Description

Belle et rare dragonne – type 1ière guerre mondiale – Noir / Blanc / Noir  – pour un sous-officier prussien au dessus du grade de caporal – bonne construction ancienne à fond bois et attache métallique propre aux dragonnes réglementaires.

Elle a non seulement son attache métallique mais encore le “trombone” au sein de l’attache métallique qui empêche le démontage intempestif. Car ces pièces se démontaient ! Pour être changées en cas d’usure d’une partie ou nettoyées pour une tenue réglementaire toujours absolument impeccable!

Excellent état pour une pièce de plus de cent ans ! Le cordon est dans un état rare quoique un peu jauni par le temps.  La dragonne est bien saine et très solide. Aucune décoloration.  Voir photos – Super top !

Ces pièces sont 100% coton et les mites ont souvent eu faim en 100 ans ou plus… Ces dragonnes n’ont aucune utilité en dehors de l’armée (à la différence des pantalons et vestes massivement retaillées dans l’Allemagne misérable des années 20 et 30) et ont été changées aux changements de régimes.

Bref les bonnes dragonnes impériales sont devenues fort rares. Surtout celles de sous-officiers, encore moins courantes que celles pour la troupe. Et dans cet état !

En dehors de la construction, un truc infaillible pour reconnaitre certaines copies est de prendre une des franges de “pompon” et de l’approcher d’un briquet! – si cela brule comme du synthétique et pas comme du coton, c’est une copie!

Pièce rare et idéale pour compléter une belle baïonnette réglementaire de la période 1890 / 1918 et lui rendre son aspect complet d’origine. L’idéal est de la mettre sur une arme à dents de scie pour avoir une pièce de sous-off au top.

Anecdote : vers 1917, à une époque où l’Allemagne commençait à compter le moindre bout de tissu et de colorant, les représentants de l’intendance à l’État-Major ont proposé de supprimer les dragonnes de troupe et de sous-officiers. Modification qui affectait aussi la Garde. Et le problème est remonté jusqu’au Kaiser Guillaume II. Qui s’y est fermement opposé ! La dragonne de troupe et de sous-officier faisait partie des signes distinctifs du soldat prussien puis allemand depuis Frédéric II et il n’était pas question que cela change. Le Kaiser avait parlé et l’EM s’est incliné… Elles ont été conservées par Weimar et jusqu’au III° Reich inclus mais avec une forme différente (en gland qui était auparavant l’apanage des seuls officiers).

Nous avons à votre disposition des porte-fourreau d’époque de plusieurs modèles, indispensable accessoire pour fixer une dragonne sur une baïonnette de façon réglementaire. C’est vrai qu’un ensemble complet baïonnette, porte-fourreau et troddel d’époque, au mur,  ça en jette un peu…En cas de souci, je puis vous expliquer comment on l’installe réglementairement.

Très belle pièce authentique pour un collectionneur exigeant et souhaitant compléter une belle arme de l’époque Guillaume II.

 

Minute culturelle:

La troupe pour toutes les nations allemandes est toujours identifiée par bataillon et compagnie.

Les sous-offs, eux, sont identifiés par leurs couleurs nationales selon l’état allemand auxquels ils appartiennent. Leurs dragonnes portent des motifs en “Z ” ou des points de couleurs et des filets de pompons plus ou moins complexes selon leur état. (Noir / Blanc – Prusse –  Bleu/ Blanc – Bavière –  Vert/Blanc – Saxe – Rouge/ Noir – Wurtemberg, Bleu jaune rouge Brunswick… etc…)

Bonne chasse !

Élément d’uniforme non classé au CSI : vente totalement libre.

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