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Vendu !
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Exceptionnel ensemble Fusil Chassepot 1866 – Fin 1871- monomatricule avec SA baïonnette au numéro du fusil TBE+
Armes longues de Catégorie DBeau et rare fusil réglementaire Chassepot du second type – intégralement monomatricule- Novembre 1871 – baïonnette au numéro du fusil TBE++ – Ensemble exceptionnel
Vendu !
Description
Très bel ensemble fusil réglementaire français Chassepot modèle 1866 en excellent état et monomatricule et baïonnette au même matricule. Fabriqué en novembre 1871 à Saint Étienne. C’est donc un deuxième type (queue de culasse arrondie au contact du bois et boule de levier d’armement non striée, crête de percuteur sans décochement arrière).
Calibre 11mm Chassepot.
Il est intégralement monomatricule y compris baguette et vis.
Bien plus rare encore, il nous est venu avec SA baïonnette, elle-même monomatricule et, cerise sur le gâteau, au même numéro que le fusil ! Ensemble devenu très rare à trouver. La perfection réglementaire !
Tous les fusils français des manufactures d’État étaient produits avec une baïonnette unique au même numéro que le fusil. Cela a duré jusque après la 2ième guerre avec le Mas 36 2°type, et ce pour des questions comptables et disciplinaires essentiellement après le Lebel (premier fusil 100% interchangeable dans toutes ses pièces) . Mais il faut savoir surtout que sur les Chassepot, en dépit d’efforts de standardisation de production déjà très modernes pour l’époque, les pièces ne sont pas toutes interchangeables à commencer par la baïonnette. L’arme était donc produite avec SA baïonnette spécifiquement ajustée pour se fixer à un fusil particulier d’où leur numérotation commune à tous et pour assurer une parfaite mise en place et un parfait fonctionnement au combat. Et celle-ci, croyez-moi, se fixe sur le fusil comme un charme. Et pour cause: ils ont été ajustés d’usine ensemble fin 1871 et ne se sont plus séparés depuis ! 150 ans de mariage sans séparation ça laisse rêveur !! 99,999% des chassepots survivants ont été séparés de leur baïonnette d’origine, il y a fort longtemps, dans un XIX° siècle et un XXième siècles des plus troublés pour notre pays…
Cet ensemble monomatricule du fusil et de la baïonnette est réellement exceptionnel pour un collectionneur.
L’arme elle même est en excellent état.
Les bois sont en TBE++ (ni coup profond – ni manque – ni fendu – ni réparé ) juste quelques traces usuelles de manipulation – Macaron parfaitement lisible ce qui est rare- autres poinçons du bois bien nets.
Les fers sont en TBE – avec juste une couleur tabac assez homogène à nettoyer (ou à laisser telle quelle)- Aucune, aucune oxydation ou piqûre profonde – sauf un léger point de rouille au niveau du tenon de baïonnette mais si peu profond qu’on peut encore lire parfaitement le numéro de tenon (voir photo). Toutes les pièces métalliques portent des poinçons parfaitement homogènes entre elles. Toutes ces pièces sont d’origine. Et les siennes depuis le début. Tout les marquages et poinçons de bois ou de fer sont très nets et très visibles, ils n’ont pas été nettoyés par polissages abusifs et restent tous profonds et bien visibles.
Vous noterez au passage qu’en novembre 1871 on ne savait pas s’il fallait écrire sur le boitier Manufacture “Impériale” (le Prince héritier Napoléon était toujours là), “Nationale” (en septembre 1870 on avait proclamé que la déchéance de l’Empire et pas la République par un vote d’assemblée) ou “Royale” (car le Comte de Chambord y prétendait avec de sérieux arguments et ne fût éliminé que de justesse!). Alors on a juste écrit “Saint Étienne 1866” et “ME” (Manufacture d’État) sur la pastille de buis… Et la Commune était passé par là en prime. C’est en soit un morceau d’Histoire troublée de France que raconte cette arme.
Bref une arme véritablement dans son jus et dans un état rare pour une vie mouvementée de 150 années. Il mérite juste un nettoyage très soigneux pour être muséal !
Évidemment cette arme intouchée est parfaitement et intégralement monomatricule: tenon, baguette, toutes les pièces de percussion, culasse, canon, bois. M30756 partout ! Toutes les vis sont également au même numéro. Intouché!
Fonctionnement mécanique irréprochable avec un canon en TBE+, quelques traces éparses de petite oxydation de surface, couleur tabac, rayures bien nettes et vraiment bien profondes – aucune piqûre. Il est juste sale…
Magnifique arme très homogène dans un état qui devient très difficile à trouver déjà même s’il n’était pas monomatricule avec sa baïonnette… . La baïonnette elle-même est en BE – le fourreau est oxydé en surface, sans piqûre ni trou. J’ai juste mis à jour avec soin les numéros pour vérifier le caractère totalement monomatricule et d’origine de l’engin. Il mériterait un polissage (soigneux) et un re bronzage en prenant soin de ne pas effacer son numéro qui est celui du fusil aussi. Poignée laiton en parfait état – belle lame impeccable bien marquée de fin 1871 aussi.
Des munitions et kit de tir sont disponibles facilement sur le marché – chez H&C par exemple. Il faudra juste penser à changer le caoutchouc d’obturation (impératif!) propre au système Chassepot. Mais je pense surtout qu’il serait dommage d’abimer malencontreusement un ensemble aussi rare et aussi homogène en cassant ou perdant une pièce numérotée par accident… Mais chacun fait ce qui lui plait.
Bref une arme classique et recherchée de l’armement réglementaire français, dans un très bon état général, et parfaitement homogène dans un ensemble fusil + baïonnette au numéro du fusil exceptionnel – Addition de choix pour une collection d’armes réglementaires françaises.
Arme de catégorie D au CSI : vente réservée aux majeurs, pièce d’identité, CNI ou passeport, en cours de validité obligatoire
Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting” , sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elle sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.