Menu
Vendu !
0,00€
Belle carabine japonaise HOWA M.1500 – Cal 243 winch – Lunette Nikko Sterling Platinium 6x16x44 – Mécanique et conception au top – Matériaux modernes et qualité de production remarquable – Ensemble 100% Made in Japan pour une excellente arme de chasse et de tir – État neuf !
Armes Longues de catégorie CLe coin du chasseur...
Très belle carabine HOWA M.1500 – calibre 243 winchester – monture polymère avec grenadières – excellente mécanique – Ajustements parfaits – Magasin à charnière 5 coups – Belle plaque de couche et recul limité – Canon neuf en acier chrome Molybdène supérieur – Accompagnée d’une lunette Nikko Sterling Patinium 4-16×44 Made in Japan aussi – Le meilleur des deux mondes de la chasse et du tir longue distance dans une qualité irréprochable et un ensemble prêt au tir – Arme modulable avec nombre d’accessoires et bedding disponibles à tous les prix – Très belle occasion complète et à l’état de neuf pour se faire plaisir !
Vendu !
Description
Chasse et tir longue distance n’ont jamais été aussi unis que sous la bannière d’excellence de Howa.
Le Japon et les armes à feu, c’est une longue histoire d’amour.
Depuis les premières arquebuses débarquées des navires portugais en 1543 sur l’île de Tanegashima (histoire sur réaliste et 100% made in Japan que je vous raconterai une autre fois) jusqu’à la création d’armes de loisirs utilisant des répliques ultra-réalistes à gaz ou électrique dans les années 1980, les japonais n’ont jamais cessé de faire des armes de classe.
En effet, si le samouraï reste associé à son “tachi” (ancêtre du fameux “katana”), dès la seconde moitié du XVIème siècle il n’est plus possible de gagner une bataille digne de ce nom sans arquebusiers. Ils se distinguent par le port du sabre tranchant vers le bas afin que l’extrémité ne soit pas en contact avec le sol lorsqu’ils sont à genoux pour tirer sur plusieurs rangs.
C’est grâce aux arquebuses à mèche que le Shogun Tokugawa est établi en 1603 et met fin à l’ère Senkoku. Les vieux sabre tachi se civilisèrent pour devenir les katanas que nous connaissons tous actuellement, le pays fût fermé à tout échange extérieur jusque vers 1850 et la possession d’armes à feu sévèrement encadrée.
A partir de 1867, sous l’ère Meiji puis Showa, l’effort industriel et les choix d’armement faits par le Japon montrent clairement un grand intérêt pour la technique et ce qui se fait de mieux. Le Japon Impérial importe et expérimente d’abord des Enfield 1853 à piston et des Chassepots à cartouches papier, qui serviront lors de la guerre de Boshin qui verra la fin des derniers samouraïs avant d’adopter sa première arme 100% nationale le Murata type 13 en 1880.
Équivalents de nos bons vieux fusils Gras, bien que le ressort de culasse soit placé dans le levier droit à l’instar des fusils Hollandais Beaumont, ces armes seront forts appréciées et resteront utilisées jusqu’à la guerre russo-japonaise de 1905 avant de devenir des armes de chasse très populaires contribuant à populariser cette activité au sein de la classe moyenne naissante.
Ses successeurs, les Arisaka type 30, 35 et 38 sont considérés parmi les meilleurs fusils à verrou de tous les temps. Copié-collé de Mauser 1896 pour certains, meilleure variante existante pour d’autres, ce sont d’excellentes armes. Et Maitre Flingus peut déjà fièrement vous annoncer l’entrée en stock au printemps d’un bel Arisaka type 38, arme peu courante sous nos climats.
La défaite et le désarmement exigé dans l’après seconde guerre mondiale sont un véritable traumatisme pour la nation guerrière qu’est le Japon. Son âme samouraï millénaire est touchée à mort. Et pas que son âme. Des siècles d’histoires, sous formes de sabres des familles les plus vénérables, de tanto, d’arquebuses, d’armures et de modernes pistolets Nambu partent dans les duffle bags des G.I pour les USA.
