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Bon pistolet Walther PPK – Fabrication Walther Zella-Mehlis de fin 1944 – Calibre 7,65 mm – Re bronzage – Anneau de dragonne – Petit civil conscrit ! – Canon miroir – BE+

Revolvers et pistolets de catégorie B

Beau pistolet de poche Walther PPK – Fabrication Walther à Zella-Mehlis –  Calibre 7,65 – Arme de fin 1944 – État esthétique excellent – Re bonzage ou bronzage fautif d’époque en culasse – Plaquettes de crosse bakélite maison en TBE – Mécanique  parfaite – Canon miroir avec de belles rayures – Anneau de dragonne et Wafenamt de Walther Zella-Mehlis – Peu courant exemplaire civil militarisé en fin de conflit – Très sympathique arme de stand au format arme de poche – Un très bel exemplaire Zella-Mehlis fin de guerre qui raconte une partie de l’Histoire de l’Europe !

Vendu !

SKU: 971-24
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Description

Au delà de sa carrière cinématographique, le Walther PP (né en 1929), avec son petit frère encore plus discret le Walther PPK (né en 1931), s’est imposé comme une des meilleures armes de sa génération. Une de celles qui influence toutes les suivantes.

Nous devons à la firme de Carl Walther l’application de la platine double et simple action aux pistolets automatiques dès 1929. Un tel dispositif peut sembler évident à l’ère du “strike fire” en polymère. Mais sans les Walther PP et PPK, nous n’aurions pas eu de Beretta 92FS, de CZ-75, de SiG P226 ou même de Makarov… Le monde du tir en eût été moins beau et le cinéma des années 70 et 80 moins amusant.

La capacité du Walther à n’être “jamais armé et toujours prêt à faire feu” (c’est pas de moi, c’est une célèbre formule de Manufrance!) offrait un avantage considérable sur les autres armes de défense comme sur celles des militaires. Pas besoin de faire confiance à une sécurité inaccessible et à laquelle on ne pense plus quand il faut dégainer. Et pas de risque non plus que le coup, déjà chambré, “parte tout seul”.

Luxe appréciable également, le levier de désarmement fait office de sûreté. Une première dans le monde des armes, maintes fois copiée par la suite après, par SIG notamment (il n’est pas rien d’être copié par une si bonne maison). Le risque d’avoir le chien qui vous échappe des doigts quand on essaye de le rabattre gentiment est réduit à absolument zéro. Qualité non négligeable au vue de la taille ds PP et PPK et de leur contexte théorique d’utilisation.

Par leur démontage et leur ergonomie aussi, les Walther PP et PPK étaient innovants. Arme vide, il suffit de retirer le chargeur, de tirer vers le bas le pontet, puis de ramener la culasse en arrière et de la soulever. Et, hop, tout est là, dans la main, démonté. Sans pièces qui volent ou qui se perdent. Cz Vsor et Makarov ne se seront pas trompés dans leurs inspirations pour équiper… les armées du Pacte de Varsovie.

On comprend dès lors alors le succès immédiat que connu ce pistolet et les innombrables copies qui ont suivi. Dès sa naissance, il devint un objet de prestige, et souvent un cadeau, voire une récompense, de la part des autorités allemandes

Il reste aujourd’hui encore une arme moderne autant que classique. Un intemporel dirait-on dans la mode.

Dans la famille des pistolets Walther, le PPK est l’incarnation de la discrétion avec ces 15 X 10 cm et ses moins de 600 grammes. Prévu initialement pour les emplois policier les plus discrets on le trouva en 22LR et 380 Acp mais le plus souvent en 7,65 browning. Curieusement sa taille ne l’empêcha pas de se retrouver en dotation chez les officiers de l’Armée et à peu près dans tous les corps du III° Reich: aviation, marine ben sûr mais aussi Douanes, Postes, Ministère des Finances et de la Justice inclus…. Il fut partout notre PPK.

Historiquement c’est avec un PPK en 7,65 que se suicida Adolf Hitler et c’est aussi l’arme qui mettra fin aux jours du Président Coréen Park Chung Hee le 26 octobre 1979.

Sur un mode plus léger, c’est l’arme de James Bond dans le film “James Bond contre Dr No” de 1958. L’acteur Jack Lord, qui joue dans le film le rôle de Felix Leiter (l’ami CIA de notre James du MI6), se fit d’ailleurs offrir un très beau pistolet PPK plaqué or et à plaquettes d’ivoire par son ami de longue date… Elsvis Presley, grand amateur d’armes à feu devant l’Éternel même si parfois un peu maladroit.

Le mythique Elvis possédait d’ailleurs lui même un Walther PPK aux finitions d’argent sur lequel était gravées les lettres “T C B” pour “taking care of business” ce qui lui tenait lieu de philosophie commerciale !

