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Belle et rare Carabine Starr de cavalerie modèle 1858 – Guerre de Sécession – Au 1er d’Arkansas – cal. 54 à bloc basculant – utilisée par la Défense Nationale en 1870 – Et le moule est fourni avec l’arme ! TBE !

Armes longues de Catégorie D

Rare et belle carabine de cavalerie nordiste de la Guerre de Sécession – Starr modèle 1858 à bloc basculant et à cartouche papier de calibre 54 – rare attribution au 1er régiment de cavalerie d’Arkansas – utilisation par la défense nationale en 1870/1871 – TBE mécanique et général – Très bonne pièce.

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SKU: 637-23
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Description

Une rareté sous nos climat, surtout dans cet état…

La carabine Starr modèle 1858 a lourdement participé à la guerre de Sécession dans les unités de cavalerie nordistes.

Tout en poursuivant le développement de ses excellents revolvers double action (supérieur au Colt 1851!), Ebenezer T. Starr le deuxième fils de Nathan Starr obtint en 1858 un brevet pour une carabine à percussion à chargement par la culasse et à bloc tombant utilisant une cartouche papier au calibre 54.

Le fonctionnement est ingénieux et novateur en 1858, à une époque où la plupart des armes se rechargent par la bouche. Après avoir armé le chien, le levier de sous-garde est actionné vers le bas et l’avant, cette action permet au bloc de culasse articulé de descendre exposant ainsi la chambre dans laquelle ont peut insérer la cartouche papier préparée à l’avance. Le levier est alors ramené vers l’arrière pour refermer l’arme, laquelle sera mise a feu par l’intermédiaire d’une amorce classique. 

La cartouche papier de calibre 54 est pourvue d’une balle en plomb de calibre 555 d’un poids de 444 grains propulsée par 62 grains de poudre noire.

C’est notre arme.

Cette arme, testée à la fois par l’armée et par la marine Américaine, en 1858, fut considérée comme supérieure a la carabine Sharps alors en fabrication et adoptée.

Afin d’assurer la fabrication de ses différentes armes légères, Ebenezer Starr fonda la Starr Arms Company en 1857. Les fabrications étaient assurées par l’usine de Binghamton. En plus des différentes commandes de révolvers en calibre 36 et 44, la compagnie reçut du gouvernement en novembre et décembre 1861 deux contrats portant sur la fourniture de 10.000 carabines 1858 au prix unitaire de 29$ ainsi que de 50.000 mousquets à percussion. L’usine de Binghamton étant saturée par la fabrication des revolvers, il fut décidé de construire une nouvelle usine à New York afin d’assurer la fabrication des armes longues. Mais c’est justement la construction de cette nouvelle usine qui occasionna des retards dans la production de la commande de 1861 et finit par emporter cette belle aventure capitalistique

D’annulations de commandes pour retards en commandes supplémentaires de la variante à cartouche métallique de la même carabine Starr, environ 25.000 carabines Starr furent produites entre 1858 et 1865  y compris la seconde version à cartouche métallique introduite à la fin de la guerre.

La fin de la guerre de sécession entraina la fin des contrats publics qui entrainèrent à leur tour la faillite de la société en 1867.

Au cours de la guerre de sécession, la carabine Starr fut utilisée par un grand nombre d’unités de cavalerie nordistes.

La fin des hostilités et la réduction du nombre de régiments de cavalerie entraîna le stockage de la totalité des carabines Starr subsistantes, les unités  de cavalerie non démobilisées après la Guerre étant équipées en totalité de carabines à répétition Spencer.

L’ensemble des armes stockées furent revendues à des marchands civils entre 1865 et 1876 soit plus de 15.600 armes dont prés de 3200 à cartouche métallique.

Certaines furent vendues par ces marchands à la Défense Nationale française pendant la Guerre de 1870 qui achetait tout ce qu’elle pouvait trouver pourvu que cela tire sans se soucier assez de la cohérence des approvisionnements, de celle de l’équipement des unités ou bien même de la gestion logistique des différents calibres.  Notre exemplaire est probablement une ultime survivante de ces achats d’urgence français .

