Vendu !

Magnifique et Collector revolver MR73 Police – 357mag – Fabrication Manurhin de 1973 ! – Canon 3 pouces à l’état de neuf – Plaquette maison d’origine – État mécanique et esthétique superbe – Dans sa boite d’origine avec manuel- Top collector à l’état neuf !

Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !

Iconique revolver Manurhin MR73 modèle Police – En cal. 357 magnum et 3 pouces – De toute première fabrication 1973 – Star des forces de Police des années 80 et des corps d’élite – Parfait équilibre – Poignée à plaquettes maisons d’origine – Attache de dragonne – Mécanique de rêve– Esthétique du paradis perdu (on ne fait plus de bronzages comme ça !) – Usinages célestes – Organes de visée indestructibles –  Boite d’origine avec nécessaire de nettoyage, clefs et manuel.  Top collector en état parfait !

 

SKU: 987-24
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Description

Dans un monde où le pistolet polymère est de mise, et où ils deviennent de plus en plus qualitatifs, on peut se demander si le revolver a encore sa place?

Si la plate-forme conserve des irréductibles, c’est qu’il doit bien y avoir une raison. Beaucoup de grands flics ou de membre de services spéciaux de part le monde le préfèrent toujours au pistolet. Ces mêmes services spéciaux en développent encore certains modèles. Et je le crois, par exemple, définitivement plus adapté aussi à aux missions des policiers en tenue que le pistolet. Le revolver n’est pas prêt de mourir.

Dans le cas du Manurhin MR-73, il serait possible d’en faire un roman, tant il a marqué les esprits de trois générations et est devenu un étendard national à l’instar de notre vénéré revolver d’ordonnance modèle 1892. Car il a la particularité de mettre tout le monde d’accord notre MR. Encore aujourd’hui.

Aux États-Unis, pays du revolver et du “good enough” armurier (une fois que l’on a trouvé quelque chose de bien, pas besoin d’en changer même pour du plus récent), Beretta importe depuis maintenant quatre ans les nouvelles fabrications Chapuis de notre MR73.

Face aux excellents Python et autres Smith modèles 19, nos MR73 s’arrachent néanmoins comme de petits pains et sont “hors stock” dans l’heure où ils touchent le nouveau continent.

L’américain est en général avare de compliments pour tout ce qui n’est pas estampé “made in USA” comme Bruce Springteen. Mais notre Manurhin rassemble tous les éloges. Que cela soit en compétitions de vitesse ou sur silhouettes métalliques (discipline charmante consistant à tirer au revolver sur des cibles en acier représentant du bétail à une centaine de mètres. Il parait que c’est un certain Poncho Villa qui en aurait eu l’idée!). Bref tout le monde l’adore!

Une des raisons de cet engouement réside dans le fait que les versions sport, en dehors de la longueur du canon et des organes de visée, sont identiques aux modèles qui furent en dotations dans des corps d’élite à la reconnaissance internationale comme la gendarmerie, le Raid ou le GIGN.

Idem chez nous. Cela force le respect, notamment chez les plus jeunes générations des forces de l’Ordre, et les laisse rêveur à l’idée qu’il y a eu une époque où l’on pouvait recevoir en dotation standard une telle merveille…

Le choix de Manurhin comme fabricant pouvait d’ailleurs sembler étonnant à une époque où nos grandes manufactures étaient encore de ce monde (MAB, Hendaye…) et où la firme mulhousienne, forte de son expérience dans le domaine des munitions, fabriquait d’excellentes armes, mais sous licence Walther, et encadrée par des ingénieurs externes.

C’était sans compter dur le fait que le nom complet de “Manurhin” est “Manufacture de Machines du Haut Rhin”. De fait, son cœur de métier était de résoudre des problèmes de conception auxquels un bureau d’étude n’avait jamais été confronté et de le faire mieux que tout le monde.

En soit, un revolver n’est qu’ “une machine à tirer”. Il fallait le concevoir comme tel, et cela l’ingénieur chef Gilbert Maillard l’avait bien compris.

Ce technicien, à l’origine de la platine à galet du futur MR73, puisa certes son idée dans des mécanismes appliqués à l’armurerie de luxe depuis près de trois siècles, mais ce principe de fonctionnement était aussi déjà bien connu des mécaniciens industriels. Il se retrouvait notamment sur les machines à coudre industrielles. Contre instinctif comme association, mais pas dépourvu de logique.