Ah, ces sudistes …

 

Notre exemplaire de ce jour est une curiosité.  A deux égard au moins. Et, à mon sens, un bon témoin aussi du bor..l, régnant en Allemagne alors.

Il est de fabrication Walther à Zella-Mehlis en Thuringe. Son numéro de série – 423 5xxk  le situe en production à la toute fin de 1944 quand tout allait déjà très mal (pour eux). 

En effet, les numéros de série des Walther PPK de l’année 1944 s’étale entre le 409 6xxK et 4264xxK. Il est sans doute un des derniers à être chaussé des plaquettes en bakélite brune de la marque qui sont passées au bois vers cette période là pour les PPK (un peu plus tôt dans l’année pour les PP).

L’arme est dans un excellent état global avec pour seul défaut d’avoir son marquage de fabricant / calibre, toujours peu profond sur les Walther, masqués par un re bronzage pourtant noir de guerre et totalement conforme et en TBE (le canon aussi est bronzé à l’identique) – mais ces marquages de fabricants restent lisibles avec un peu d’attention.

De fait, j’avoue ne pas être totalement sûr du re bronzage et, s’il a été effectué, c’est seulement sur la culasse (en soi curieux si on veut quelque chose de parfaitement homogène).  Je pense plutôt à un bronzage fautif de la culasse (souillé – c’est à dire sur une pièce insuffisamment dégraissée avant trempage). Cela me semble assez flagrant sur le marquage de fabricant justement.

Je rappelle que depuis mi 1942 Walther faisait sous-traiter beaucoup de ses opérations de fabrication au camp voisin de Neuegamme dont les conditions de détention en 1944 était esclavagistes pour ne pas dire pire. Ne pas chercher plus loin, sur des pièces par ailleurs parfaitement homogènes, la source de finitions baroques et de quelques erreurs flagrantes en marquages et n° de série que j’ai rencontrées plusieurs fois sur des PP et des P38…

En revanche le reste de ses marquages – n° de série et wafenamt restent, eux, parfaitement nets et visibles et y compris en culasse. Parfaits ! Ces  marquages étaient pratiqués après bronzage et, normalement, un re bronzage les aurait atténués. Or ce n’est pas le cas…

Voilà pourquoi, en fait, je pense plutôt à un bronzage fautif de la culasse plutôt qu’à un re bronzage. Mais, bref, je le vends pour re bronzé en culasse. Son apparence esthétique globale est belle. Il s’agit bien du Wafenamt 359 propre au contrôle de Carl Walther à  Zella-Mehlis – bien présent et bien net en carcasse ET en culasse.

Wafenamt ou pas, notre Walther est néanmoins un exemplaire civil.

Pour quoi dire ça ? Parce qu’il a un canon bronzé aussi ce qui n’arrive que sur des civils (et certains militaires très précoces et aussi en 1941 notamment) et qu’il porte clairement deux aigles surmontant un N bien nets en culasse  et en canon (toujours après bronzage). C’est le poinçon d’épreuve civil d’épreuve poudre vive pour le III°Reich. Le chargeur est civil aussi.

De plus, aucun doute, sa carcasse, parfaitement au numéro, porte…. un anneau de dragonne. Fin 1944…

Qu’est-ce à dire ? Et bien que nous avons affaire à un exemplaire civil à l’origine qui s’est brutalement retrouvé militarisé. Les Wafenamt en témoignent aussi. C’est arrivé surtout à la fin mais ce n’est pas très courant. Une arme qui raconte l’urgence en quelque sorte.

Nonobstant le bronzage viril du marquage de fabricant/calibre, l’arme est dans une excellent état esthétique – aucune oxydation ou peau d’orange y compris sous le bronzage (juste une petite tâche SUR le bronzage en sommet) ce qui me fait encore une fois plutôt penser à un bronzage excessif et fautif d’origine en culasse plutôt qu’à un rebronzage ultérieur pour cacher la misère. Car si l’arme est finie à la serpe avec de fortes traces d’usinage comme souvent à cette époque, elle est en excellent état !

Les plaquettes de bakélite maison sont très belles aussi et n’ont pas souffert.

La mécanique est impeccable – ressort très fermes comme la percussion – Fonctionnement de culasse et démontage sans souci aucun.

Le canon est juste miroir, splendide, avec de très belle rayures. Calibre d’origine 7,65 browning. Arme 100% monomatricule. L’arme n’a que très peu tiré et a été très bien conservée.

Un très bel exemplaire de Walther PPK 3° Reich monomatricule qui raconte quelque chose.

Les PPK sont évidemment moins courants que les PP sur cette période 1939 -1945.

In fine un Walther PPK en 7,65, peu courant, intéressant et dans un état plus qu’excellent. Quitte à avoir un PPK, un des meilleurs pistolets de poche de l’Histoire, autant vous acheter modèle d’époque qui raconte l’Histoire !

 

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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