligne en 1916, et de sa cartouche de 7mm dont la logistique, surtout, fit renoncer à l’arme.
Il fallait trouver 86.000 travailleurs supplémentaires pour produire les 1.5 millions d’armes commandées et leurs 200 millions de cartouches intermédiaires de 7.92 x 33 consommées mensuellement au lancement de l’arme. On ne les trouva jamais. Même en recourant à la main d’œuvre concentrationnaire. Et c’est pas bien en plus.
Les 400 millions de cartouches mensuelles planifiées dès fin 43 pour février 1944 (oui, 44 !) ressortaient juste d’une crise aiguë de prise de ses désirs pour des réalités. En février 45, on était revenu à une planification un peu plus réaliste de…110 millions seulement de cartouches mensuelles.
Pour fixer les choses, sur la période courant des essais des prototypes avancés sur le terrain de 1943 à mai 1945, seulement … 822 millions de cartouches de 7.92 x 33 furent produites! Très très loin des productions planifiées.
Fin mars 1945, la troupe disposait d’à peine 274 millions de cartouches avec seulement 69 millions d’autres en stock de disponibilité immédiate.
Contrairement à ce qu’on a parfois dit, le Sturmgewher 44 n’avait donc aucune chance de changer quoi que ce soit sur le terrain. Les réalités logistiques de la guerre sont impitoyables.
La légende maintenant. Mikhail Kalashnikov aurait « copié » le STG 44 pour créer son AK-47.
Ce serait donc vrai « puisque » les deux armes se « ressemblent beaucoup » dans leurs lignes (quoique…) avec leur chargeur courbe, que Hugo Schmeisser (le principal concepteur du STG44) et sa famille ont vécu quelques mois à Ijevsk après la guerre, là où été créée la célèbre AK, que 10.000 pages de documentation technique de l’usine de Suhl sur le sujet ont été embarqués par les soviétiques lors de sa capture et transportées à Ijevsk toujours, et, qu’outre les armes capturées durant le conflit, 50 armes y compris des prototypes de STG-45 ont été aussi expédiées à Ijevsk en 1945 pour démontage et étude.
Hélas, Hélas. Rien n’y fera. Démontons donc l’arme ensemble pour s’en convaincre.
Je passe sur le chargeur courbe qui n’est rien d’autre qu’une nécessité propre à toute arme alimentée par chargeur de cartouches dont les étuis ne sont pas de bords parallèles. Essayez de poser côte à côte sur le sol de telles munitions et vous obtiendrez illico et inévitablement une très belle forme courbe qui vous dessine illico ce que doit être votre chargeur.
Notez au passage que les PM russes utilisaient d’ailleurs des chargeurs courbes au combat, dès 41, bien avant que les allemands ne le fassent avec le STG44. Comme quoi, les apparences générales…
Mais, de façon bien plus édifiante, quand on démonte les armes, on constate qu’elles n’ont juste… à peu près rien à voir d’autres que leur cartouche intermédiaire (la fameuse 7.62×39 russe du SKS 45 puis de l’AK47, sensiblement supérieure à la 7.92 x 33, était déjà née en Russie début 43).
D’abord, le STG44 utilise une complexe culasse à coin basculant contre une culasse rotative dans la AK47. Le beau Mikhaïl a d’ailleurs toujours dit que sa principale source d’inspiration sur ce point là avait été le Garand US, fils lui-même de la culasse rotative du FSA 17 français. Rien à voir avec le STG44 donc. C’est déjà une grosse différence mais c’est loin d’être tout.
Les deux armes utilisent certes un système d’emprunt de gaz avec piston à débattement long. Mais justement c’est une invention russe que l’on trouve déjà sur le SVT-40 (que les allemands seront d’ailleurs contraints de copier pour le G43!). Mais, surtout, surtout, ces systèmes d’emprunt de gaz fonctionnent en plus très différemment.
Le StG 44 utilise un piston à tige fixe et non solidaire de la culasse. Ce piston, indépendant de la culasse, frappe une tige de transmission qui pousse le bloc culasse vers l’arrière. Le mécanisme du StG44 est in fine plus proche de certains fusils semi-auto comme …le SKS 45 du russe Simonov que le l’AK47! Ce concept est beaucoup moins robuste car il réclame plus de pièces et il est plus sensible à l’encrassement.