Un de ses nombreux secrets, c’est l’emploi au maximum de « galets », terme mécanique pour désigner une zone de frottement qui se termine par une petite roulette fixée à l’extrémité d’un axe mobile ou d’un ressort qui vient réduire à peau de chagrin tout « grattage » sans avoir à augmenter les tolérances ou à sombrer dans un polissage hors de prix.

 C’est grâce au « chariot Maillard » qui fait la transition entre la détente et son ressort au moyen de 4 galets que le départ en double action unique du MR73 tire sa réputation hors pair. Bien sûr c’est plus long à produire, nécessite des ajusteurs ultra-compétents et c’est bien plus cher.

La perfection du meilleur revolver du monde se ressent de cette paternité. C’est aussi et au mins autant une “machine” conçue dès le départ pour le tir de fortes charges, sans discontinuer, et ce pendant de nombreuses années de service. Il est conçu “industriel” au sens de la résistance et de la fiabilité.

Mécanisme hors pair, aciers premium, ajustements diaboliques, et finitions de rêve pour un produit industriel: telle est la recette du Manurhin sauce française.

A cet égard, on hésite souvent entre MR et Python. Le Colt (des grandes années – pas les récents – très inférieurs en qualité, comme les Smith modernes, aux Chapuis) possède certes de très grandes qualités mais, avec sa maintenance coûteuse, était impensable d’en faire une arme réglementaire. Le Manurhin était pensé “au-delà de la boite”, avec un critère en plus. Et dans une finition…

A cette époque, le Smith 586, taillé pour tirer du 357 dans un volume réduit n’était pas encore né. De plus, les coûts d’importation le pénalisait par rapport à une production nationale dont les retombées locales et la possibilité d’export étaient très tentantes. On aimait encore l’industrie dans ce pays.

C’est de cette capacité à  jouer sur les deux tableaux que sont issues l’excellence technique et la résistance qui ont conféré une aura mystique à cette arme aux nombreux exploits.

La garantie de son fonctionnement en toute situation, requise dans le cahier des charges des opérateurs du GIGN, dépasse donc toutes les espérances ou besoins des tireurs sportifs. Mais ce n’est pas parce que c’est du superflu, qu’il faut s’en priver…

 

Notre exemplaire de MR 73 de ce jour est un vrai collector – Une rareté. Et Maître Flingus est très fier de vous l’avoir trouvée.

Sobre, sans fioriture mais splendide et terriblement efficace, Ce magnifique MR73 modèle Police en 3 pouces est archétypique de la demande initiale de Raymond Sasia et du GIGN sur un revolver fiable, discret, puissant, increvable et précis. Cette version trois pouces s’accommodant en plus des missions de protection des personnalités.

Hausse taillée dans la masse, indestructible et indéréglable, guidon en acier penté et inacrochable au vêtement ou dans l’étui, détente de rêve, mécanique toute de souplesse et d’acier indestructible et en destructeur calibre 357 sur une carcasse dont Smith et Wesson à l’époque avec ses carcasses K ne pouvaient que rêver, il a tout d’une bête de guerre parfaite et Made in France

C’est le modèle initial “Police”llde la série d’armes mythique qui allait faire du Manurhin MR73 une légende jusqu’à devenir une vedette de film et un must have encore de nos jours aux USA.

Mais il a une petite spécificité supplémentaire qui lui donne un charme fou empreint même d’une certaine nostalgie. C’est un des tout tout premiers sortis de Mulhouse en 1973. De ceux qui, dès leur sortie, avaient fait unanimité chez les policiers et tireurs tant ses qualité était évidentes et éminentes.. Un B et quatre lettre en témoignent l’occasion de faire le point sur le système de numérotation des Manurhin MR73.

Premier constat: les lettres préfixes n’ont rien à voir avec la numérotation ou la datation. Elles identifient une variante en canon et/ou hausse . Vous voulez le code complet pour aller vérifier sur le votre ? Maître Flingus est la pour ça:

MC canon 10″ 3/4 L canon 6″ B canon 3″ hausse fixe
MB canon 9″ V canon 5″ 1/4 A canon 2½” hausse fixe
MA canon Match 8″ ou 6″ en 38 Sp U canon 5″3/4 MR38 Match HA Tous les MR73 par Chapuis
ML canon Match 5″3/4  -MR32 K canon 4″ hausse réglable
XA canon Match 6″ .22LR C canon 4″ hausse fixe

Deuxième constat : les lettres et chiffres sont donc indépendants mais fonctionnent par modèles ce qui fait que le B2923 comme le notre à toute chance d’être bien antérieur au L2924 le canon 6 pouces ayant été (relativement) mis en production bien après le 3 pouces. Le temps de sortir quelques milliers d’armes parfois.

