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Exceptionnel Sig Sauer X Five “Black and White” – Cal. 9×19 – Fabrication du Mastershop Sig Sauer – Simple action uniquement – Départ prodigieux – 2 chargeurs 19 coups – Sûreté ambidextre – Plaquettes d’origine + Armanov – Guidon fibre optique – Coffret outils documents – La Batmobile des armes de poing moderne ! – Occasion à l’état véritable de Neuf absolu !

Revolvers et pistolets de catégorie B

Splendide Sig Sauer X five Black and White – cal. 9×19 – 100% acier – Aboutissement de dix ans de recherche du Mastershop Sig Sauer – Toute petite série de 2021 – Carcasse en acier inox alternant surfaces polies et revêtement PVD –  Détente simple action – Départ réglable extra – Puits de chargeur élargi (magwell) – 2 chargeurs de 19 coups – Sûreté manuelle ambidextre – Plaquettes compétition aluminum Armanov anodisées noir (valeur 200 €) – Guidon fibre optique et simple –  L’un des pistolet automatique de série les plus luxueux du marché – Livrés dans sa boite d’origine avec tous ces accessoires, outils et document – Arme d’exception à l’état neuf à un prix … sacrifié !

Vendu !

SKU: 992-24
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Description

Le projet de remplacement du Colt 1911 fut une croisade qui s’est étalée sur… plus de 30 ans !

Entre les recommandations de passer à un pistolet double action en 9mm parabellum et l’adoption généralisée de ce calibre par l’Otan dès 1951, l’autoproclamée première armée du monde refusait de montrer l’exemple et conservait son bon vieux 1911 alors qu’elle obligeait les autres à faire autrement.

Or, le parc de Colt 1911 A1 était vieillissant n’ayant pas été renouvelés depuis 1945. Le stock de pièces détachées était en train de s’épuiser, sans compter que les diverses branches des forces militaires américaines se mettaient chacune à adopter son propre modèle. L’Air Force s’offrant même l’insolence d’adopter un revolver en 38 special en 1960 !

Relancer une nouvelle fabrication de 1911A1, comme ce fut le cas à petite échelle pour les officiers généraux ou avec les Colt 1911 Ace Service Model en 22 LR (!) était inenvisageable, du fait de son coût. En prime, il se trouvait que les officiers partant en retraite avaient la fâcheuse tendance à ne jamais rendre leur Colt 1903 pocket et que les Ace model 22LR était si sur-réalistes qu’ils disparaissaient de même. Il allait falloir oublier le 1911 et ces quelques variations ludiques historiques pour passer à quelque chose d’unifié et de plus… discipliné. L’heure avait tourné et l’Histoire était à  la norme unique dans tous les domaines.

Un cahier des charge fut émis dès 1979 pour la future arme de l’US Army (et potentiellement des autres branches des forces américaines).

L’arme recherchée devait chambrer au moins 14 coups en 9mm OTAN, avoir un déverrouillage de chargeur situé au niveau du pontet, un mécanisme de Double et Simple Action, avoir moins de 8 incidents en 5000 coups (afin d’être au moins aussi fiable que les 1911 lors des tests de son adoption ce qui n’était pas gagné avec zéro incident en 6000 coups pour le 1911!).

Idéalement une sûreté ambidextre, un système de désarmement du chien et une sécurité de percuteur étaient les bienvenus sans être 100% obligatoires.

Outre SIG et Beretta, les candidats au projet étaient le Colt SSP (modèle particulièrement intéressant, proche du SIG), le Smith et Wesson 459 (un P38 à double colonne et verrouillage browning), le Steyr GB (perdant face au Glock 17 à domicile mais avec un mécanisme intéressant d’emprunt des gaz), le Walther P88 (à l’état de prototype), le HK P9S (doté d’un verrouillage à galets), le Browning GP 35 BDA (à ne pas confondre avec les premiers SIG P220 commercialisés aux USA) et le Star modèle 28 (très proche du CZ75 déjà adopté en Espagne). Bref du beau linge.

Pendant ce temps là le défunt Colt 1911 donnait encore une dernière fois de la voix lors de l’expédition croquignolesque de l’Île de la Grenade (Tiens ! Rien que d’y penser cela me donne envie de revoir “Le Maître de Guerre” de et avec Clint Eastwood !)

Au même moment, fin 1983, le projet de remplacement du 1911 prend le nom de XM9. Aucun romantisme dans les dénominations ces ricains. Mais du professionnalisme. Les nouveaux tests s’étalèrent sur près de deux ans jusqu’en janvier 1985.

Après maints rebondissements et querelles de chapelles (l’armée et l’Air Force n’arrivant pas à se décider sur le type de sable à utiliser lors des tests. Véridique !), le grand vainqueur dans tous les domaines était, et nettement, le Sig Sauer P226. Et non ce qui allait devenir le Beretta M9, classé quant à lui nettement deuxième.

Or il y avait bien un critère sur laquelle le Sig avait péché : c’était celui du modèle de production. Il était, à grande échelle, moins compétitif que le prix de revient du Beretta.