Pour ce qui reste au Japon, il existe de terribles images de monceaux de katanas multi-centenaires mis en masse dans le feu des forges pour destruction. Il fallait extirper le militarisme japonais de tout ce qui pouvait le représenter ou le symboliser. La guerre de Corée et la rivalité avec l’URSS vont donner aux troupes d’occupations des missions bien plus étendues Leurs bases arrières japonaises permettent de gérer approvisionnement en munitions, réparation des armes endommagées et toute la logistique propre aux armées modernes ainsi qu’un tourisme militaire extensif des jungles d’Okinawa aux neiges de Hokkaido.
Mais le Japon ne reprendra la fabrication d’armes individuelles que très très progressivement à partir des années 60/70, souvent en sous traitance ou par délocalisations de fabricants américains notamment comme Winchester ou pour la fabrication de fusils de chasse comme SKB (Shigyo Sakaba) pour Ithaca. Les japonais se distingueront par des productions, certes limitées en volumes et sous contrainte d’une législation désormais des plus restrictives au monde, mais toujours de grande qualité, marquées par un soin patient dans les processus et une obsession maniaque du détail.
Et puis Maitre Flingus n’oublie pas non plus leur contribution majeure à la création du marché des pseudo-armes et de l’airsoft grâce à l’excellente marque Tokyo Marui qui lui faisait encore courir les bois de Bourgogne à plus de 50 ans passés dans des parties endiablées avec ses fils et amis à coups de milliers de billes de 6mm (biodégradables bien sûr!) …
Née en 1907, la compagnie Toyoda se lance dans un premier temps dans l’industrie textile produisant des machines à tisser pour tout le pays. A partir de 1932, effort de guerre à venir et nationalisme ambiant poussent la firme à amorcer son entrée dans le domaine de l’armement en produisant des munitions, des pièces d’aviation et des fusils Arisaka.
En 1936 Toyoda prend le nom Howa Heavy Industries Ltd et participe activement à la production de guerre. Puis vient 1945 et sa série de deux éclairs aveuglants qui mettent fin à la partie. La firme retourne alors aux machines textiles dans un Japon sous tutelle et à reconstruire.
A partir de 1954, pression de la guerre froide obligeant, la firme répare puis refabrique pour le compte des forces d’occupation US puis d’auto défense (nom actuel de l’armée japonaise) de très nombreux fusils Garand et carabines USM1. Ces armes sont aujourd’hui très recherchées pour leur excellente qualité de fabrication. Il est assez cocasse de remarquer que la Japon avait, déjà du temps de la guerre, tenté de fabriquer ses propres Garand, mais sans autorisation des américains. Disons juste que la production post 1954 se faisait dans un contexte plus “apaisé” entre les deux nations…
Avec le choc pétrolier, l’essor des pays asiatiques, et un cours du Yen favorable, il devient intéressant de faire produire de très nombreuses armes sous licences avant de les faire revenir aux États-Unis. Winchester, Browning et même Smith&Wesson profitent de cette opportunité et de la qualité de travail des ouvriers et ingénieurs japonais. De la délocalisation déjà plus ou moins heureuse notamment pour les ouvriers de Pennsylvanie et du Connecticut et répétition générale d’une autre bien plus radicale qui viendra 30 ans plus tard.
Pendant ce temps, Howa produit des fusils semi automatiques et des lance-grenades de sa propre conception pour les forces d’autodéfense japonaises, armes de qualité mais jamais exportées du fait de la Constitution du pays. Au début des années 70, elle produit aussi des ArmaLite AR-18, version alternative de la M16 de Colt. Elle produit également des armes civiles pour Mossberg et Weatherby. Et ne se contente pas de copier les plans fournis par les donneurs d’ordre américains : le fusil à pompe modèle 1000 de Smith&Wesson est… de conception Howa!
