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Exceptionnel Fusil Semi Automatique FSA 17 DIDACTIQUE – Arme d’août 1917 – Arme du second type – calibre d’origine 8×51 – monomatricule – didactisation rarissime – Pièce de musée ! – TBE ++

Armes Longues de catégorie C

Exceptionnel Fusil Semi Automatique FSA 17 – Arme rare dans un rarissime format DIDACTIQUE – Arme du second type – Assemblage à Saint-Étienne de août 1917 – calibre d’origine 8x51lebel  – Bois et fer en excellent état de préservation – Tous marquages bien visibles et lisibles – Arme intégralement monomatricule –  Didactisation remarquable avec certificat de neutralisation C9 du Banc National d’Épreuve de Saint-Étienne – Fourni avec munitions neutralisées et leur rare clip FSA – Pièce de musée en TBE ++ – Summum d’une collection d’armes réglementaires françaises ou de la première guerre mondiale.

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Description

Que voilà un glorieux ancêtre…

Et dans une forme peut-être unique au monde ou au moins pas plus de deux ou trois je pense. En tous cas, même après recherches, je n’en connais pas d’autres de cet exact modèle sous cette forme didactique. Très heureux Maître Flingus d’avoir pu réaliser cela avec ses amis et experts du banc de neutralisation de Saint-Étienne, toujours d’un professionnalisme irréprochable.

Mais revenons d’abord à la bête elle-même.

Les français ont beaucoup de qualités. Notamment celle d’être des inventeurs de génie.  Rien qu’au XX° siècle, automobile, aviation ou télévision lui doivent l’essentiel. Si nous étions en plus un peu commerçants, tout serait parfait. Mais rien n’est parfait sous ce ciel.

Dès les années 1910, les français ont déjà compris tout l’intérêt du fusil semi-automatique au combat comme arme d’appui bien distinct de la mitrailleuse ou même d’un potentiel Pistolet Mitrailleur. Question de puissance de feu du groupe d’infanterie élémentaire. Mais, si l’idée est subtile dans sa conception et s’avéra parfaitement valide opérationnellement, elle est infiniment ardue dans sa réalisation pratique.  Maître Flingus dans ses laïus et autres pensums sur le Garand ou le G 41 a essayé de vous expliquer combien l’arme semi automatique d’infanterie à un seul porteur est un sujet des plus délicats. C’est bien plus difficile que la mitrailleuse qui est d’ailleurs arrivée plus tôt sur les champs de bataille pour cette raison même.

Or, dès l’aube du siècle les français travaillent déjà, dans le plus grand secret, et avant tout le monde, sur des prototypes.

Mais, vous êtes en France et tout le monde s’en mêle. Section Technique de l’Artillerie (STA), l’Ecole Normale de Tir (ENT), la Commission Technique de Versailles (CTV), l’ Établissement d’Artillerie de Puteaux (EAP), tous avec des idées différentes, des considérations de cartouches diamétralement opposées, des préoccupations théoriques ou de budget baroques qui ne résisteraient pas une minute à une direction centralisée et volontaire. Mais c’est comme cela.

Donc, une foultitude de prototypes différents (plusieurs dizaines en réalité par améliorations successives) voient le jour: FA A1 à A4 de la STA, les 8 ou 9 Prototypes B1 et suivants de l’ENT, la série des FA APX 1910 de Puteaux, la série de fusils C de la CTV, et, parmi tout ça, le fameux STA N°8 que beaucoup d’entre vous connaissent mieux sous le nom de fusil semi-automatique A6 ou fusil Meunier A6 qui aura même le bonheur d’une première fabrication en pré-série dès avant guerre (de 14!).

En parallèle, sont mises au point les cartouches qui iront avec ces armes. Elles sont de très loin les plus modernes du monde. Rien de mieux ne sera adopté avant les années 1950 sauf peut-être la 7,62×39, adoptée en 1943, et qui deviendra la munition de la Kalashnikov. Nous étions réellement en avance.

Les tensions internationales et la guerre se profilant, le projet le plus avancé, le MeunierA6, est abandonné en 1912. Nouvelle cartouche en 7 mm très différente de la cartouche réglementaire Lebel 8×51 équipant Lebel et Berthier, fabrication plus complexe encore non industrialisée, doctrine d’emploi à préciser, coût unitaire par arme et tests opérationnels en unités non réalisés, tout contribuait à un abandon prématuré alors que l’orage grondait à nos portes.

Mais le projet semi-automatique de combat n’était pas mort.