L’AK47, elle, utilise un piston à tige solidaire directement monté sur le porte-culasse. Comme un bloc. Le piston à gaz de la AK 47 effectue donc un mouvement solidaire et linéaire pour reculer l’ensemble mobile. Il utilise moins de pièces en mouvement indépendantes les unes des autres. Il est de fait moins sensible à l’encrassement et plus robuste.
Mais, encore bien plus important encore à mes yeux, il assure surtout une meilleure étanchéité des gaz qui permet de récupérer plus d’énergie pour faire fonctionner l’arme. Outre le surcroit de fiabilité, il ne faut pas chercher ailleurs la centaine de coups minute de plus de la AK 47 comparée au STG 44 et avec une munition un peu plus puissante en outre.
C’est déjà beaucoup mieux du côté du berger de l’Altaï que de l’armurier, fils d’armurier, Hugo Schmeisser. Et on pourrait s’arrêter là.
Mais il y a encore plus important encore à mon sens. Kalashnikov est un génie de la mécanique pure. Il a eut l’idée fondamentale d’utiliser la carcasse elle-même pour supprimer des pièces.
Dans le STG 44, le boîtier est segmenté en sous-ensembles distincts, chacun ayant son propre logement: la culasse est guidée dans des rails séparés, le ressort récupérateur est logé dans un tube séparé, la partie supérieure et inférieure du boîtier forment deux pièces bien distinctes assemblées ensemble. Chaque chose est bien à sa place, chaque sous ensemble a son boulot à lui, bien clairement identifié. Net comme un village suisse.
C’est très allemand. Et c’est surtout beaucoup de petites pièces rapportées qui compliquent la production et l’entretien.
Il est souvent délicat de comparer le nombre de pièces entre deux armes selon la façon dont on segmente les composants (pièces principales vs sous-composants), mais le résultat c’est qu’un StG 44 c’est 120/125 pièces au total.
Dans le AK47, la philosophie de conception est radicalement différente. Le boîtier de culasse en tôle emboutie (ou même usiné selon les versions) est structuralement intégré à l’arme. Il sert, lui même et directement, de support à plusieurs composants internes. Il assure le guidage du piston et du bloc culasse, le logement du ressort récupérateur, l’ancrage du système de détente. Cela permet de fusionner plusieurs fonctions dans une seule structure rigide.
C’est aussi la source de la légendaire robustesse de la Kalachnikov.
Résultat ? Une AK47 c’est plutôt 75 pièces et pas 120 ou 125…
C’est pas le même monde. Du coup, pas le même monde non plus en production et en fonctionnement. Il n’y a pas photo.
L’AK 47 n’est donc en rien une copie du StG 44 mais le StG44 a eu lui l’honneur d’être la première arme opérationnelle d’un concept nouveau appelé à un grand avenir. Au main des derniers combattants d’un combat gigantesque et désespéré, il est devenu une légende autant qu’une étape majeure de l’histoire de l’armement. Et c’est déjà énorme.
Maitre Flingus a eu la chance de récupérer un STG44 – sans doute dans les derniers récupérables chez des particuliers dans notre beau pays car il n’en reste plus guère. Et encore moins en état de fonctionnement et pas bouffés de rouille.
C’est du A2 donc vous ne pouvez pas l’acheter et il partira à donc l’export. Je préfère le voir quitter notre beau pays pour des cieux plus cléments pour lui que de lui réserver le sort affreux de nombre de ces frères et même si je gagne moins d’argent.
C’est un beau spécimen 100% germanique d’époque. S’il n’est pas mono-matricule, il est 100% d’époque non modifié. Tous les poinçons sont là, non effacés. Il n’est pas passé ni par la DDR ni par la Yougoslavie.
Pour ce qui est des pièces il faut savoir que le STG 44 était le produit d’une industrie de guerre hautement fragmentée, reliant des centaines de fournisseurs à travers l’Europe occupée ayant pour beaucoup leurs propres marquages et codes.
Son succès technique contraste avec les conditions brutales de sa production (travail forcé à Mathausen notamment ).
Mais c’est ce qui explique qu’on trouve plusieurs waffen amt sur ces pièces car celles-ci étaient souvent estampillées « bonnes pour le service » par des contrôleurs militaires dans leur usine de fabrication d’origine avant expédition vers une autre entité d’assemblage final de l’arme qui, elle, signait le boitier.
Quatre entités ont assemblé le STG 44: C.G. Haenel à Suhl, Mauser-Werke à Oberndorf, Steyr-Daimler-Puch, en Autriche, et Erma-Werke à Erfurt.
