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Vendu !
Magnifique carabine de Grande Chasse Weatherby – Calibre 460 Weatherby – Fabrication Premium de Sauer & Sohn en Allemagne – Bois de noyer 1er choix – Bronzage somptueux – Canon neuf – État mécanique impeccable – Arme d’exception pour les plus grand défis – TBE++
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Monumentale carabine Weatherby MkV – Calibre 460 Weatherby- Carabine de Grande Chasse de qualité Premium – Bois de noyer superbe en TBE- Bronzage noire d’une pureté infinie – Fabrication allemande de Sauer&Sohn – Culasse à 9 tenons – Ouverture de levier d’armement à 54° – Magasin 3+1 – État mécanique parfait – Arme d’exception en état quasi neuf -Discussion possible avec tout animal qui dépasse les 500kg !
Description
Si la frontière entre arme légère et artillerie lourde est en général assez facilement perceptible, surtout pour ceux d’en face, avec cette carabine Weatherby en .460 du même nom, nous sommes à un cheveux du canon César…
Maître Flingus vous a en effet déniché du lourd, du très lourd. Dans tous les sens. Au vu de la bête, l’inspecteur Harry aurait sans doute pu lui taper dans le dos en lui proposant une bibine au Shangri-la où travaille sa cousine Paulette…
Arme de tous les records, tant par son calibre que par son gibier, on ne peut nier que les fabrications issues de la maison mère qui a donné son nom à la cartouche éponyme, sont d’un niveau d’excellence parmi les plus élevés que l’on puisse trouver sur le marché.
Resté 30 ans le calibre manufacturé le plus puissant du marché, le .460 Weatherby a contribué au succès et à la diffusion de la carabine à culasse Mauser dans le monde de la chasse au très gros gibier.
Alors qu’il faut 1000 joules à 100m pour terrasser un chevreuil moyen, le .460 Weatherby, c’est 10 000 joules à 200m…
Développée spécialement pour être employé face à des animaux à la peau parmi les plus dures qui soient et dont la masse de plusieurs tonnes fait de véritables forces de la nature, il est hors de question, tant sur le plan éthique que sur celui de la survie, de faire autre chose que de se munir d’armes appropriées. Face à la charge d’un très gros animal, le .460 Weatherby est ce qui se fait de mieux.
La chasse en Afrique a ses propres règles et repose sur une organisation qui lui est propre. Elle nécessite une batterie d’armes. En plus de la carabine de grande chasse, un fusil de brousse (souvent un pompe ou un semi-auto chargé en alternance de Sauvestres et de chevrotines) s’avère un allié précieux sur le félin.
Il est également recommandé d’avoir toujours à portée de main un fusil plus puissant que celui adapté au gibier prévu ce jour. Comme dit le proverbe : « quand tu pars chasser la gazelle, prends ton fusil à éléphant ».
Pendant longtemps, ces derniers restèrent hors de portée des chasseurs occidentaux. Seuls les fusils de rempart auraient à la rigueur pu faire quelques dégâts. De façon traditionnelle, George Blond nous décrit que sa chasse peut se faire à la sagaie, mais cela demande une bonne dose de courage et aussi de savoir viser au plus profond possible de l’encolure…
Parfois de vieux fusils à pistons se voyaient utilisés. Leurs canons fortement raccourcis étaient chargés de longs lingots de fer façonnés au marteau ( !). L’idée était de blesser mortellement l’animal puis de ne pas le lâcher d’une semelle jusqu’à ce qu’il tombe de lui-même tout en faisant très attention dans la phase de suivi.
La seconde moitié du XIXème siècle vit apparaître les armes au calibre 4 (26mm de diamètre, 120g de plomb) à percussion. Mais on est là dans l’artillerie. Le recul était tel qu’un utilisateur régulier comme Frédéric Selous, chasseur mythique et accessoirement guide de chasse africaine du Président Théodore Roosevelt, pouvait en être projeté au sol et devait se faire masser pendant plusieurs heures après le tir pour pouvoir remarcher normalement… Un jour, qu’il n’épaulait pas correctement, la crête du chien de son calibre 4 lui lacéra la joue au point de lui laisser une cicatrice parmi les plus célèbres du continent.
Ces armes à chargement par la bouche se maintinrent jusqu’aux années 1880 où elles côtoyèrent de magnifiques express et mono-coups à chargement par la culasse de fabrication britannique.