On acquiert bien dès 1915 quelques armes semi automatiques genre Winchester et Remington en calibre 351 WSL ou 401 WSL pour nos avions et ballons dirigeables. Mais ce sont des armes de sport et de chasse, insuffisantes en puissance, inutilisables en tranchées et très rapidement et avantageusement remplacées par des mitrailleuses légères comme armes de bord.

Dès 1916, on en revient, après nombre d’allers et retours browniens typiques de nos administrations, aux projets de semi automatiques de guerre d’avant 1914. C’est la meilleure arme testée à l’époque, très en avance sur son temps qui l’emporte à savoir le fameux Meunier A6 qui devient “Meunier A6 modèle 1916”. Un peu plus d’un millier de fusils semi-automatiques sont fabriqués et 813 sont envoyés en premières lignes. Ils donnent satisfaction et tous les défauts signalés étaient aisément corrigeables (arme un peu longue pour le combat en tranchées et échauffement en tir soutenu).

Le vrai problème, c’est la munition. La 7mm Meunier. Une munition ultra moderne, proche dans sa balistique de la 308 qui sera créée 40 ans plus tard, et chambrée dans une arme ultra moderne. Elle pose néanmoins des problème de fabrication et de logistique d’approvisionnement dans l’océan de production de la 8×51 qui équipe toutes les armes longues et toutes les mitrailleuses françaises. Les joies du monopole.  C’est un peu le serpent qui se mort la queue: pas assez d’armes produites et en lignes pour justifier la production en masse et la logistique de la munition – pas assez de munitions pour approvisionner en masse les armes déjà en ligne et pousser à dépasser le stade expérimental. Il n’en reste pas moins que le Meunier 1916 est, encore de très loin à la fin de la guerre, l’arme semi automatique militaire la plus avancée au monde. Plus que son seul équivalent au monde, le Fedorov 1916 russe. Produite en masse, elle aurait sûrement fait bonne figure encore très longtemps dans nos armées. Une version courte, à deux doigts de nos modernes fusils d’assaut, avait même été passée en test. Que nous est-il arrivé pour que nous repartions en 1940 avec, au mieux, des Mas 36? 

Restons en à 1914-1918.

Une solution à proposer aux problèmes posés par le trop moderne Meunier A6 ? Doit-on réaliser un Fusil semi-automatique au calibre général de l’Armée Française, le 8×51? 

Voilà comment nous en arrivons doucement à notre FSA 1917 de ce jour. Car si le projet Meunier est stoppé après sa courte vie opérationnelle, le besoin d’un semi-automatique de combat lui reste entier.

On y pense en réalité dès le début du conflit. Récupérer un maximum de pièces du Lebel (fût, canon, crosse, magasin, baïonnette, bretelle…) et y ajouter mécanisme d’emprunt de gaz et une autre culasse issue des essais d’avant-guerre et de l’expérience Meunier. C’est l’idée.

En haut lieu, on est sceptique. Ça va être long, cher, compliqué et le pays est en guerre. Inutile de se disperser. Et c’est vrai aussi.

Mais l’ingénieur français ne manque ni de ressource ni de sens de l’initiative.

Trois hommes Ribeyrolles (dirigeant de la firme de Cycles Gladiator et concepteur d’armes),  Sutter (Contrôleur de Manufacture d’Armes) et Chauchat (Colonel Inspecteur des Fabrications d’Armes Portatives et concepteur du FM 1915 du même nom) s’unissent de façon assez informelle et travaillent de leur propre chef à ce baroque projet de faire du futurisme avec le maximum d’un vieux système. Sans doute aiguillés par la haute conscience qu’il faut bien trouver une solution pour aider nos vaillants troupiers d’une façon ou d’une autre dans cette guerre terrible.

Dès fin 1915, ils présentent un prototype de fusil semi automatique à base de quelques pièces de Lebel réutilisées que véritablement un nouveau Lebel transformé en fusil semi automatique. Mais il est bel et bien chambré en 8X51 Lebel.

Car l’idée était délicate pratiquement. Usinage de pièces nouvelles en contact avec d’autres conçues pour un fusil classique, problème d’usure et de fragilité des dîtes pièces, réglages de l’emprunt de gaz et surtout forme de la damnée cartouche-bouteille du Lebel qui pose d’infinis problèmes d’alimentation, de clip chargeur et de bourrelet à l’éjection. Une cartouche à gorge, ce que n’est pas la 8×51, est bien plus facile à cycler et à éjecter.

