Superbe Pistolet Automatique Beretta 93R – Moins de 2.000 exemplaires ! – Étui Pony pour Fauré Le Page – Adaptation parfaite à l’arme – Très rare crosse pliable d’origine – 1 chargeur 15 coups et 2 chargeurs 20 coups – Excellent état quasi neuf – TBE ++ – Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT

Armes strictement réservées Export et Services d’Etat / Weapons Strictly Reserved for Export and Government Use

Superbe Pistolet Automatique Beretta 93R dit « Raffica » (rafale en italien) – Arme de 1985 – Étui Pony par Fauré Le Page – Adaptation parfaite à l’arme – Très rare crosse pliable d’origine – 1 chargeur 15 coups et 2 chargeurs 20 coups – Arme rare fabriquée à moins de 2000 exemplaires – Excellent état quasi neuf – Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT

PRIX : Nous consulter (et seulement si vous êtes en situation légale de l’acquérir…)

English description below.

SKU: 1082-25
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Description

Le Beretta 93R n’est pas qu’une arme de mafieux russes pour films hollywoodiens des années 90.

Disons qu’il a été aussi cela. Mais c’est aussi une arme remarquablement conçue qui vaut mieux que cette image-là. Une arme très italienne à tous points de vue.

Ses origines, déjà, sont plus prestigieuses que les bouges de Palerme. Et sa réussite technique est une réponse brillante à un problème complexe.

Le Beretta 93R a été développé dès la fin des années 1970 sur demande d’une police italienne prise en étau entre Brigades Rouges et Mafia sicilienne, et d’une armée souvent appelée en renfort de la Police dans cette triste période pour notre péninsule favorite (après la Bretagne).

Depuis longtemps, on cherchait une arme strictement de poing, portable comme un pistolet, sous une veste (un peu ample quand même !) ou à la ceinture, et qui serait aussi une arme à rafales. Pour rester un vrai pistolet, elle devait impérativement être plus petite qu’un petit pistolet-mitrailleur même du genre UZI.

Mais surtout, surtout, elle devait être maîtrisable en mode automatique par son porteur. Et ça, ce n’était pas gagné du tout.

La question n’avait jamais été résolue depuis que l’on rêvait d’un pistolet automatique qui soit un pistolet et pas autre chose. Le C96 Schnellfeuer, avec son calibre assez « petit » et son long canon, restait la tentative la plus aboutie mais, outre une discrétion assez moyenne, sa maitrise en « full auto » restait encore très relative.

Car une arme de poing automatique au format pistolet est soumise à de très fortes contraintes, à la fois mécaniques, physiques, et de sécurité.

Mécaniquement, l’automatique c’est, en gros, 600 à 1200 coups minute.

Dans une arme de poing, par définition à canon court, il n’y a, par principe, pas assez de masse mobile, ni même d’espace « fixe » pour dissiper la chaleur ni amortir les contraintes du recul.

Enrayements fréquents, surchauffe très rapide (on se brule les doigts au second chargeur !), et usure prématurée sont le prix à payer pour se passer d’une culasse plus lourde capable d’absorber l’énergie, d’un ressort de rappel renforcé pour tenir de nombreux coups, et d’une carcasse plus rigide limitant l’usure des pièces mobiles qui gravitent autour d’elles. Mais si on fait tout ça, ce n’est plus un pistolet…

Et je passe sur les à peine trois secondes de tir qu’offre un chargeur de 30 coups (!) à seulement 600 coups minute. Version la plus optimiste. Faites le calcul à 1200 coups minute.

Mais le pire, sur un simple plan technique, c’est la contrainte physique des gaz.

Maître Flingus rappelle urbi et orbi que un gramme de poudre sans fumée c’est, en gros, 1 m cube de gaz dans une toute petite chambre (c’est déjà ce qui explique les extrêmes difficultés qu’on eut toutes les armées du monde entre 1919 et 1940 à mettre au point un semi automatique tirant les cartouches réglementaires de la fin du XIX chargées elles à 3 grammes de PSF par étui – cf difficultés de mise au point des Garand et autre G43…).

Et même les quasi 30 centimètres cube de gaz produits par 0,28 grammes de poudre dans un étui de 9 para, c’est déjà beaucoup pour les quelques centimètres cube de la petite chambre d’un pistolet.

