Description

Alliance de l’ancien et du moderne…

La renommée des canons Jean Breuil n’est plus à faire. Depuis 1913, la firme des frères Breuil se forgea (littéralement) une réputation telle qu’un fusil de luxe français ne pouvait s’imaginer sans posséder des canons portant leur nom. Ces canons sont de réputation extrême et très recherchés en France.

La régularité du polissage en long et la maîtrise de la constance dans l’épaisseur des canons sont les éléments centraux de cette qualité irréprochable. Vous serez alors certain que votre fusil portera droit.

La fabrique Blondeau se monta dans les années juste d’après guerre, à une époque difficile pour l’armurerie française. Les matériaux étaient rationnés, l’argent manquait chez les clients et le parc d’arme de chasse français avait fondu comme peau de chagrin entre 40 et 45. Seuls quelques petits malins avaient su enterrer à temps le précieux outil de leur passion quitte parfois à les retrouver 4 ans plus tard couverts de profondes piqûres… Ou ne jamais les retrouver.

Car les confiscations d’armes allaient bon train durant l’occupation. Et pas seulement les allemands. Rappel pour ceux qui douterait du lien inaliénable existant entre le niveau des libertés publiques et ce celui de la détention des armes par le peuple encadré par la loi (déjà souligné par Montesquieu): Le seul régime ayant voulu interdire toutes les armes en France est celui de…Philippe Pétain… Un nombre incalculable d’armes de grande valeur et de chasse ont disparues durant cette période sans véritablement engendrer un surcroit de sécurité (même après la Libération…). Bref.

Plutôt que de créer des armes simplifiées et en grande série comme les productions de nos manufactures nationales, Blondeau fit le choix de rééquiper les chasseurs fortunés et de se lancer dans les armes fines.

Monté sur une crosse anglaise en superbe noyer français de grade 4, aux veines sombres et généreuses, on peut dire que ce fusil a été entretenu avec grand soin. Des quadrillages sur-fins recouvrent les abords de la bascule ainsi que la longuesse. La fort élégante bascule de type « box lock » est jaspée et du plus bel effet. La clef de déverrouillage est ferme, fluide et encore avec une belle réserve.

Les canons ont la particularité assez exceptionnelle d’être assemblés demi-bloc. Kesako ?

C’est un procédé complexe où la moitié de la bande intermédiaire est prise dans la masse de chaque canon. La solidité de l’ensemble est assuré par un très grand nombre de petits crochets soudé un à un ! De tels canons sont indestructibles et à jamais inséparables. Du travail Breuil !

Cette disposition, présente sur les plus beaux des Idéal de la Manu, permet d’empêcher la bretelle d’arracher la grenadière avant et de dessouder la bande des canons en cas de traction trop forte (lors d’une chute par exemple).

L’alésage à 18,4 mm de l’âme des canons permet une utilisation optimale des chargements modernes. Il sera bien plus performant que les fusils actuels sur-alésés à 18,6 voir 18,7…

L’état intérieur des canons est absolument miroir, faisant honneur à un bronzage noir-geai de toute première fraîcheur.

Cette très belle arme vous sera livrée dans une très belle valise en cuir sellier en cuir fin sans tache ni usure. A l’intérieur, vous trouverez les papiers originaux de l’arme ce qui permet de retracer une partie de son histoire devenant ainsi son (seulement) deuxième heureux propriétaire.

Bref un très beau fusil d’un fabriquant reconnu, en parfait état, qui n’a pas bougé depuis 50 ans dans un calibre moderne et tirable partout, au ball-trap comme à la chasse en utilisant la même arme, ce que permet sa parfaite maîtrise. Une qualité d’arme que vous ne trouverez sur aucune arme moderne surtout post- délocalisation. Un autre monde…

Chose rare nous en possédons encore la facture et pouvons ainsi connaitre la date de naissance de ce superbe fusil. Mars 1969, un mois de grandes naissances car celui du premier vol du Concorde !

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité.

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