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Vendu !
Exceptionnel ensemble d’origine Révolver Manurhin MR73 – Modèle Gendarmerie en 4 pouces – cal 357 Mag – Avec son rare barillet 6 coups en 9 Para – Dans sa boite d’origine avec accessoires, manuel et documents d’origine – Ensemble très rare sur le marché et dans un état de rêve !
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Exceptionnel ensemble Revolver Manurhin MR 73 – Modèle gendarmerie 4 pouces – Arme Manurhin Mulhouse de 1982 – Calibre .357 magnum – Finitions splendides – Très beau bronzage bleu glacé très profond à 99,9% – Idem jaune paille de chien et de queue de détente – Mécanique impeccable – Hausse LPA – Canon miroir à l’alésage serré 355′ – Très rare barillet supplémentaire en 9 para/9×19 en six coups intouché – Boite d’origine avec tous documents et accessoires – Occasion de rêve à l’état de quasi neuf !
Description
MR 73, deux lettres, deux chiffres, une légende et quatre pouces d’acier forgé à froid pour vous faire atteindre des sommets.
Le monde des revolvers a ses icônes. Une des plus brillantes est française jouant tant sur le tableau de la précision que sur celui du combat.
Chant du cygne de l’industrie armurière française, il a pour mère une de nos meilleures manufactures d’armes et pour père le cahier des charges le plus exigeant du monde destiné aux opérateurs du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale, fondé en 1974.
Les savoir-faire actions développés sous la direction de Christian Prouteau ont révolutionné l’univers des forces d’intervention. Il inspirera même la vieille rivale qu’est la police nationale pour créer son propre organe d’intervention, onze ans plus tard, avec le RAID (Recherche,Assistance, Intervention, Dissuasion), lui aussi grand utilisateur des MR73 de la grande époque.
De Vidocq à la bande à Bonnot, la confrontation entre forces de police et groupes criminels ultra-violents a toujours pris forme de “dialogues” dans lesquels les représentants de la Loi devaient souvent innover et mettre des moyens hors-normes pour ne pas être dépassés. Notez que, contrairement à une légende tenace, et sans doute avec quelques hasards de calendriers, c’est bien la BRI (“l’Anti-Gang) du Commissaire Brousard qui a “touché” les premier MR73 avant le GIGN pour sa chasse « au gros » à une époque où le grand banditisme faisait des ravages avec des “équipes” d’un professionnalisme étonnant du genre “Lyonnais”, “Grenoblois”, “Marseillais” et avec des “vedettes” allant du faux Robin des Bois Jacques Mesrine jusqu’aux assassins à la Rouillan ou Ménigon. Valait mieux être bien équipé!
A l’orée des années 1970, des groupes terroristes de plus en plus nombreux, formés dans les conflits de décolonisation, mettent en place prises d’otage, attentats, et détournements d’avions avec des moyens matériels modernes comparables à ceux du champs de bataille. Sauf que tout ici se déroulait au milieu des villes avec, comme victimes potentielles, des civils innocents.
Penser à un revolver de seulement six coups à l’ère où apparaissent les Beretta 92, CZ75 et autres “Wonder-Nine” (c’est ainsi que les américains surnomment toute la génération de pistolets en 9 mm à haute capacité qui a succédé au glorieux 1911), n’était-ce pas un anachronisme ?
Maître Flingus vous répondrait qu’il y avait des raisons plus que pertinentes au choix du barillet plutôt que du chargeur à haute capacité :
D’abord, le 9mm para d’alors n’était pas encore au niveau des performances de l’actuel. Le panel de rechargements et d’ogives proposé par ce calibre était bien plus réduit, d’autant qu’il était impératif dans ces circonstances d’avoir un fonctionnement sans défaut en toute situation. Chose difficile quand au sein d’un même chargeur la puissance des munitions varie. Ou encore que les opérateurs ne sont pas tous équipés du même modèle d’arme d’intervention ce qui complique drastiquement la logistique. Sans parler des enrayages encore fréquents sur les pistolets de l’époque.