Les gaz de combustion se détendent très rapidement. Ils doivent pousser la balle qui prend les rayures en avant dans le canon, pousser la culasse en arrière (dans les systèmes à emprunt ou recul), et, in fine, s’évacuer majoritairement et violemment par la bouche du canon.

Cela provoque un recul brutal et instantané, qu’il faut déjà contrôler en mode semi-automatique si on veut juste lâcher très vite un projectile dans la foulée du précédent avec une certaine précision…

Avec six pouces de canon maximum dans la plupart des cas de pistolet, la balle quitte le canon alors que la pression des gaz est encore très élevée. Mais on l’a compris, en mode automatique, la seconde est déjà là avec sa nouvelle vague de gaz…

En rafale, chaque coup produit une nouvelle onde de pression dans un laps de temps très réduit qui se cumule avec l’effet restant du précédent coup. Les ondes de pression et de choc se cumulent. Alors, en mode auto, si une troisième survient et en rajoute au deux précédents, le tireur ne contrôle définitivement plus grand-chose…Recul et relèvement prennent le dessus.

C’est ce défaut de maitrise qui fait apparaitre le troisième type de contrainte après les contraintes mécaniques et physiques : les contraintes de sécurités. J’y reviendrai, sur la contrainte de sécurité, dans cette rubrique Export, avec la description d’un superbe 712 Schnellfeuer, pistolet automatique de légende et d’un célèbre attentat de 1934 dont il fut un des acteurs principaux…

On comprend aussi illico pourquoi nombre de pistolets de poing automatiques ont été doté de naissance de crosse pliable ou transportable pour tirer dans ce mode auto sans arroser toute la forêt au passage…

Concrètement, compte tenu de ce qui est expliqué plus haut sur les vagues de gaz, plus de trois coups d’affilé dans une arme de poing vériable, pour garder un minimum de maitrise du sujet, et même sans parler de précision, c’est déjà l’exploit !

Et c’est sans doute Beretta qui est arrivé au compromis le meilleur dans cette catégorie rare, car d’usage rare, avec son Beretta 93R, developpé sur la base de son pistolet 92 F (sa star, produitesà 3.5 millions d’exemplaires).

En limitant le mode rafale à des série de trois coups déjà, et en limitant cette rafale à 110 coups minutes (2 coups seconde en gros), Beretta est arrivé à donner vie à un concept dont beaucoup rêvaient depuis longtemps: un vrai pistolet automatique qui ne soit pas un mini PM.

Outre le contrôle de rafale, Beretta a aussi conçu une très ingénieuse et peu encombrante (une fois pliée) poignée pliante en avant de l’arme qui permet un contrôle ferme du relèvement lors du recul.

Outre une meilleure maîtrise du recul, cette ingénieuse et simplissime poignée offre donc un gain de précision très appréciable en mode rafale.

Nos amis de Beretta ont complété le tout d’un frein de bouche très étudié pour améliorer encore le contrôle en sortie de canon des excès de gaz inhérents à l’exercice de tir automatique.

Enfin, comme pour le Schnellfeuer (version automatique du C96), une crosse arrière mais ici pliante, très ingénieuse et simple de mise en œuvre peut encore venir compléter le tout. Si on a le temps de l’installer…

Le Beretta 93 R est le plus abouti des pistolets automatiques véritablement contrôlables. Le VP70 et Le Glock 18, vides en trois secondes, et précis au moins à 2 mètres 20, n’y ayant rien changé. Prévoir aussi une fontaine bien fraiche à proximité pour les refroidir par bain intégral dès le 3 ° chargeur 32 coups.

Le chargeur 20 coups du 93R fait lui tout à fait sens compte tenu de son fonctionnement particulier, efficace mais raisonné. Toutefois si le défouraillement est une passion, le 93R peut aussi être doté de chargeurs 35 coups et même d’un chargeur tambour de 50 coups. Mais, là, on oublie toute forme de discrétion.

Néanmoins, avec son système de rafale trois coups, le beretta 93R est une arme impressionnante, maitrisable et très efficace.

Avec tout cela, Beretta aura donc réussi à réaliser une arme mythique, idéale pour « rafaler » très vite avec une bonne précision sur plusieurs cibles à condition de bien viser et sans mollir sur la détente pour enchainer les rafales. Ludique en plus, le bel italien !