Or si l’enchaînement de deux coups très puissants avait son intérêt, disposer d’armes à répétition se faisait cruellement sentir. Les buffles prélevaient eux-aussi nombre de chasseurs. Pensons par exemple à Hubert Latham, grand pionnier et recordman de l’aviation, qui finit disloqué par un buffle en 1912 là où la quasi-totalité de ses compagnons pionniers finirent, eux, disloqués par leur machine. Mais Latham avait toujours été un grand orignal…
Il est aussi désormais révolu le temps d’Hemingway, de Théodore Roosevelt et de Percy Powell, où un simple fusil réglementaire était emporté pour compléter, voir remplacer, les gros express chargés à la nitro (coton poudre), afin de voir si « cela fonctionne ». De fait, il n’est pas rare de trouver dans la littérature idoine des récits recommandant le 6,5 des fusils Carcano pour le crocodile ou bien le 303 british d’un Lee Enfield pour l’éléphant à placer avec soin derrière l’oreille du pachyderme.
Ces calibres “moyens”, en particuliers le 30.06 ont tout à fait leur place pour le gibier de ce continent, sources d’aventures et de fantasmes. Après tout on y trouve les plus belles gallinettes cendrées selon certains…
Personnage haut en couleur, Roy Weatherby (1910-1988) est le Elmer Keith du monde des armes de chasse. Balisticien de terrain et industriel de talent, la seconde moitié du XXème siècle lui doit beaucoup en matière de chasse et grande chasse.
Utilisant des étuis à très grand volume intérieur comme les 300 et 375 Holland, il y place au sommet des ogives de “petits” diamètres. Il martèle à qui veut l’entendre que la clef d’un bon calibre de chasse réside dans son choc hydrostatique, une théorie qui fera des émules jusque dans le monde militaire.
Pour créer ce choc hydrostatique aux distances nécessaires ses torpilles doivent se déplacer non seulement sur une trajectoire très tendue mais également à des vitesses dépassant les 800m/s avec des balles de 500 grains…
Pour donner les échelles du sujet, une 9 para c’est 330m/s pour 120 grains de balle en gros et une cartouche militaire puissante type 8×57 c’est 700 m/s avec un boulet de 180 grains.
Créer ces cartouches était déjà un exploit, mais les exploiter exigeait de développer des plateformes adaptées.
Un simple boîtier de Mauser classique à trois tenons ou de Winchester 70 de surplus ni auraient pas résisté longtemps et n’étaient, en plus, pas digne de la clientèle élitiste à laquelle ils étaient destinés.
C’est ici que les créations de Roy Weatherby rejoignent à nouveau le domaine de l’artillerie en reprenant les culasses à 9 tenons disposés sur trois rangs successifs. Il est ainsi possible de démultiplier la surface d’appui des tenons sans pour autant les rendre trop massifs et pouvoir circonscrire le tonnerre dans un diamètre encore raisonnable.
Autre avantage, nous passons ainsi d’une rotation du levier d’armement de 90° à 54°, réduisant quasiment de moitié l’amplitude du geste.
Doubler un gros animal ne sera désormais plus un mythe de Nemrod.
C’est de ces recherches et considérations sur la cartouche et l’arme qui la chambrait, dans une méthode très Elmer Keith encore une fois, qu’est née notre carabine Weatherby MKV, une arme d’exception pour des gibiers et des aventures d’exceptions.
Weatherby ne pouvait confier l’exécution et la fabrication de cette arme hors normes qu’aux meilleurs.
A partir de 1957, ce n’est rien moins qu’au plus prestigieux des fabricants allemands, Sauer & Sohn, qu’il s’adresse, rejoint 7 ans plus tard, par le fabricant japonais Howa dont les éloges ne sont plus à faire. Un de leur très bon produit est ici.
L’arme ainsi crée possède des lignes à la fois très germaniques et très fifties. Nous sommes entre la Thunderbird et la carabine de chasse allemande d’aristocrate saxon.
Ce beau monstre que nous vous présentons ici fait partie des fabrications top niveau allemandes de chez Sauer. Elle n’a pas subit pas le poids des années, elle en est magnifiée.
Le bois est d’un très beau noyer blond, au grain fin avec de jolies veines brunes de premier choix. C’est un modèle d’ajustage et de maîtrise du sens des fibres du bois.