Seul le calibre 357 Magnum, vétéran de la guerre des gangs aux USA, offrait cette polyvalence toute en restant maîtrisable. Doté de capacité de perforations exceptionnelles, il était envisageable de faire varier ses munitions en fonction du lieu (risques de dommages collatéraux humains ou matériels tout autant que sur l’audition des opérateurs) et du “niveau de blindage” rencontré en face.
Le MR73 est un des seuls revolvers spécialement conçus pour tirer de la 357mag pleine charge toute la journée. A très haute dose. Il se distinguera ainsi des traditionnels S&W 27 déjà présents et des 586 qui viendront plus tard avec des dimensions pourtant légèrement en dessous de celles du 19…
Il ne faut pas oublier que c’était en plus aux États-Unis la grande mode de la chasse aux armes de poing et que, de ce fait, tout un catalogue de rechargements de 357magnum était immédiatement disponible.
N’en déplaise à certains, l’acquisition d’un haut niveau en précision est bien plus accessible sur une plate forme revolver que sur les modèles de pistolets automatiques ”classiques”. Je connais personnellement un tireur dans un club ami qui, à 70 ans révolus, ancien gendarme d’élite, se sert toujours avec autant d’éclat de son Manurhin à canon de 2 et demi pouces à 25m.
Quand on a appris auprès du GIGN, il n’est plus possible d’être un tireur ordinaire. Mes amis du GIGN dans mon Club sont toujours pour moi une source d’humilité renouvelée. Ayant quitté « le groupe », comme ils disent entre eux, depuis des décennies, ils sont toujours de véritables monstres face à la cible.
En dehors de la « dimension approvisionnement de l’arme » tout un pan de la fiabilité de celle-ci réside dans sa nature et son architecture. Le meilleur des pistolets de vitesse olympique n’est pas conçu pour être tiré la tête en bas, en équilibre sur un toit après avoir été trimballé dans un holster toute la journée sous une pluie battante. C’est encore une fois l’une des motivations qui ont poussé les équipes du GIGN à employer, comme plate-forme de référence, des revolvers.
Encore aujourd’hui les groupes d’interventions du FBI et de nombreuses polices américaines arment plusieurs de leurs membres avec des revolvers.
« America first » oblige, c’est vers un des derniers modèles du Performance Center de chez Smith et Wesson qu’ils se sont tournés avec le MP-R8. Sorte de porte avion muni d’une ribambelle de rails picatinny, conçu sur la carcasse N (celle du 44mag) et accueillant 8 coups de 357 Magnum. Leur destination est ici pensée pour les opérateurs portant des boucliers balistiques, protégeant leurs collègues et qui ne peuvent appuyer la culasse d’un semi-automatique sur le rebord de l’un de ces boucliers sous peine qu’il ne cycle pas parfaitement.
Mais le vrai mot de la fin sur le sujet appartient sans doute à Chritian Prouteau lui-même : ” Dès le départ, j’ai pris comme but que, s’il fallait toucher un homme on le toucherait avec une, deux balles peut-être. Trois, c’est du gaspillage. Ou alors c’est de la maladresse et, dans ce cas là, il faut changer de métier”.
De tels tireurs ne pouvaient rêver que d’une arme : le revolver Manurhin MR73.
S’étant faite la main sur les excellente productions sous licence d’armes Walther et de fusils d’assauts SIG, la Manufacture des Machines du Haut Rhin, installée à Mulhouse depuis 1919, est allée puiser dans les prouesses armurières du passé pour produire le revolver le plus moderne du monde.
Un des secrets du MR73, c’est l’emploi optimisé de « galets », terme mécanique pour désigner qu’une zone de frottement se termine par une petite roulette fixée à l’extrémité d’un axe mobile ou d’un ressort. La roulette vient réduire à peau de chagrin tout « grattage », sans avoir à augmenter les tolérances ou à sombrer dans un polissage hors de prix. Cette innovation de la fin du XVIIIe siècle, à cheval entre l’armurerie et la serrurerie (comme souvent à cette époque), était destinée à assouplir la mise à feu des platines de luxe à silex en faisant se soulever le couvre bassinet par le chien avec une fluidité incomparable. On retrouvera cette technique sur des revolvers Colt de la ruée vers l’or et, plus proche de nous, sur notre dernier revolver militaire: le modèle d’ordonnance 1892.