A l’instar du Galland de guerre qui fut recalé au profit du Chamelot-Delvigne en 1873, c’est donc uniquement par souci d’économie des deniers du contribuable que Beretta sortit championne alors que vaincue lors des tests physiques.

Mais vous êtes en Amérique et la revanche de SIG prit un tour étrange et en trois temps :

D’abord, la presse américaine, qui avait fait élire l’ancien acteur Ronald Reagan et son slogan « America First », commença à organiser une tempête médiatique contre le fait que si aucune arme américaine n’avait été choisie, à défaut, l’arme de service de l’US Army se devait d’être produite aux États-Unis et par des américains.

Vous noterez que, fort heureusement, dans un pays de mesure et de finesse comme le notre, le remplaçant du FAMAS n’eut pas droit à un tel traitement honteux de la part de notre presse et de nos édiles…

Résultat ? Beretta dû s’implanter aux USA et lancer de zéro toute une chaîne de production. L’affaire lui revint bien plus cher qu’escompté initialement. America First avait encore gagné sur beaucoup moins naïfs que les français…

Ensuite, si l’Army avait fait le choix du Beretta, de nombreux corps d’élite tels que les Navy Seals sous le nom de Mk25 trouvèrent mille prétextes pour ne pas faire comme les autres et se tournèrent vers le SIG en remplacement de leurs Smith 39. La Navy « classique » et l’Air Force, elles, choisiront in fine le M11 qui n’est rien d’autre qu’un P228, la version compacte du P226.

Enfin, en 2017, revanche finale, le programme XM17 opta enfin pour un SiG, le SIG P320/M17, pour succéder au M9, nom réglementaire du Beretta 92. C’est une redéfinition de l’arme de poing permettant un immense choix de configurations avec son système de carcasses séparable à la main de la platine. Cerise sur le gâteau, c’est aussi un fusil SIG qui est choisi pour devenir le XM7 en calibre .277 fury, nouvelle arme d’assaut de l’Army, le XM250

Que ce soit au cinéma (Terminator , Léon ou …. Johnny English), la défense personnelle ou le Stand, Sig Sauer est une marque très fortement implantée aux USA. Synonyme d’excellence et de hautes performances, elle est l’arme du connaisseur et de celui qui à l’expérience du terrain. Très simples à maintenir et d’une fiabilité remarquable, les P226 se sont taillés une réputation et une cote d’amour qui n’ont jamais faiblis. Le fait qu’ils ne soient pas retenus par l’Army mais uniquement par des corps d’élite, leur permirent de voler au dessus de tous les scandales et rumeurs de manque de fiabilité du M9.

Issus pourtant de la même génération que les Beretta M9, les P226 arrivent à afficher une fraîcheur et un renouvellement constant ce que Beretta tend seulement à amorcer ces dernières années…

Historiquement, la variante Xfive du Sig Sauer P226 a été spécifiquement développée pour séduire les équipes  SWAT acronyme de “Special Weapons And Tactics”. Ces équipes de policiers d’élite sont amenées comme leur dit leur nom à utiliser des armes et tactiques spéciales.

L’augmentation des émeutes urbaines et des prises d’otages a mené de nombreuses polices départementales à travers les USA à développer des branches “musclées”.

Le cycle de la violence prit un nouveau tournant dans la décennie 1970 avec l’essor des mouvements terroristes et des fusillades dans les “gun free zones”. Ce phénomène est particulièrement bien représenté dans l’Inspecteur Harry ne renonce jamais de 1976. Hélas, toutes les villes n’ont pas ce bon vieux Clint avec un 44magnum prêt à intervenir 24h sur 24h.

La réponse de ces unités de police va aller vers de plus en plus de professionnalisation et de formation dans des centres spécialisés, notamment celui de Jeff Cooper avec la Gunsite Academy ou encore le complexe de formation de Los Angeles.

 

 

La version Black and White du SIG 226 X FIVE, notre arme de ce jour, est une des plus rares qui soient trouvables sur le marché du P226. Fabriquée uniquement en 2021 et qui n’était disponible sur liste d’attente aux États-Unis. Elle sort du Mastershop Sauer une sorte de Performance Center à la Smith mais avec des critères de fabrication autrement exigeants. C’est ce qui se fait de mieux en matière de tir de compétition chez Sig Sauer. Et dans une esthétique unique.

Une des rares armes modernes véritablement 100% acier de haute qualité dans toutes ses pièces aussi. Sa valeur à neuf (l’état du notre d’ailleurs!), quand on le trouve, est de 4.500 euros. Ce prix élevé me semble, une foi n’est pas coutume chez moi, justifié par la complexité extrême de son usinage et le soin tout particulier de ses finitions.

Cette arme, comme les autres Sauer, Manurhin, Kimber et Colt de ce lot de onze armes, me vient de chez un amateur de belles mécaniques modernes, plus collectionneur que tireur, à juste titre maniaque et qui a pris un soin religieux de ses armes ce qui est hélas trop rare… La plupart ne sont même pas rodées. Hommage lui soit donc rendu ! Il fera votre bonheur aussi !