Mais vous savez désormais de qui ressort l’autre appellation du FSA (Fusils Semi Automatique)17 connu aussi souvent comme le “RSC modèle 1917” via le patronyme de ses concepteurs.

Finalement, en décembre 1916, quand l’arme est enfin adoptée sous appellation de “Fusil Mdle 1917” il ne reste pas grand chose du classique Lebel à répétition manuelle en dehors du canon, de la crosse, de la bretelle, de la plaque de couche et de la baïonnette. Même le clip métallique pour cartouches de 8×51 des Berthier n’y a pas survécu. Le FSA 17 refuse de l’avaler correctement. Il a fallu concevoir un clip spécial que Maître Flingus a payé la peau du dos, un rein et une rétine pour compléter dignement, et parfaitement au plan historique, sa présente arme du jour.

L’idée si nationale de faire du neuf avec du vieux avait in fine engendré un paradoxe: une arme au top de la modernité conceptuelle et néanmoins parfaitement bâtarde techniquement.

Cette trop vague parenté finale avec le Lebel ne permit pas non plus de simplifier la mise au point de la production en série. Bien au contraire. Elle ne débute qu’en avril 1917 au moment même où notre armée se lance bravement à l’assaut sur le Chemin des Dames.

A propos du Chemin des dames. Le très vieux grand-père d’une désormais très lointaine petite amie, ayant enfin trouvé un “jeune” qui “s’intéressait à tout ça”, me répétait comme un mantra et encore très ému “17 fois je suis monté à l’assaut et j’ai pas été blessé… 17 fois je suis monté à l’assaut et j’ai pas été blessé…”. Il n’en revenait toujours pas de ce miracle. Il n’en était en fait jamais vraiment revenu du Chemin des Dames de ses 20 ans. Merci à lui dans son paradis, et à quelques autres, de m’avoir entrouvert la porte d’une réalité que jamais mes lectures livresques ne m’auraient à ce point ouverte. Il n’y aurait sans doute pas de Maître Flingus collecteur de FSA 17 et autres raretés, et surtout de mémoire, sans eux aujourd’hui. Fin de la parenthèse Chemin des Dames.

Grâce au FSA 17, l’Armée Française va néanmoins être la première au monde à combattre avec un fusil semi-automatique.

La production est suffisamment compliquée pour être répartie sur trois manufactures: Tulle fournit boite de culasse, canon et pontet; Saint-Étienne fournit tout le système de récupération de gaz y compris le piston (et des canons aussi), Châtellerault fournit la platine et le bloc détente, La manufacture d’Armes de Paris, création de la Grande Guerre, fournit enfin la bielle, l’élévateur et le carter de chargement. Saint-Étienne assemble le tout (sauf une poignée d’armes assemblées à Châtellerault toutes avec des numéros de série en B si vous en voyez passer une).

On atteindra quand même la cadence de 5.000 armes par mois pour une production totale de 85.000 exemplaires. Le FSA 17 est en fait une arme de transition, une solution d’attente d’une arme intégralement nouvelle comme l’aurait été un Meunier  1916 produit à large échelle et qui ne viendra qu’après la seconde guerre mondiale…

Le FSA 17 subira d’ailleurs tellement d’améliorations/modifications en court de production qu’il est aujourd’hui bien difficile de trouver une arme qui soit totalement dans l’un des trois types définis par les seuls collectionneurs depuis lors.

85.000 armes pour une guerre gigantesque comme la première guerre mondiale, ce n’est rien du tout. Une goutte d’eau dans l’océan. A ma connaissance, il n’y a pas pas plus de deux ou trois photos du FSA 1917 en opération durant la Grande guerre connues de nos jours.

Arme rare, chère, et technique, elle n’est d’ailleurs confiée qu’à raison de 16 armes par compagnie, aux chefs de demi-section et aux meilleurs tireurs. Et ces gens combattent vraiment. Pas trop le temps de faire des photos non plus. Ceci explique aussi sans doute cela. Mais c’est une première mondiale.

S’agissant d’une première et d’une arme bricolée dans sa conception, son bilan opérationnel est mitigé.

Lourde (plus de 5 kilos!), trop longue (reproche déjà fait au Meunier pourtant plus court – tout ça pour ça…) avec des pièces rapportées en tôle emboutie et donc fragiles au combat et, surtout, affublée d’inévitables problèmes d’approvisionnement dus au cocktail maléfique d’une cartouche-bouteille 8×51 inadaptée et de la boue des combats qui n’a rien à voir avec celle des parties de chasse, c’est une arme compliquée dans son utilisation opérationnelle.

