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Belle épée XVIIIe “à la mousquetaire” – vers 1740 – acier avec incrustations or et argent – intouchée – lame de 77 cm – pièce rare et fonctionnelle – Pour briller à Versailles ou chasser les malandrins ! TBE-

Sabres / Glaives / Epées - Swords

Belle épée d’époque Louis XV – dite “à la mousquetaire” – vers 1740 – monture entièrement en acier avec incrustations d’or et d’argent – décors à l’antique de fruits et de cariatides – très beau filigrane – beau pommeau avec quelques usures et bon rivet – lame hexagonale puis losangique – décorée à l’or, pas de plaquage ou de dorure à l’or, c’est du massif ! – Superbe pièce de collection qui témoigne du savoir faire des artisans français du milieu du XVIIIe siècle et de la volonté de posséder une véritable arme d’apparat qui soit aussi de combat.

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SKU: 526-23
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Description

Si l’arme iconique du guerrier franc à qui il a donné son nom, bien avant de devenir le symbole d’un régime de rencontre, est une hache, c’est bien l’épée qui a construit la France depuis cette lointaine époque sur près de neuf siècles.

C’est pas moi qu’il dit, c’est Charles de Gaulle qui le formule comme ça au début de l’indispensable “La France et son Armée” justement. La France est un hexagone parce que le sang des soldats français l’a construite comme ça. Aucune autre raison. Le pays des francs devant rester le pays des hommes libres, le tragique de l’Histoire ne laisse guère d’autres choix que de sortir la lame assez régulièrement.

L’épée est une prouesse et un symbole. Elle fait son homme, sa liberté et l’opportunité de le rester. Pas un gascon ne vous dira le contraire !

Or, porter l’épée, c’est aussi accepter des responsabilités. Dans les vieux ouvrages de chevalerie, du temps des croisades, le chevalier ne devait pas la brandir par orgueil ou pour lui même mais pour son Seigneur et le faible sur lesquels il devait veiller.

C’est en ce sens qu’il était voué à des taches non-avilissantes (telles que charpentier comme Joseph ou bien armurier comme votre serviteur) afin d’être toujours prêt à lutter pour la foi, le roi et tous ceux qui méritent d’être protégés. Le symbole a duré longtemps tant il était fort. Et il demeure encore dans quelques écoles et académies en charge de défenses plus intellectuelles mais tout aussi nobles. L’épée, encore une fois, reste surtout un symbole de responsabilité.

 

Nous sommes ici face à l’épée à la française dans sa plus pure et belle expression. A la fois élément du costume de cour, elle pouvait se faire mortelle et défendre l’honneur de son propriétaire. Et on les sortait asse vite à l’époque.

J’avais une vieille professeur qui répétait sans cesse qu’après 1700 et l’époque Baroque, les hommes n’étaient plus tout à fait des hommes… Cette épée a du appartenir à un des derniers, un peu avant 1740, dans la première moitié du règne du roi Louis le Bien Aimé,  Bien aimé qui finit si détesté. Que voulez vous? Il avait grandement manqué aux devoirs de défense de la Patrie qui lui incombaient et le petit peuple ne s’y trompait pas. Comme toujours.

Voici donc une belle épée nobiliaire d’apparat et de défense.

Le rivet qui termine son pommeau est de belle constitution, solide comme il faut. Il est rare de trouver des armes de cette période qui n’ont pas subi plusieurs remontages.

Le dit pommeau, tout en fer incrusté d’argent, est réalisé à l’ancienne par martelage sans soudure, comme savent encore le faire les maîtres graveurs de Liège. Une telle réalisation coûterait de nos jours plusieurs milliers d’euro ! Les motifs de raisins, répondant à ceux de la garde sont encore bien visibles.

Une simple branche en fer relie le pommeau à la garde. Cette dernière, décorée sur le thème antique de l’abondance par incrustation d’or d’une corne de la chèvre Amalthée ayant nourrit Zeus, roi des dieux, dans sa jeunesse. Sur son autre face, tournée vers l’adversaire, un personnage féminin, réalisé en argent, déverse deux coupelles de fruits.

Le soin apporté à la réalisation de cet objet est tout simplement bluffant. Si seulement elle pouvait me parler de son premier propriétaire et aussi me permettre de serrer la main de l’artisan qui lui a donné naissance, quel bonheur ce serait…

Un tel ensemble entièrement réalisé en fer est rare. En effet, de par sa dureté et les températures que son travail exigeait, il n’était pas à la portée de tous les ateliers. Les limes étaient des outils précieux, dont la recherche, pour les produire en série, était un des grands enjeux de l’époque des Lumières. De plus chaque monture en fer devait être réalisée à l’unité à la main. Impossible de faire un moule réutilisable plusieurs fois.

En parlant de main, ce qui surprend lorsqu’on la saisit, c’est que tous les éléments de sa garde, qui n’étaient plus que symboliques ailleurs , sont ici parfaitement fonctionnels. Sa fusée courte fait sens une fois chaussé le pas d’âne se trouvant derrière son double pontât. Chose rare, ils sont réellement fonctionnels et pas là uniquement pour la déco !

Aucun jeu nulle part.

Le filigrane en acier qui complète cet ensemble est à la hauteur. Pas moins de quatre couples de fils de diamètre différents le recouvrent. Encore tendus,même s’ils ont glissés, ils ont pratiquement pas bougé en 300 ans. Ils se terminent comme c’était la mode du temps, par de jolies couronnes tressées. Les traces d’usures, ainsi que la régularité de leurs sections amènent à penser que ce filigrane est d’époque et n’a pas été remanié, comme trop souvent. C’est très rare.

S’il vous plaît, il est parfois important de laisser ces armes dans leur état de découverte et ne pas chercher à tout prix qu’elles brillent attachées aux murs !

Sans une belle lame, que serait une épée ?

Celle-ci ne démérite pas. D’une longueur respectable de 77cm, son fort est de section hexagonale, avec deux faces tranchantes lisses, puis couvertes de trois fines gouttières, encadrant une face centrale décorée d’or incrusté, reprenant des motifs végétaux, mixtes d’agapanthes et de grappes sur une quinzaine de centimètres. Au delà, la lame repart en un plus classique profil en losange, légèrement creusé.

La pointe est encore belle, quelque peu émoussée, mais comment le lui reprocher après une si longue carrière ?

 

Si vous souhaitez partir pour les guerres “en dentelles”, qui furent fort sanglantes en vérité, n’hésitez pas. Maître Flingus a de quoi vous armer efficacement, sans que ce soit au détriment de votre élégance !

Tricorne visé sur la tête, voilà de quoi affronter autant les rivalités entre courtisans que les féroces Iroquois de la Nouvelle-France !

 

 

Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire.

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