Cette arme d’occasion est dans un état neuf, dans sa mallette d’origine avec tous ses accessoires, outils et documents dont la plupart sont encore sous blister. Même la graisse maison est là. 1000 fois plus beau que sur mes photos de nul en photos !

Comme tous les pistolets Sig, il a été testé en usine et même sa cible de test est fournie. Moins de 10 boites, juste rodée, et objet d’un soin extrême, j’aurai très bien pu la vendre comme neuve mais Maître Flingus n’est pas comme cela ! Bref raide neuve et pas une griffure !

 

Cette arme vient avec deux paires de plaquettes : celles d’origine dans un très beau lamellé collé bicolore et “serpent” (j’adore !) et une paire de splendide d’Armanov en aluminium anodisé.

Variez donc sa configuration en fonction de vos envies et des préférences de mains!

Les plaquettes Armanov sont parmi ce qui se fait de mieux en matière d’adhérence. Elles apportent une une prise en main complètement différente à l’arme, plus fine et plus raide, rapprochant le Xfive d’un P210 à simple colonne. A l’exception faite qu’ici, vous avez 19 coups sous le pouce…

Ces plaquettes sont très recherchées dans le monde de la compétition et en permanence en rupture de stock. Quand on peut les trouver, elles se négocient dans les 200€ .

On note une commande de chargeur élargie et puits élargi grâce à un Magwell usiné en aluminium. “TSV ready” l’animal !

Queue de castor de grande dimension qui protégera votre main de toutes les morsures que ce soit. Prise en main d’exception mais plutôt grandes mains. Mais les dames devraient y arriver aussi ! (de toutes façons, elles tirent souvent mieux que nous !)

Mécanisme de détente simple action uniquement, spécialement pensée pour le tir sportif intensif. Départ  réglable à 1kg4. Il s’agit d’un des pistolets de compétition les plus fiables au monde grâce à sa conception sur base d’une arme purement militaire.

Extracteur interne comme sur un 1911. Le levier de démontage est élargi exprès pour pouvoir placer le pouce de sa main gauche si on n’est droitier.

Le dessin du pontet est spécifique, permettant de monter au maximum la main forte sur la crosse. Sa partie inférieure est galbée tandis que son devant est affinée, s’éloignant des classiques pontets très carrés.

Seul Sig, sans levier de decocking, remplacé par une sûreté ambidextre,il permet le port en cock and lock – munition chambrée, chien armé et sécurité engagée.

La carcasse n’est pas bronzée mais recouverte d’un revêtement PVD apportant une résistance sans pareil. Et il est si beau à pleurer dans sa robe 100% acier noire et blanche. Même si le revêtement est au top, prenez en soin SVP de ce bébé tout neuf.

La tige guide intègre un système de buffer destinée à amortir les effets du recul tant pour les sensations du tireur que la longévité de l’arme. Gestion du recul sans pareil !

Le canon est usiné comme une œuvre d’art, avec des rayures d’un polissage parfait. Sa bouche est chanfreinée pour les protéger et éviter les traces de flammes sur la culasse. Les détail, les détails…. Signe immanquable de la qualité! Pleins de beaux détail ça s’apelle l’ultra qualité et la on y est.

L’avant de la culasse dispose de serrations, permettant les drills et les manipulations les plus modernes qu’ils soient.

Ce pistolet est monté avec un guidon fibre optique, l’acquisition de visé est des plus rapides et agréables, quelque soit le niveau de visibilité ou vos yeux ! Parfaitement pensé. Mais un guidon simple est à disposition dans la boite aussi si vous préférez !

La carcasse reçoit un rail picatiny, usiné dans la masse, avec quatre emplacements. Peu d’armes offrent une telle longueur de rail pour monter lampe ou laser de puissance bien supérieure à ce qui se fait d’habitude.

Il est aussi possible d’y monter une arche afin de placer un viseur point rouge dans la plus pure tradition de l’IPSC.

Nous sommes vraiment sur le haut de gamme du pistolet automatique. Si le monde du revolver a ses Manurhin et ses Korth, ce Xfive spécial Black and White tient le haut du pavé du monde du revolver moderne.

Le Mastershop de Sig Sauer, d’où sort cette arme d’exception, allie les meilleurs artisans allemands afin de faire jeu égal, et je pense nettement mieux en finition, que le Performance Center de Smith et Wesson. Cette arme vous en convaincra !

Peu d’armes modernes ont autant de gueule et de qualités que ce Sig Sauer X Five Black and White qui allie précision, collection et indestructibilité ! Sa modernité trouve même grâce auprès de ce bougon de Maître Flingus qui ne vend plus qu’exceptionnellement de Smith ou Python modernes tellement cela le fait pleurer…

Si vous ne devez avoir qu’un arme moderne de cette gamme c’est celle-là. Une arme d’exception. Foi de Maître Flingus !

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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