Elle fait néanmoins le taff et apporte un réel appui aux demi sections qui en sont dotées pour peu que leurs tireurs FSA montrent un soin jaloux de l’entretien et la propreté de cette arme d’exception et surtout, débrouillardise gauloise oblige, apprennent sur le terrain à gérer au mieux et aux plus vite les inévitables problèmes qui sont toujours un peu les mêmes.

Le FSA 17 eut une néanmoins une descendance directe. Deux modèles courts type mousqueton seront testés en 1917 mais ne dépasseront pas le stade expérimental.

Et un modèle dit “1918”, avec un obturateur de culasse visant à mieux préserver le mécanisme des saletés, un carter à munition qui ne s’ouvre plus inopinément en plein combat et surtout désormais capable d’avaler les clips classiques de Berthier simplifiant grandement les approvisionnements de munitions, nait en 1918.

Produit à 4000 exemplaires seulement (Maître Flingus ne l’a jamais vu sauf dans les livres d’images que lui lisait sa maman), ce FSA 1918 arrivera trop tard pour connaitre les tranchées de la Grande Guerre. En revanche, il fera le coup de feu dans la guerre du Rif marocain (1921-1926) et donnera pleine satisfaction.

Notre état-major n’en déduisit néanmoins pas qu’il fallait encore poursuivre l’équipement de nos armées d’armes semi-automatiques. Ni en PM. Ni en PA non plus d’ailleurs…

Avanie suprême et finale, les FSA 17 et FSA 18 survivants seront… massivement retransformés en simples fusils à répétition manuelle par obturation de l’évent de prise de gaz et affectés à la réserve en 1935 sous la dénomination de FSA 17-35 et FSA 18-35 !

Mais les vieux soldats ne meurent jamais.

Et des rumeurs de popotes parlent encore parfois de FSA 17 miraculés, et surtout paumés trop loin pour avoir subi ces humiliations, ayant encore fait bravement parler la furia francese dans quelques rizières indochinoises après 1945. Et vive la Coloniale !

Mais sa plus grande gloire à notre FSA 17 n’est elle pas finalement d’avoir fourni à un petit ouvrier canadien français répondant au nom de Jean-Cantius Garand, le modèle de fonctionnement qui inspirera directement l’un des plus grands succès de l’armement, le Fusil Garand M1, lui-même source essentielle de l’inspiration du Grand Mikhail Kalashnikov?

Nous étions très en avance encore une fois.

Nos ingénieurs géniaux des années 1910/20 auraient sans doute mérité un peu plus d’attention et de considération de la part de nos institutions militaires et de nos gouvernants. L’immense gloire qui en eu immanquablement résulté pour notre Nation leur aurait aussi profité.  Mais pour notre FSA 17, c’est finalement Sic Transit Gloria Mundi comme on tentait de me l’apprendre en 4°.

Que nous reste-il aujourd’hui de tout cela et des 85.333 FSA/RSC 17 construits entre avril 1917 et novembre 1918 ?

Et bien presque rien. Mais quand même notre très belle et très rare arme de ce jour.

Le reste a subit les deux guerres mondiales, l’avanie de la transformation 1935 et surtout l’immense holocauste des neutralisations et pilonnages. Les FSA17 sont donc devenus très rares. On se consolera, si j’ose dire, en pensant que de mêmes très doctes imbéciles ont emballé nombre de fromages dans des feuillets tirés de très beaux exemplaires de la Bible de Guttemberg.

Notre bébé de ce jour est né entre août et septembre 1917 selon son numéro de série. C’est un second type selon la terminologie non officielle des collectionneurs: levier-arrêtoir de culasse simplifié et pas de pastille phosphorescente en bout de guidon comme sur le 3° type ou le 1918.

L’arme est intégralement monomatricule de partout. Dans cet état superbe, c’est rarissime.

Ses bois sont en TBE – sans enture ni choc majeur avec des traces de manipulation limitées – tout cela est rare. A mon sens, ces bois méritent encore un nettoyage pour être parfaits – Mais que ce nettoyage soit PRUDENT car tous les marquages y compris ceux du fournisseur du bois en dessous de tranche de crosse (et en poignée) ainsi que le numéro de série en plat de crosse coté gauche sont tous parfaitement visibles et lisibles. Il ne s’agirait pas de les abimer ou même de les atténuer dans un excès de bonnes intentions…

Cerise sur le gâteau son tampon de crosse est lui aussi encore lisible et nous confirme très précisément ce que nous laissait penser le numéro de série. Notre bébé est un petit lion né au mois d’août 1917 à Saint-Étienne. Mois de l’offensive italienne sur l’Isonzo, de la reprise de la sinistre cote 304 par les français dans le secteur de Verdun et de la mise en service du Fokker DR1 triplan dans les Jastas de l’Armée impériale, celui-là même qu’un célèbre baron peindra en rouge pour y rencontrer son destin.

