Description

Dans le monde merveilleux des « black rifle », comme ils sont couramment appelés outre Atlantique, la plate-forme imaginée par Eugène Stoner (1922 – 1997) à la fin des années 1950, connaît une popularité sans précédent depuis une quinzaine d’années. Plus précisément depuis 2006 et la tombée de ses brevets dans le domaine public.

Propulsée par le retour d’expérience de nombreux combattants du Vietnam à l’Afghanistan et par des films entiers dédiés à sa gloire, l’AR15 s’est élevé au rang de légende américaine un peu à l’instar des Kentucky rifle, Colt Navy Colt 1851, Winchester 1873, des Colt 1911A1 et autres Garand ou USM1.

Le duo pistolet Beretta M9 et Carabines M16/M4, c’est désormais 50 ans de pop culture et des possibilités d’accessoirisation proches de l’infini.

Il y a en eu du progrès depuis les toutes premières carabines 654 et 733 destinées aux forces spéciales. Mais l’idée centrale était déjà là : adaptabilité à la morphologie de l’utilisateur et à l’usage voulu sur le terrain.

Tout a été fait ou sera fait: de l’adaptateur à cuire le bacon aux kits de détente ultra perfectionnés transformant le moindre fusil au standard militaire « miltec » en redoutable outil de précision.

Or, de la même manière qu’entre un bon et un mauvais chasseur pour le béotien, il y a AR et AR.

Ce qui va différencier l’arme du commun des mortels de celle de qualité, c’est tout d’abord son boîtier (dit « lower ») selon qu’il sera soit moulé soit usiné dans la masse. Il est clair que la première technique fonctionne très bien et reste solide. Mais, si on veut “se la jouer sérieux”, notamment en précision, une carcasse usinée est un gage de meilleurs ajustements et de frottements optimisés des pièces.

Forte de leurs économies d’échelle sur le marché américain, de nombreuses marques exportent en Europe: Smith, Mossberg, Diamondback en tête. Mais entre les taxes et le nombre d’intermédiaires plus ou moins utiles, on se retrouve à les payer trois fois le prix acquitté par nos co-disciples et amis abrités sous la bannière étoilée.

Des fabricants européens se sont dès lors lancés dans l’aventure de la carabine semi-automatique la plus populaire du monde. Si Schmeisser, Daniel Defense et Brugger & Thomet commencent à se faire un nom, notamment dès que l’on veut exploiter tout le potentiel de la tension de trajectoire du calibre 223, un « out-sidder » italien apparaît désormais comme une excellente option : Roberto Dallera.

Sa firme, ADC ou Armi Dallera Custom, est née de son atelier ouvert en 1987 où il construisit  sa réputation de réparateur et surtout  d’ajusteur d’armes.

En 1990, Roberto eut le coup de foudre pour le Colt 1911 et décida qu’il allait produire lui même cette arme iconique en version “finitions de luxe” jouant ainsi à rebours de toutes les grandes marques qui rognaient de plus en plus sur les finitions  de produits qu’elles ne vendaient néanmoins pas moins cher pour autant…

Fidèle à lui même, il en fit des armes de prestige, aux tolérances savamment calculées, uniquement composées des meilleurs aciers, aussi bien dans des versions destinées au sport que dans d’autres destinées aux amateurs de beaux objets qui sont aussi de superbes machines.

L’amour de Roberto Dallera pour ces mécaniques reconnues se transmit à son fils Cristian, entré dans l’entrepris familiale en 2007, et qui ne tarda pas à appliquer les principes paternels de qualité à l’AR15.

Au delà de son aspect guerrier, la plate-forme AR15, propose une ergonomie très intéressante, permettant d’acquérir très rapidement une mémoire musculaire qui facilite manipulations et contrôles sans avoir à les chercher pendant ces quelques secondes qui peuvent s’avérer précieuses en compétition.

Ces armes sont à la fois compactes et aisées de transport tout en offrant une surface très importante qui peut être couverte de très nombreux rails au standard 22mm/picatiny que l’on trouve partout. Vous n’aurez donc aucun mal à trouver optiques, bipieds et lampes de votre choix pour créer une arme de précision extrêmement à l’aise aux courtes et moyennes distances (entendez par cela 300 à 600m).

Son calibre 223/5,56 Otan est parfait pour les distances proposées dans 99% dans des stands de tir, avec une munition de faible coût et d’une grande variété de rechargements.

Notre ADC M5 Custom Plus vous offre donc une vraie qualité de finitions et d’ajustages ainsi que la possibilité de changer complètement son look et sa configuration en fonction de la discipline que vous avez choisit de pratiquer.

Car ni le signor Dallera ni Maître Flingus ne font les choses à moitié avec notre arme de ce jour. Notre carabine M5 Custom Plus a été équipée d’une crosse réglable FAB Défense, réputée pour le peu de jeu et la souplesse de leur mouvement. Reprenant la disposition réclamée par nos militaires pour le nouveau fusil d’assaut HK-416F, sa plaque de couche en caoutchouc est concave, ce qui permet un placement au creux de l’épaule plus prompt et facile. Sa forme a été étudiée pour être utilisée potentiellement avec un gilet pare-balles ou/et allongé. Il est possible de la plaquer contre soi avec sa main faible. Il est à noter que ce concept de plaque de couche concave convient particulièrement bien à des épaules féminines.