Le Beretta 93R est un peu à l’arme de poing ce que l’avion de supériorité aérienne type F14 Tomcat ou F15 est à l’aviation moderne des années 70 à 2000. Il sature et domine en restant un outil précis et polyvalent par son mode semi-auto toujours présent d’un simple geste du pouce. Le look et la classe Aldo Maccione à l’italienne en supplément.

Ce n’est déjà pas rien.

Et les voyous du monde entier, comme nombre de services de sécurité, ne s’y sont pas trompés qui ont recherché avidement cette arme d’exception sur toutes les latitudes du globe…

Sa production s’est étalée de 1979 à 1993 et à … moins de 2.000 exemplaires seulement!  Beretta n’a jamais confirmé le nombre exact d’armes produites. Les collectionneurs US qui ont étudié les numéros de séries penchent pour, peut-être, 1.500 armes. On parle aussi d’une centaine d’exemplaires fantômes mais non produits par Beretta.

Destructions, neutralisations et castrations massives aidant, sa cote a explosé. Il est désormais très rare surtout en parfait état.

Réglementaire dans les armées d’Italie, d’Algérie ou du Honduras, le Beretta 93R a aussi été beaucoup vu au cinéma.

Des mains de Belmondo dans le Marginal, à celle de Travolta dans Broken Arrow en passant par les fines mimines d’Anne Parillaud dans  « Nikita », c’est à lui seul un Otfi (Objet Tirant Fortement Identifié), notre Beretta 93R.

Au fait, « R » c’est pour raffica ou rafale en italien…

 

Notre exemplaire de ce jour est une arme de 1985 à nettoyer mais en état quasi neuf.

Poignées de noyer splendides avec juste un minuscule éclat de vernis coté gauche près de la vis du bas. Infime et unique défaut très exagéré par mes photos en gros plans comme d’habitude. Cela ne retire d’ailleurs rien à l’esthétique iconique de l’arme. 

Autrement parfait. Bronzage à 99,5% avec d’infimes éclaircissements (en arrêtes seulement) à peine visible arme en main. Rarissimes griffures et quasiment pas de traces de manipulation. Elles sont toujours TRÈS exagérées par mes « monstrueux » gros plans mais vous voyez tout!

Vis en parfait état aussi.

Mécanique impeccable en coup par coup semi automatique ou en mode rafale (rafales automatiques trois coups).

Canon neuf avec de splendides rayures. La culasse et le canon ne portent quasiment pas de traces de manipulation ce qui montre qu’il a très peu tiré et encore moins en automatique.

Deux chargeurs 20 coups en plus du chargeur 15 coups (les chargeurs 92F sont compatibles).

Très rare étui spécial au 93R de marque Pony pour Fauré le Page. La classe !

Très rare crosse pliable d’origine Beretta (très facile d’usage) en TBE ++ avec son point de blocage parfaitement fonctionnel.

Arme de catégorie légale A2 en France produite par Beretta en 1985 dans un rare ensemble d’origine et dans un état plus qu’excellent.

PRIX : Nous consulter (et seulement si vous êtes en situation légale de l’acquérir…)

Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT – Nous consulter pour vos formalités.

 

Gun from Beretta factory in 1985.  It needs some cleaning but in Near Mint Condition

Stunning walnut grips with just a tiny chip in the varnish on the left side near the bottom screw. This is a minuscule and single flaw, greatly exaggerated by my usual close-up photos. It does not detract in any way from the weapon’s iconic aesthetics.

Otherwise perfect. Bluing is at 99.5%, with only slight brightening on the edges—barely noticeable when holding the firearm. Extremely rare scratches and virtually no handling marks. As always, these are VERY exaggerated in my monstrous close-ups – but you can see everything!

Screws are also in perfect condition.

Mechanically flawless in both semi-auto and full-auto (three-round burst mode).

Barrel is like new with beautiful rifling. The bolt and barrel show almost no signs of handling, a clear indication the firearm has been fired very little – especially in full-auto.

Includes two 20-round magazines in addition to the standard 15-round magazine (92F magazines are compatible).

Comes with a rare, custom Pony-brand holster made by Fauré le Page, specifically designed for the 93R.

Also includes an original folding Beretta stock, in excellent+ condition, with a fully functional locking point – very easy to use and quite rare.

This is a Category A2 firearm under French law, produced by Beretta in 1985, offered as part of an extremely rare original set in outstanding condition.

PRICE: Contact us (only if you are legally eligible to acquire it…)

Category A2 – EXPORT ONLY – Contact us for assistance with your customs procedures.

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