Un verni légèrement brillant protège le tout, idéal tant pour le protéger des éléments que d’éviter de faire trop de reflets.
Summum de l’élégance sur cette crosse à l’allemande à joue viennoise, la poignée pistolet, très prononcée (Kaiser clif), est ciselée en son extrémité par un insert en os dont l’alignement et le centrage sont parfaits.
Le cœur de Maître Flingus palpite quand ses doigts caressent le fin quadrillage manuel à l’écossaise qui rend les emplacements des mains totalement antidérapants.
Petit élément vintage très plaisant, l’extrémité du fut est réalisée dans un noyer plus sombre et plus dense.
Le souci de l’épaule de l’utilisateur a pris la forme d’un sabot amortisseur Paychmair personnalisé et décorés spécialement pour Weatherby.
Maitre Flingus s’est simplement permis de compléter les grenadiers par des passants à libération rapide (quick detach) dans lesquelles vous pouvez placer une large bretelle renforcée idéale pour les longues marches ou s’en servir pour amortir une partie du recul loin d’être aussi impressionnant que l’on le pense. Poids des aciers et frein de bouche obligent…
Ce type de montage permet de passer à un port rhodésien, en un instant, en rangeant la bretelle dans une poche et tenant l’arme par la crosse.
La masse d’acier que constitue l’ensemble canon et boîtier ne font qu’un avec le bois. Qualité extrême des ajustements.
La mécanique est de type winchester 70 avec un départ réglable. Queue de détente striée. Départ doux comme celui d’une antilope.
Un bouton d’ouverture du magasin est intégré au pontet ce qui permet de l’ouvrir sans outil ni risquer de perdre sa planchette élévatrice et les trois très grosses cartouches qu’elle soulève.
La sécurité manuelle est située sur la droite du boîtier. Le fonctionnement de ce dernier avec un armement à l’ouverture permet d’utiliser l’astuce de chambrer une cartouche détente pressée ce qui permet d’avoir le ressort de percuteur désarmé. Si une opportunité se présente, un simple mouvement du levier de deux centimètres et vous passez de « sûreté totale » à « prêt à faire feu ». Le génie pratique de quelques concepteurs d’armes fascinera toujours Maître Flingus…
La culasse s’extrait le plus simplement du monde en pressant la détente. De fines gouttières permettent de limiter les surfaces de frottement et de lubrifier davantage l’ensemble. Les neuf tenons disposés en trois ensemble de trois sont d’une régularité exemplaire et sans matage.
Le boîtier est d’un bronzage glacé, épais, presque laqué d’une qualité exceptionnelle avec une très belle police de style années 40, quasi « streamline ». Quasiment aucune marque de manipulation. Très bel état.
L’esthétisme est renforcé par la présence de trois fines lignes se terminant en gouttes d’eau. Le dit boitier est percé en quatre points pour fixer directement un montage de lunette ou bien des rails weaver (11mm) ou picatiny. L’option d’utiliser les organes de visée traditionnelle est également possible grâce à une hausse métallique à planchette, discrète, mais très efficace.
Le canon est dans un état impeccable, miroir, avec de magnifiques rayures. Il se termine par discret mais très efficace un frein de bouche à trois rangées d’évents directement usinés dans la masse du canon. Du grand art! Chapeau Sauer & son ! Ce frein de bouche et son insertion dans le corps même du canon, alliés aux aciers, explique entre autres choses l’extrême précision qui reste l’apanage de telles armes en dépit de calibres un peu fous.
Bref une arme hors-normes, dans un calibre hors-normes et dans une fabrication d’exception !
Amateurs de belles choses, de voyages et de mécanique hors pairs, s’offrir une arme telle que celle-ci est un plaisir en soi comme s’offrir une voiture de sport ou une montre de luxe. Que ce soit pour parcourir l’un des plus beaux et majestueux continent du monde à la recherche de l’exceptionnel ou bien pour l’admirer souvent parmi d’autres, cette arme sera à votre service mais surtout un patrimoine immatériel, ode à la qualité à transmettre à la génération suivante.
Ps : cette arme somptueuse appartenait d’ailleurs à un français très connus et très grand chasseur dont l’identité ne sera révélée qu’à l’acquéreur
Arme de catégorie C au CSI : Compte SIA obligatoire – Licence de tir en cours de validité ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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