La poignée pistolet custom qui accompagne cette excellente crosse est du même fabricant. Droite, presque à 90° elle apporte une allure sortant du modèle standard en plastique dur, incliné à 45°. Sa texture, ni trop ferme ou molle, permet une très bonne absorption du recul pour le creux de la main et évite qu’elle ne remonte en perdant sa prise.

Tel qu’évoqué plus haut, la force de cette arme réside dans son boîtier parfaitement usiné. Pas une trace d’outil ou éclat dans le revêtement interne ou le moindre signe d’usure. Maître Flingus l’a inspectée avec grand soin: c’est une arme à peine rodée, qui a eu très peu l’occasion de servir. Elle ne demande qu’à révéler sa véritable nature de Ferrari du tir.

Pas une trace de poudre ou de saleté, cette arme est encore plus propre que sortie pour la première fois de sa boite (qui la suit bien évidement!), j’ai rarement vu un propriétaire prendre autant soin de ses armes…

La peinture anodisée à haute résistance qui recouvre l’ensemble a bien fait son boulot. Pas la moindre rayure ou accroc à signaler.

Contrairement à beaucoup d’autres marques, ADC n’a pas fait le choix de la simplicité et encore moins de la simplification en reprenant à l’identique une carcasse d’une arme militaire, avec sa commande de « Advanced Forward Assit » pour renvoyer la culasse en avant en cas d’enrayement. Sa portière « dust cover » mobile protège tous les mécanismes des impuretés et autres débris (son cran de verrouillage est à peine marqué, elle a été très peu manipulée).

Seule exception au modèle militaire, le sélecteur de tir ne propose que deux positions, feu et sécurité. En effet semi-automatique d’origine et destinée au tir sportif, il ne vous sera pas possible de vider des chargeurs à la cadence de 800 coups/minute  comme sur les armes militaires de même catégorie.

Le bloc détente est d’origine et offre un départ d’à peine un kilo parfaitement net et claquant. C’est une vraie détente de tir, équivalente aux meilleures productions de chasse ou bien de TLD.

Le réarmement se fait au moyen d’un levier classique, qui pourra facilement être remplacé par un modèle opérable à une main, aussi bien à gauche qu’à droite, dispositif excellent tant pour le tir dynamique que pour varier ses positions debout ou allongé.

L’intégralité de la partie supérieure de l’arme est usinée de rail picatiny, offrant une longueur de quasiment 40 centimètres à équiper selon son souhait, grâce au garde-main en aluminium anodisé, aussi compatible M-lock.

Le canon qui complète toutes ces bonnes idée est entièrement forgé à froid et renforcé par traitement à l’azote (nitrité) ce qui accroît considérablement sa durabilité et sa résistance aux éléments. Il est munit d’un emprunt de gaz amovible ajustable par simple clef Allen, situé bas, permettant au garde-main de le recouvrir entièrement.

Sa longueur de 12,5 pouces, le rend particulièrement adapté aux munitions modernes disponibles sur le marché. Il est prolongé d’un compensateur idéal sur un canon court, afin de masquer le flash lumineux du départ du coup tout en limitant drastiquement le relèvement de l’arme. Muni de six évents, son pas est fileté au standard 1/2×28”.

Cet accessoire fort utile n’est pas là (que) pour faire joli. Il s’inscrit dans un héritage historique sur la nécessité de conserver un véritable contrôle de son arme en cas de tir rapide.

Conçu avec grand soin sur machines à commandes numériques, ce compensateur s’inscrit dans l’héritage du modèle « CUTTS » conçu pour la Thompson M1, revisité ici avec des matériaux du XXIe siècle et héritier de quasiment un siècle de savoir faire.

Que serait une telle arme sans organes de visée adéquates ? Cet AR15 de chez ADC vous est proposé avec une hausse et un guidon rabattable de marque UTG modèle MNT 955. Entièrement en aluminium, leur  valeur avoisine les 100 euros. Quand on les trouve…

Muni d’un dioptre, ils sont parfait en « back up » de la lunette ou permettre de varier les plaisir en se donnant un peu de défi.

Ils viennent ici en appui d’une lunette Firefield, à réticule de 30mm et en réglage en ½ MOA. Elle ne pèse que 400 grammes et présente, grâce à son réticule illuminé et son grossissement de 1 à 6, la possibilité de l’utiliser presque comme un point rouge. La valeur d’un tel engin, hors montage évidement dépasse les 250 euros.

En somme, et une fois n’est pas coutume pour Maître Flingus et ses “vieilleries”, notre AR15 ADC  offre une porte ouverte de grande qualité sur le tir contemporain, offrant la possibilité de s’essayer à la quasi intégralité des disciplines FFTir (sauf peut être les épreuves miquelet, et encore des américains ont essayé de faire fonctionner leurs AR avec de la poudre noire, et étonnement, cela a plutôt bien marché!).

Si maître Flingus n’avait pas été convaincu par cet engin moderne, il ne l’eût sans doute jamais proposé. Il s’agit là véritablement d’une excellente plateforme AR15 civile dotée d’options de qualité et en état parfait/neuf.

Valeur “sortie de boite” avec ces options à plus de 2100 euros.

Une très belle occasion à l’état de neuf de se faire plaisir ou d’essayer autre chose.

Une telle opportunité ne se représentera pas de si tôt. Dallera est une marque sur laquelle il faut compter et qui n’a pas du tout à rougir face à la concurrence européenne et américaine. Il n’y a qu’un seul Ferrari…

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Ou du volet 1 d’une autorisation libérée par une cession d’arme et encore valide. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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