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Fier revolver à brisure système Pryse – cal. 450 – belle fabrication britannique Webley – Pièce de tests vers 1885 – beau bronzage glacé – du top break sauce à la menthe – catégorie D – TBE

Revolvers et pistolets de catégorie D

Très beau revolver système Pryse – en calibre 450 – Plus que très probablement  de fabrication Webley– compatible avec le 11 mm 1873 – bronzage miroir typiquement britannique – arme d’officiers et d’explorateurs – Bonne mécanique – Éjection franche  – Très beau canon –  Revolver typique des conflits coloniaux de la fin du XIXième siècle  du coté anglais.

Vendu !

SKU: 674-23
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Description

J’ai eu un peu de mal à le comprendre celui-là. Car c’est un grand muet… J’y reviendrai.

Tirer à de multiples reprises et recharger prestement – voilà quel était le rêve de tout armurier inventeur de la seconde moitié du XIXe siècle. Après 250 ans de domination de la platine à silex et de pistons, il était temps de faire place au changement.

Le revolver s’était imposé dans l’armement personnel des officiers en Europe à partir de la guerre de Crimée et avec la guerre de sécession aux USA . Ça n’empêchera pas la France de partir officiellement à la Guerre de 1870 avec des pistolets à piston modèle 1822 voir modèle 1816 poussant nombre d’officiers à s’équiper à leur frais de révolvers Galand, Lefaucheux et autres “belgeries”…

 Il paraissait aussi indispensable pour tout colon, tout chasseur, ou explorateur de s’équiper d’une arme personnelle avant de partir aux quatre coins du globe dans cette époque de grandes aventures lointaines et quoi de mieux qu’un revolver à cartouche métallique pour jouer ce rôle ? L’étanchéité, la facilité de manipulation de plus gros éléments, la capacité de changer de type de projectile, bref le monde moderne !  Jules Gérard, le célèbre tueur de lions, au moins 26 fauves de l’Atlas à son tableau de chasse et probable inspirateur du fameux Tartarin de Tarascon, considérait cet accessoire comme indispensable pour toute excursion.

La Royale avait adopté dès 1854 le gros Lefaucheux à broche, tandis que l’armée de terre était sur le point de commander des revolvers Perrin à double action et cadre fermé en 1869. Les britanniques choisirent quant à eux en 1867 les revolvers Adams à cartouches métalliques de calibre 442 (adaptation directe de leurs modèles à percussion en calibre .54).

Ces armes à percussion en six coups, fort respectables, n’en restaient pas moins peu adaptées en termes de rechargement face à des situations d’infériorité numérique, assez fréquentes dans le veld africain et dans les forteresses afghanes. Car, au-delà de six autochtones parfois très justement déchainés avec des lances, la situation se compliquait un peu au rechargement…

Le brevet de Mr. Charles Pryse du 15 novembre 1876 couvrait uniquement un système de platine, dérivée de celle du révolver Galand de guerre (VOIR ICI), ainsi que la présence d’une double denture sur le pourtour du barillet.

Pryse appliqua son mécanisme sur une arme à percussion centrale en double action et à extracteur en étoile, s’ouvrant en deux à la manière d’un fusil de chasse. Le verrouillage se faisait par un système de double clavette, monté sur deux leviers situés de part et d’autre du bouclier. Cette disposition, l’une des plus judicieuses par rapport à bon nombre de modèles sortis après 1870, était une reprise trait pour trait de celle du révolver belge Counet, dont les représentants étaient fabriqués chez Francotte.

Ce type de revolver Webley Pryse eu un très grand succès Outre Manche, devenant l’apanage de tout officier de sa Majesté à rouflaquettes généreuses et à vareuse rouge écarlate. Il a été employé dans les guerres coloniales en Afrique du Sud contre les Zoulous (1879), en Afghanistan (1880) et au Soudan (1885). Comme les officiers devaient acheter eux-mêmes leur arme de service, ils n’ont pas hésité à s’équiper du meilleur modèle du moment.

Quand on voit la robustesse de l’ensemble, et la douceur de sa double action, on ne peut s’étonner qu’il fut préféré aux Smith and Wesson N°3 contemporains.

Et pourtant j’ai eu bien du mal à identifier mon exemplaire de Pryse comme anglais. Car rien ne le précise de façon claire sur l’arme – aucun marquage type fabricant ou revendeur – aucun marquage militaire – aucun des poinçons classiques d’épreuve britanniques – aucun marquage type “Made in England” présent sur les Webley et bien d’autres … Un muet.