Le notre est en code « MP44 » et « af/45 ». C’est donc une arme de chez Erma (code « qlv » en dessous de boitier haut), probablement de vers février 45. La carcasse vient de chez Merz-Werke (code « cos » en boitier haut toujours), le tout avec le bon Wafen amt WaA280 de Erma qui marque l’inspection finale de l’arme.
Le canon est bien marqué aussi au Wafen amt WaA280 ce qui témoigne à nouveau d’un assemblage de l’arme chez Erma alors que les canons étaient fourni par Rheinmetall-Borsig à Düsseldorf. Il est bien aussi marqué « MP44 » en boitier (partie dite inférieure celle qui bascule vers le bas).
A noter que la mention MP44 a été utilisée jusqu’au bout chez Erma et à la fin concomitamment avec STG44.
Dans cette configuration « MP44 » j’ai trouvé des armes Erma allant du numéro de série 108af/45 au code 3863af/45 et des armes marquées « Stg44 » dans des numéros de série allant de 1095af/45 jusque 7764/af45 … Conclusion? C’était le foutoir.
Le bloc détente porte en extérieur sur la carcasse le Waffenamt 21 de Württembergische Metallwarenfabrik, entité spécialisée dans la fabrication de ces pièces sensibles sur une arme automatique. A noter que même dans ses sous-groupe (bloc détente par exemple) de nombreuses pièces venaient encore d’autres fabricants ! On y trouve aqr, ce, v, qv, fxo, pa, cnd et d’autres…
La seule pièce que j’ai du changer sur cette arme est le marteau dont le sommet était brisé, lui avec un joli « qve » de chez Karl Walther, Zella-Mehlis. Je l’ai changé pour un beau et moderne marteau de chez Sport Systeme Dittrich, les meilleurs. Je vendrai le marteau brisé avec l’arme qui est alors 100% seconde guerre mondiale. La grenadière a été changée aussi mais pas par moi. Elle porte d’anciennes traces d’oxydation mais est d’époque aussi.
Bref arme 100%, 2° GM quand même. C’est peu courant car ces armes ont subit de nombreux remontages après guerre.
L’arme est globalement en TBE même si pleine de rayures et autres marques de manupilation qui sont bien évidemment très accentuées par mes TRÈS gros plans. Mais comme cela vous savez tout.
La crosse dont je n’ai pu déterminé le fabricant est une bonne lamellée-collée d’époque et non un remplacement moderne ce qui est très fréquemment le cas – Elle est d’un numéro différent du boitier (mais même numéro en attache de crosse) et la bretelle type 98 est au modèle.
L’arme fonctionne mécaniquement impeccablement. Armement et percussion sont bien nette avec des ressorts d’origine ayant peu servis. Idem à la portière d’éjection.
Son canon est très beau avec de très belles rayures. Quasi neuf ! C’est rare aussi.
Si l’heureux acquéreur étranger de cet arme veut jouer avec il ne devra pas oublier que ce dernier était donné pour 100.000 coups maximum. La 7.92 Kurz, ça use, ça use… Mais, là, il a tout son potentiel – Superbe et peu courant aussi.
L’arme sera livrée avec deux chargeurs d’époque de deux modèles et fabrications différentes. Le premier est en parfait état avec 95 % de son bronzage d’origine et d’époque au marquage « qlw » de Adolf Grohmann & Sohn et MP44 + Wafen Amt 892.
Le second est débronzé avec des traces d’ancienne oxydation mais il est parfaitement fonctionnel. C’est un beau « fxo » (Haenel) au Wafen Amt 37. Surtout, c’est un modèle rare et très précoce. Il est encore marqué « MKb 42 u. MP43 » du nom du premier prototype MKb 42 testé sur le terrain. C’est, en soi, un objet de collection.
A noter que le bouton de libération de chargeur est bien aussi du type tardif non quadrillé.
Erma a assemblé environ 104.000 MP44/StG44, avant que la ville ne soit prise par les Américains le 10 avril 1945 – Située in fine en territoire d’occupation soviétique, l’usine a été in fine démantelée par ces mêmes soviétiques en 1948.
In fine une arme mythique, en très bon état, avec des pièces d’origine 2° GM et un summum de collection pour un amateur éclairé dont la legislaation permet la détention de ce type d’arme. Le premier fusil d’assaut de l’histoire. Une rareté Flingus qui se fera de plus en plus rare encore hélas.
PRIX : Nous consulter (et seulement si vous êtes en situation légale de l’acquérir…)
Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT – Nous consulter pour vos formalités export.