C’est donc grâce à ce « chariot Maillard », du nom de son inventeur, faisant transition entre la détente et son ressort au moyen de 4 galets, que le départ en double action du MR73 tire une de ses plus grandes forces, sa souplesse hors pair, mère d’une précision également hors pair. A bras franc, à 15 mètres, et en double action, Christian Prouteau coupait un étui de 357 en deux…
La famille MR73 s’étend dans une dizaine de configurations chambrés dans 4 calibres aux utilisations diverses : le 357, le 9 parabellum, le 32swl et le 38wc.
L’aventure Manurhin continuera avec les RMR développés sur carcasses Ruger mais avec canons identiques aux 73, la série des 88 et leurs variantes F1 (certes un cran en dessous de leurs aînés mais fort honnêtes et dans ce qui se fait de mieux en productions modernes) et le 93, comme échappé de Blade Runner, et arrivant trop tard.
Les revolvers Manurhin 73 et 88 seront in fine repris par Chapuis sur les mêmes machines. Beretta prendra la suite en 2020 en rajoutant violemment sur la qualité et exportant désormais 98% de sa production aux USA. Chapuis, sous contrôle italien porte désormais sur ces épaules les traditions d’un patrimoine armurier français pluri-centenaire. Le phœnix est ressuscité de ses cendres !
Vous rendez vous compte? Nos malheureux amis américains en sont donc désormais réduits à un choix cornélien entre le patriotisme économique de leurs Python ou 686 Performance Center et la perfection associée à la beauté magique et à la réputation sans faille du Manurhin de ces maudits gaulois. L’autre alternative étant le Korth allemand qui n’a jamais été réglementaire et est hors budget. Les malheureux. On les plaint.
Mais pour nous c’est simple et c’est Manurhin !
Notre exemplaire est ici un exceptionnel ensemble que Maître Flingus est fier de vous avoir déniché!
Un somptueux Revolver Manurhin MR73, Modèle Gendarmerie en 4 pouces – cal 357 Mag bien sûr -de fabrication de l’Usine de Mulhouse-Bourtzwiller avec son iconique barillet supplémentaire 6 coups en 9 para dans sa boite d’origine maison avec le manuel et tous ses documents d’origine!
La chose est très rare et est issue d’une demande baroque de la Police Nationale de 1979, encore largement dotée à cette époque en stocks de munitions de 9×19 à pour ces PA et PM. Elle fit donc à Manurhin cette étrange demande de tirer une munition de pistolet dans un révolver pour consommer les dits stocks.
Cela dit c’est techniquement envisageable. Le diamètre de la balle de la 357 (comme celle de la 38 special totalement identique) est de 0,358 pouce pour la munition (source Saami; soit 9,09 mm) et 0,355 à fond de rayures pour le canon. Pour la balle de 9X19, le diamètre du projectile est de 0.355 pouce (soit 9,01 mm) et les dimensions de canon sont les mêmes que pour la 357 magnum. Tout le monde vient prendre les rayures en fond à .355 pouces. Et c’est bien le diamètre à fond de rayures de notre beau MR 73 national.
Il y a donc bien compatibilité opérationnelle entre ces 3 calibres (38 sp, 357 mag et 9 para). Pour info, le “38 spécial” de la dénomination ne correspond pas à 9,65 millimètres, sa traduction métrique, qui n’aurait pas de sens ici mais à 0,358 son calibre de munition par la suppression du 5 intermédiaire.
La remarque comme quoi le MR 73 ne serait pas pas en .357 mais en .355 est infondée. Toutes les armes avalant ces trois munitions sont des bien des .355 à fond de rayures. Fin du tunnel sur les comptabilités de calibre
En revanche, la demande de la Police avait deux inconvénients.
