Description

Le K98 est une arme qui fascine.

Ses qualités intrinsèques de tir et de fabrication évidentes, ses multiples finitions et fabricants qui en font un objet de collection idéal, les actions guerrières gigantesques auxquelles il reste attaché dans la mémoire des hommes, tout concourt à en faire une arme à part.

A titre personnel, dans la galaxie Mauser,  j’ai néanmoins toujours eu un petit faible pour les magnifiques fabrications export pour l’Amérique Latine d’avant 14 et mon petit chouchou est le Perse de la commande de 1934 d’ailleurs fabriqué en …Tchécoslovaquie ! Maître Flingus aime les loukoums et l’exotisme. Ce qu’il y a de bien dans la galaxie Mauser c’est que chacun peut y trouver son miel. Mais je reconnais humblement que ces fabrications 35-40 sont très belles. Les meilleures de toute la production de cette période. Et mon exemplaire de ce jour en est la preuve.

Ces armes du début de la production du III°Reich sont assez peu courantes. La guerre a laissé peu de survivants chez les armes aussi.

Le notre est bien marqué au tonnerre “S/243” avec la date “1938”. Donc sans aucun doute possible, c’est bien une arme de chez Mauser même et d’avant guerre. Le code “S/243” correspond très exactement à l’Usine Mauser de Berlin-Borsigwalde, différente de l’usine historique d’Oberndorf. Ce code n’a été employé que de 1935, début officiel de la mise en production du K98, à fin 1938. Précédemment le code de cet arsenal était “S/243 G” et postérieurement, ce sera juste “243”. Rappelons que ces codes étranges visèrent d’abord à dissimuler le réarmement promu par le régime en fraude des traités puis le volume exact de la production et l’origine des fabrications durant la guerre.

C’est en 1938 que le code fabricant Mauser changea en cours de production de “S/243 G” à “S/243” comme le notre vers la série “i”. Or le notre est en série “c” – c’est donc un bébé du début de ce changement probablement vers la mi-1938. Le fait que l’on y trouve QUE le Waffenamt n° 280 prouve que cette arme n’a été produite qu’avec des pièces fabriquées en 1938 car on trouve certains exemplaires à Waffenamt mixte au numéro mélangés 211 et 280 ce qui indique des pièces partiellement fabriquées en 1937 sur des exemplaires de 1938. Tout ça c’est pour les puristes du K98.

Le volume de production des “S/243” de 1938 est estimé à un peu moins de 120.000 K98. C’est très peu. Et encore bien moins de survivants dans ces mauser pré-conflit. L’arme est rare.

Il est très beau – dans un état de conservation vraiment excellent au global pour une arme qui revient de très loin.

Ses bois sont excellents. Sans enture ni coups et avec très peu de traces de manipulation. C’est du noyer d’avant guerre et pas du lamellé-collé. Leur seul défaut, à ces bois, est d’avoir des marquages de bois effacés ou peu lisibles mais l’aigle maudit avec le waffen amt “A 280”, le même que sur tout le reste de l’arme, reste bien visible dans le bois sous la poignée et ne laisse donc aucun doute sur le fait que ce soit “sa” crosse.

Pour le reste, ne cherchez pas de “L” ou de “M”. Cette production Mauser de 38 n’a été, de toutes façons, affectée qu’à l’armée (ni à la Lufwaffe, ni à la Marine, ni à personne d’autre). 100% militaires donc ces “momos” 38 de Borsigwalde.

Le notre est intégralement monomatricule dans toutes ses pièces jusqu’à la moindre vis y compris la culasse monmatricule aussi dans toutes ses pièces aussi (drapeau, levier…) et sa plaque de couche. Même la baguette de nettoyage est au numéro ! C’est en soit encore plus rare.

Juste quelques pointes d’oxydation éparses essentiellement en plaque de couche justement (mais le numéro reste lisible) et sur le drapeau de sécurité et un peu la boule de levier d’armement (toujours au numéro). Pour le reste, l’état est plus qu’excellent. Bronzage d’origine à 95 % bien sûr et tenon de baïonnette bien évidemment non bronzé ce qui est la norme pour cette époque de fabrication de qualité. Indice supplémentaire que l’arme est dans son état absolu d’origine sans aucun bricolage. On est très proche de l’exploit absolu pour une arme d’avant guerre. Il est muni en outre d’une bonne bretelle d’époque en TBE.

Vous aurez beaucoup de mal à en trouver un plus beau dans cette rare fabrication d’avant-guerre où ils sont finis avec un soin et un poinçonnage qui dépasse la rationalité si l’on songe qu’il s’agit d’une arme militaire à produire en masse.

Il porte bien tous ses bons poinçons Mauser et de Waffen amt (“280” en l’espèce) tous encore bien visibles et lisibles, neufs, parfaitement cohérents avec sa datation.  Très peu de traces de manipulations ou griffures sur le métal aussi – vraiment top. Ces armes d’avant guerre sont vraiment poinçonnées de partout ce qui rajoute à leurs charmes. Tout est au “280” encore une fois.

L’état mécanique de l’arme est impeccable – Percussion franche – Tous ressorts fermes – Son canon est dans un état rare pour une arme qui a passé 7 ans dans l’armée, a traversé toute la guerre et a subi tous les risques du stockage pendant déjà… 85 ans. Très belles rayures et aucune oxydation en canon.  Je n’ai pas trop de doute sur ses qualités de tir. Calibre d’origine en 8×57 IS évidemment.

Sur les 9.987.000 exemplaires fabriqués sur cette période 1935-1945, les armes d’avant guerre ont la juste réputation d’être les mieux finies et les plus belles. Il en reste très peu.

Bref un très bel exemplaire de K98 “text book”, par un fabricant mythique, des débuts de fabrication, et dans un état plus que très beau avec sa bretelle et monomatricule intégralement. A ne pas “bricoler” et à conserver dans cet état exceptionnel. Arme très recherchée qui cote désormais dans les 2.000 USD chez nos amis américains. Faites qu’elle reste en France.

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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