En 1979 Howa sort une carabine à verrou, la Howa 1500, qui va devenir une référence dans sa catégorie. C’est notre arme de ce jour. en calibre 243 Winchester.
Bien que très différente dans ses formes, elle est, dans son concept, une digne héritière des bons vieux fusils Arizaka. Bref une synthèse de tout ce qui s’était fait de mieux en qualité dans le Japon d’avant guerre agrémenté d’une généreuse dose de bon sens et d’adaptation pour sa transformation moderne. Fort appréciée dans le monde la chasse et du tir, elle connaîtra aussi une carrière dans les équipes de tireurs d’élite de la Police Japonaise et dans l’équivalent local du Raid et du S.W.A.T. Un excellente arme donc.
Le calibre 243 possède de très nombreux avantages. Construit sur base du 308, les composants sont faciles à trouver. Si le 308 est bon à tout, ce petit cousin n’a en rien à rougir. En France, il aura la chance d’être disponible partout avec une multitude d’ogives différentes pour tous les usages. Sa rasance en fait un véritable crack du tir moyenne et longue distance, se révélant souvent moins coûteux à acheter comme à recharger, avec moins de recul et tout étant plus perforant que le 308. Sa puissance n’est pas à prouver: en Écosse, de superbes cerfs en sont victimes chaque année. Question de placement. Bref un prince de la frappe chirurgicale pour qui sait tirer.
Cette Howa 1500 ne fait pas dans le superflu. C’est une carabine d’ascète, très japonaise dans son style. Elle n’a qu’un seul but, transporter votre ogive exactement là où vous l’avez choisi. Que ce soit à la chasse comme au tir de 0 à 700m.
Élément plus que bienvenu, une plaque de couche en caoutchouc souple spécial d’une épaisseur de plus 3 cm vous met tout de suite dans le bain. Alliée au 243, votre épaule sera en confort. Un piton en tranche de crosse attend un éventuel anneau de grenadière de votre choix si vous décidez de la promener à dos d’homme. On sent de suite la qualité.
Le fût et la poignée semi pistolet sont quadrillés façon peau de raie (normal pour une japonaise!) avec un résultat très réussi tant esthétique que fonctionnel. Une fois que l’on tient sa position, impossible de la perdre. Elle ne glissera pas entre vos mains. La matière synthétique de la crosse et du fût est vraiment de qualité supérieure avec un touché peau de pêche des plus agréables.
Le boitier de culasse est particulièrement bien dimensionné, “over build” diraient les américains, pour un calibre comme le .243. Normal, me direz vous. Le boitier de la Howa 1500 est basée sur le boîtier Weatherby Mk V dont la réputation n’est plus à faire : ouverture du levier à 90°, fluidité magistrale des ajustements, verrouillage type Mauser à trois tenons. Le levier d’armement fait en effet aussi office de tenon de sécurité de culasse empêchant à la fois toute ouverture intempestive tout en permettant de gérer toutes les situations en affût.
Sureté désactivé (prête au tir) et culasse armée en position de sécurité, la laie qui se présente est suivie? Qu’à cela ne tienne. Une simple pression sur la détente ramène le levier d’armement en position basse et sans aucun danger de faire partir le coup. Dans la même configuration, vous choisissez de saisir l’opportunité qui passe sous forme d’un beau brocard? Vous poussez un cran au dessus et vous rabattez. Le coup partira à la première pression sur la détente. Le tout dans un fonctionnement mécanique irréprochable. La classe nipponne.
Le bouton de sûreté manuelle est lui très bien placé si c’est l’option que vous retenez. A portée de pouce immédiatement. Avec une position ne bloquant que la détente et une autre bloquant détente et culasse. Très bien pensé.