Les fers sont en superbe état – ni rouille ni oxydation ni peu d’orange nulle part –  Même numéro de série partout ( pontet/magasin, canon…) – Les marquages et poinçons sont tous parfaitement visibles et lisibles sur les fers aussi – notamment ceux de l’Arsenal de Tulle qui a fourni le boitier en 1917 – Cette collaboration entre les divers arsenaux pour assembler les FSA 17 est symbolisé par la mention “Manufactures Nationales” au pluriel en boitier. A ma connaissance le FSA 17 est la seule arme longue réglementaire française à porter une telle mention plurielle. 

Bref une arme top dans sa configuration d’origine sans aucun remplacement et dans un état d’exception. Du 100% Flingus pour ceux qui me connaissent.

La didactisation elle-même st une magnifique réalisation – les rayures du canon – à l’état de neuves – sont visibles pour votre plus grand bonheur.

La culasse fonctionne montrant sa remarquable et complexe cinématique rotative – une superbe entaille des plus nettes vous montre lors du mouvement comment la tête de culasse (qui tourne sur elle-même) venait et se loger et s’assembler le temps d’un instant au culot de la cartouche (neutralisée) pour la percuter (percuteur visible). La dite cartouche est introduite dans la chambre désormais ouverte à vos yeux émerveillés pour ce faire.

Des entailles pratiquées avec soin dans le fût vous montrent ressort récupérateur et piston d’emprunt de gaz en percement de canon comme se sera le cas sur toutes les armes de ce type dans le futur après 1918 (sauf le malheureux G41 allemand qui paiera cher d’avoir voulu innover sur ce point!) .

Le carter d’alimentation s’ouvre aussi et son élévateur fonctionne comme au premier jour permettant d’y introduire un magnifique et très rare clip propre au FSA 17 garni des cinq cartouches (tout aussi neutralisées que la première). Pensez à retirer ce clip avant de jouer avec la culasse car sinon une cartouche s’élèvera immanquablement du magasin vers la chambre déjà occupée provoquant un inévitable embouteillage de munitions. Cela se désembouteille facilement mais vous pourriez y tordre quelque peu le rare clip ce qui serait dommage…

Toute cette didactisation se trouve sur le coté droit de l’arme laissant le coté gauche intégralement dans son état et ses marquages d’origine. Idéale pour une présentation muséale en suspension avec la droite et la gauche de l’arme visibles.

Les poinçons obligatoires de neutralisation ont été appliqués avec beaucoup de tact et de discrétion par mes amis du Banc National d’Épreuve de Saint-Étienne dans le respect du à cette arme historique. Le certificat C9 de neutralisation est bien évidemment fourni avec l’arme comme le clip et les munitions neutralisées présentent sur le photos.

Cette didactisation fait suite à une très discrète, et pour tout dire très perverse, neutralisation ancienne norme, qui ne laissait pas d’autre choix pratique à Maître Flingus, ennemis de principe de toutes neutralisations, que de trouver une solution technique originale même si couteuse pour que cette pièce magnifique trouve une fin digne de sa grande histoire et des combats qu’elle a vécus. Une fin de soldat.

Bref une arme réglementaire française très rare en elle-même et rarissime sous cette exceptionnelle forme didactisée. Elle constituera un summum d’une collection d’armes réglementaires rares et conviendra également parfaitement à un musée désireux d’exposer pédagogiquement une arme d’exception, symbolique du caractère industriel et précurseur du 1er conflit mondial.

PS: Maître Flingus dispose aussi d’une arme identique, non neutralisée, en configuration 100% d’origine, mono matricule et en TBE et en catégorie B cette fois

Arme de catégorie C au CSI : S’agissant d’une arme neutralisée en catégorie C9 il vous est possible d’acheter cette arme avec un certificat médical de moins de trois mois attestant de votre capacité à détenir une arme neutralisée – Les autres formalités (consultation finiada,…) seront assurées par mes soins – Pour les autres c’est le parcours classique: Licence de tir en cours de validité avec validation médicale ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C. Compte SIA désormais obligatoire pour tous.

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