D’abord Manurhin se voyait contraint à renoncer à ses magnifiques bronzages peu compatibles avec les stocks de cartouches anciennes et corrosives de la Police Nationale pour passer à une nettement moins seyante parkérisation.
Ensuite, le passage d’une cartouche à bourrelet à une cartouche à gorge obligeait à produire un barillet différents à extraction spéciale car muni de petits ressorts supplémentaires pour engager les gorges des 9×19.
En 1981, il fut décidé que ces inconvénients et coûts supplémentaires ne valaient pas les économies de bout de chandelles, très “fonction publique française” (mes amis et clients fonctionnaires de Police ou de l’Hôpital en souffrent encore grandement aujourd’hui), réalisées par cette opération.
En revanche cela nous vaut le plaisir que Manurhin ait proposé à ces clients ces barillets spécifiques qui sont aujourd’hui des collectors recherchés.
Je pense que beaucoup ont été revendus “à la mano” entre tireurs (la législation étaient différente et ils sont par nature difficiles à suivre ) puis égarés en se demandant dans quel damné révolver cet ovni pouvait bien rentrer. Le fait, qu’en plus, ils ne fassent pas l’objet d’un marquage spécifique permettant de l’identifier est sans doute une source d’égarement supplémentaire. J’imagine qu’il en traine encore deci-delà ou que ces raretés ont été bricolées par des “artistes” pour en faire autre chose. Le résultat est le même: ils sont fort rares.
Le notre de barillet de 9 para de chez Manurhin Mulhouse est bien là. Neuf. Splendide. Même pas de traces de rotation. Collector absolu !
L’arme est aussi magnifique – Superbe modèle Gendarmerie – On les distingue du modèle Police du fait de leur hausse LPA réglable de partout qui avait été demandée par la Gendarmerie.
Bronzage d’origine à 99,9 % avec un infime manque en bout de canon du peut-être à un port en étui – Le reste est sans trace de manipulation ni même griffures sauf microscopiques (faut un zoom pour les voir !) Juste somptueux !
Les marquages sont tous bien nets y compris le fameux ” Made in France” cher à nos cœurs d’artichauts.
C’est une belle bête née vers 1982/83 avec son numéro K265XX (un K303xx de mes amis est de 1984 et il a un grand frère K246xx de 1980).
Sa mécanique est un rêve – Parfaite et son canon brille comme un miroir de bor…l tant il est neuf aussi.
La poignée est faite d’authentiques plaquettes maison – intouchées – sans aucune marque de manipulation. Il a tiré, y compris de la 357 magnum mais vraiment peu. D’ailleurs son beau jaune orangé de chien et de queue de détente est toujours bien là.
Le canon conserve 100% de son potentiel. Et comme l’avant de son barillet nous montre que notre héros a déjà connu le dépucelage de la flamme retour de la 357Mag, vous pouvez vous en donnez à cœur joie. Une magnifique arme. Y compris de compétition. Il faut juste prévoir un nettoyage de graisse ancienne Ensemble très difficilement up-gradable.
Cerise sur le gâteau, il nous vient avec sa boite d’origine à lui, à son numéro, avec son manuel, son nécessaire de nettoyage, manque juste les deux petite clés Allen de réglage. Il y a même ses publicités et limitation de garantie (inutile!). Mais surtout la joie de Maître Flingus fut d’y découvrir ses documents d’acquisition qui confirment un achat à l’extrême fin de 1982 validant ainsi ma datation de l’arme estimée ci-dessus. Et la facture précise bien le barillet supplémentaire. C’est le sien depuis l’origine et pas un rajout! Super !
In fine un ensemble rare dans un état impeccable pour une arme iconique. Seulement chez Maître Flingus! Content l’animal! Pièce qui constituera le summum du râtelier de 15 armes de B d’un tireur exigeant et amateur d’armes d’exception.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE – COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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