Niveaux accessoires et choix de pièces, nous sommes sur le même registre qu’un Glock ou AR15. Il est possible grâce à cela de bénéficier d’un large choix de crosses et de châssis différents, permettant d’alterner la configuration de l’arme chasse ou TLD en fonction de son usage tout en conservant les mêmes manipulations et la même canonnerie.
A noter, le montage de deux supports de rails picatinny acier de part et d’autre de la fenêtre d’éjection. Howa pense à tout.
Le levier en lui même se manipule du doigt. C’est bluffant. Qualité japonaise. Comme si si la culasse était montée sur roulements à billes. Il vient se placer pile poil au centre du pontet, permettant un accès direct avec l’index.
La détente est striée tandis que son mécanisme est d’une douceur et d’une netteté remarquable, avec une course très courte digne des plus belles carabines britanniques dont le prix est suivi de quatre zéro. Même à 700m, elle n’aura peur de rien.
Point qui touche particulièrement le cœur de Maître Flingus: la trappe de magasin est montée sur charnière, comme sur les plus beaux mauser exports du début du siècle. On reconnait ici au passage un système de chargement culasse ouverte similaire au système de l’Arisaka 38, preuve de sa conception très nipponne.
Un tel dispositif sur une arme possiblement orientée chasse offre un confort d’utilisation et une sécurité de manipulation incomparables. En un geste, toutes les cartouches du magasin sont dans votre main. Pas de pièces qui se perdent, pas de culasse à manipuler pour décharger son arme et le tout se remonte immédiatement sans avoir à chercher ce que l’on fait.
On peut néanmoins remplacer cet excellent magasin par des chargeurs amovibles 5 / 10 coups selon les calibres. Le magasin standard comme le notre est en 5 coups.
Le canon est un des atouts de notre japonaiserie. Il n’est pas revêtu de chrome. Il est directement dans un alliage d’acier chrome molybdène japonais de la meilleure qualité. Et bien évidemment en parfait état. Les rayures sont superbes.
Le bronzage de l’arme est resplendissant, de très belle qualité et présent à 99,99%. Juste une toute petite tâche nettoyable au dessus de la mention du calibre à peine visible sur les photo et quelques micro griffures accentuées par mes gros plans en lumière rasante mais indécelable en réalité et que je signale donc pour être complet. Esthétiquement parfaite ou quais parfaite. Garantie Maître Flingus.
La bouche est en très belle état, sans fioriture. Elle se prêterait volontiers à réaliser un filetage pour y monter le silencieux le plus adapté à votre usage.
Cette très belle carabine est vendue déjà accompagnée d’une sympathique lunette Nikko Stirling Platinium 4-16×44. Grossissement de un à quatre. Réticule illuminé en forme de croix. Lunette en excellent état. Il s’agit d’une configuration très polyvalente plutôt orientée chasse à l’aise en battue comme à l’affût mais sans aucun problème pour du tir à 3 ou 400 mètres.
On est donc sur du 100% qualité japonaise sur notre arme.
Voici donc une très belle arme moderne de qualité qui comblera plusieurs passions, voir pire, vous fera sombrer dans d’autres tout aussi prenantes !
En 2020 aux USA, la Howa 1500 était toujours la troisième carabine la plus vendues du pays pour une arme sortie en 1979. Il y a bien une raison…
Il est loin le temps où armes de chasse et de tir étaient semblables. Et pourtant cinq siècles plus tard, c’est bien l’excellence de la qualité Howa qui nous mène à nouveau vers ce concept. Une arme sobre mais technique, utilisant les meilleurs matériaux, d’une fabrication irréprochable, ultra précise, d’une solidité à toute épreuve et dont le calibre permet de quasiment tout faire dans un budget réduit et trouvable absolument partout.
Une très belle occasion d’une arme déjà équipée, de grande qualité et à l’état de neuf juste pour se faire plaisir !
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
****************************************************************************************************************************************************************
Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com