Les derniers stocks de carabines Starr aux USA furent liquidés au prix de la ferraille en 1901 soit les 4500 exemplaires restants.

L’arme est rare.

 

Notre exemplaire est une très belle pièce en excellent état mécanique et général.

Son levier et son bloc tombant fonctionnent parfaitement et son mécanisme de percussion aussi. Les oxydations extérieures sont assez faibles avec seulement un point de piqure significatif à l’extérieur du canon. Les autres sont sensiblement plus légers et peu profonds et ils ne nuisent pas à l’apparence générale de l’arme. Ces marques externes sont d’ailleurs souvent beaucoup plus importantes sur ces modèles de cavalerie parce qu’ils étaient conservés et transportés en opérations dans de grands fourreaux de cuir souvent humide en plus. L’acidité des cuirs marquaient très vite les armes. La notre en a assez peu souffert et c’est rare. Elle a en plus bien conservé son anneau de selle d’origine.

Témoignage de sa très bonne conservation globale, le canon, bien épais, est ici en excellent état, quasiment miroir avec de très belles rayures. C’est très rare sur ces armes de la moitié du XIXième siècle Elle sera très précise au tir si vous essayez de la faire revivre.

Ses marquages de fabricant et de brevets sont d’ailleurs bien visibles et tous lisibles.

Ses bois sont aussi en très bel état comme sa plaque de couche d’origine en laiton bien marquée “S”. Les vis sont en TBE aussi.

L’arme est donc dans un très bon état global.

Encore plus intéressant, elle a conservé le marquage de l’unité de cavalerie US avec laquelle elle a combattu durant la Guerre de Sécession. Le tonnerre est en effet bien marqué ”  1 A R K puis G” – Il s’agit du 1er Régiment de Cavalerie de l’Arkansas de l’Union qui a combattu de 1862 à 1865 avant d’être dissous à la fin de la Guerre.

Il a notamment participé aux batailles de Prairiee Grove le 7 décembre 1862 et à celle de Fayetteville en avril 1863, ville attaquée par les confédérés du Brigadier General William Lewis Cabell.

Le premier régiment de cavalerie de l’Union de l’Arkansas est une unité unique dans l’histoire de la guerre civile US. Ses hommes n’étaient pas des Yankees du Nord mais des Unionistes du Sud, décidés à combattre avec le Nord. Complexité des guerres civiles partout et en tous temps…

Ils venaient principalement du nord-ouest de l’Arkansas (d’où le nom de l’Unité) et ont été le plus souvent affectés à défendre leurs comtés natals contre les incursions du Sud pendant deux ans et demi. Fayetteville, leur cantonnement principal, est d’ailleurs la capitale de l’Arkansas. Ils menèrent une vraie sale guerre civile entre voisins qui se battaient, d’un côté, en tant que guérilleros confédérés genre Quantrill’s Raiders et, de l’autre coté, en tant que cavaliers de l’Union. 

Après la guerre civile, le commandant de 1er d’Arkansas, le colonel Marcus LaRue Harrison, est demeuré à Fayetteville et en est devenu le premier maire d’après-guerre. Les pertes du 1er d’Arkansas furent néanmoins assez légères comparées aux autres unités de cavalerie de l’Union qui, elles, n’ont pas évité les boucheries genre Gettysburgh. Sur les 1700 hommes ayant été dans l’unité à un moment ou à un autre de ces trois années, environ 350 ne sont pas revenus chez eux.

Une très belle arme, symbolique de la Guerre de Sécession, en très bel état, et qui raconte une histoire particulière. Très bonne pièce et peu courante pour un collectionneur sur le thème de la Guerre de Sécession ou de la Défense Nationale de 1870/1871.

Et en plus ? Elle tire droit ! J’ai un carton de l’ancien proprio.

Et en plus ? Et en plus ? …. Et bien Maître Flingus vous fournit le mandrin de calibrage du papier, deux cartouches modèles, la recette de cuisine qui va bien et.. et… un moule Lee tout neuf en .540.

Et la foule en délire crie “Maximus!” “Maximus!” “Maximus!”…

Arme de catégorie D au CSI:  CNI ou passeport en cours de validité obligatoire

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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria,  vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com

 

Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

 

 

 

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