Certes c’est un système Pryse. Mais on en trouve beaucoup qui sont belges notamment. Je l’ai d’ailleurs eu avec un “Pryse” belge, fabrication pour revente en France, lui sans aucun intérêt et bricolé, indigne de Maître Flingus.

Mais celui-là c’est tout autre chose. Car il est très beau et in fine bien anglais Passons le en revue.

Doté d’une large poignée monobloc des plus confortables, ce revolver offre toutes les options les plus raffinées. La calotte est dotée d’un anneau large et épais, afin d’y passer une dragonne comme sur toute arme à usage potentiellement militaire qui se respecte. Les quadrillages sont en fort bon état, leur seul bémol est que le bois à un petit peu travaillé sur le haut de cette crosse monobloc et s’est un peu fendu sans gravité, l’ensemble reste très sain et bien solide.

Le bronzage glacé est superbe, 100% d’origine, bien anglais de style, et bien de type Webley, patiné juste comme il faut. Légère éclaircie sur le pourtour du barillet. Les flèches de remontage sont aussi de style très anglais.

Les ressorts sont bien fermes et la percussion franche. Pas d’usure au niveau du doigt élévateur. Les toutes dernières technologies du temps  y sont et en particulier le chien rebondissant qui deviendra une norme. Cette particularité de la platine permet de supprimer les risques d’enclouage de l’amorce, présent sur nos vaillants Chamelot-Delvigne.

Le barillet, de belles dimensions, est usiné avec grand soin. La rangée de crans de verrouillage qui sert à empêcher sa libre rotation au repos est située dans le premier quart de celui-ci. Cette disposition permet d’estimer sa production vers le milieu des années 1880. Très bon rochet.

Un autre signe de sa grande qualité d’exécution est son linguet de gâchette pointu qui dépasse derrière la queue de détente. Toutes les pièces sont au même numéro «965» dont les chiffres sont à chaque fois soigneusement alignés.

Et pourtant aucune marque. On retrouve cette caractéristique sur les armes des grands fabricants britanniques comme Webley qui livraient souvent leurs armes en blanc pour que les revendeurs puissent y graver eux-mêmes leur souvent prestigieuse signature.

La solution est venue du barillet : Suivant une habitude bien anglaise, chaque chambre a été éprouvée. Et j’ai pu in fine identifier ce petit poinçon.

Il s’agit d’un poinçon anglais d’épreuve expérimentale. C’est ce qui explique que l’arme soit totalement “muette” en dehors de ce poinçon peu courant et du matricule. Il s’agit de l’un des tout premiers d’une série passée au test avant de lancer la série complète à commercialiser. C’est ce qui explique l’absence de la signature d’un revendeur ou de Webley. Il n’était pas destiné à la revente. C’est peu courant. Et même rare. Et ça explique aussi son très bon état.

La portion de la carcasse qui est sous le barillet est plate et du même profil sur toute sa longueur, ce qui corrobore une fabrication tardive plutôt du début des années 1880 et donc dans les meilleurs aciers.

Il est chambré dans le puissant calibre .450 aussi appelé 12mm civil. Cette munition en fait une des armes les plus facile à faire revivre (tous les composants du 11 mm 1873 sont compatibles). On peut aussi recouper des douilles de 45 Long Colt sans avoir à rogner la moitié du bourrelet.

Le démontage du barillet est d’une simplicité enfantine, un simple quart de tour et clic, le voici sorti, sans outil, sans forcer. Pour le remonter, il suffit de respecter le sens de la flèche.

Le canon miroir possède de très belles rayures, loin d’accuser le poids des années et leurs rebords sont bien tranchant. L’arme a besoin d’un bon nettoyage mais elle est très belle. Qualité Flingus!

Sophistication et fonctionnalité, voici les maîtres mots pour ce rival de notre bon vieux Chamelot. Ce révolver a été produit de 1876 à 1887.

Bref une très bonne arme du système Pryse. Anglaise à 100%. Plus que très très probablement de facture Webley. Et d’une rare série d’essai.

Et un nec plus ultra pour vos voyages aux Indes au milieu des tigres !

Très belle pièce pour un collectionneur de révolver anglais ou peu courant du 19° siècle. En plus, il est en D.

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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