Peut-être plus simplement, retenez que tous les numéros à une lettre et 4 chiffres sont d’avant fin 79 et à cinq chiffre à partir 1980. Je n’ai aucune idée de la façon dont cela fonctionne chez Chapuis aujourd’hui.

 

La crosse de ce MR est du modèle maison des plus classique en noyer. Elle est dans un état de rêve – Parfaite et sans la moindre griffure. Vous pourrez investir dans une poignée Trausch spécialement développée pour le tir de cartouche de 357 si le cœur vous en dit. Mais surtout conservez précieusement ces plaquettes d’origines parfaites. Je vois beaucoup de Manurhin qui les ont hélas perdues…

Si vous êtes manique ne tirez dedans que de la 38SP.  Ce fut sans doute le cas de cette arme absolument pas marquée par la 357mag ! Un ami de Maître Flingus ne tire d’ailleurs que cette munition dans ses revolvers afin que la flamme en sortie de chambre ne vienne pas lécher et salir l’avant du barillet. On ne vous demande pas un tel soin, mais, si vous voulez être aussi à l’aise pour le point que pour de la munition chaude, ce Manurhin est votre homme !

De nombreux modèles de plaquettes bois existent aussi, si vous préférez un look plus classique. Ce revolver sera de toutes façons toujours très élégant.

A noter, détail de rêve, le pivot de passage d’attache de dragonne lui aussi magnifiquement bronzé : la classe policière Notre MR73 Police !

L’emplacement en intérieur de carcasse des poinçons est appréciable car ils ne viennent pas altérer le bronzage et l’esthétique de l’ensemble.

Sur le cadre de crosse se trouve aussi la vis de réglage du ressort principal. Obtenir le poids de départ idéal est un jeu d’enfant. Quel conception !

Comment ne pas tomber sous le charme d’une telle mécanique ?

Tout le moelleux de son design s’apprécie à chaque pression sur la détente. Il est véritablement possible de sentir s’actionner une à une chacune de ses pièces.

L’arme ne comporte aucune d’usure et aucune traces de frottement en dépit de ses 50 ans bien tassés. Elle a été très bien préservée et n’a quasiment jamais tirée. Exceptionnel  à cet âge !

Un  bronzage splendide d’origine, présent à 100%, d’un noir aux reflets bleus magiques (bien plus beau que sur mes photos) habille l’ensemble. Aucune griffure (vraiment micros!) ! Ce splendide animal de combat a su merveilleusement traverser les ans sans ride entre des mains maniaques que je loue hautement. C’est si rare. 

Le jaune du chien et de la queue de détente sont encore présents à 100% et d’époque!. Aucun recuit. C’est le jaune légèrement orangé typique de ces Manurhin. Juste magnifique !

Les marquages ne sont pas en reste. Le sigle Manurhin est finement gravé sur la plaque de recouvrement, plus élégamment que sur les Chapuis d’ailleurs. Le bas du bâti comporte un très beau « Made in France », très cher à la firme alsacienne. C’est le seul marquage qui soit resté inchangé sur toute la production.

Le flanc du canon est orné du nom du modèle et du calibre, 357 magnum. Tout un programme en perspective.

Les chambres du barillet sont belles ainsi que le cône de forcement, point à surveiller sur un revolver et indicateur éventuel d’un souci d’indexation. Rien à craindre ici, c’est Maître Flingus qui vous le dit ! Le canon, d’une longueur très réglementaire de trois pouces, présente de très belles rayures miroirs aux angles bien vifs. Arme dans un état de rêve. Muséal.

Cerise sur le gâteau cette arme à l’état véritablement de neuf, nous est venue dans sa rare boite verte d’origine. Toujours plus collector ce Flingus ! Avec ses clés de réglage, son nécessaire de beauté d’origine et son manuel. Ne manque à l’appel que le mythique barillet de 9mm réclamé par notre police comme interchangeable.

Où sont-ils passé ces fameux barillets en 9 x19 car la plupart des boites que j’ai rencontrées en sont dépourvues. Mais allez voir ICI. Car Maître Flingus s’est surpassé encore une fois pour vous satisfaire !

Raymond Sasia ne s’est pas trompé en choisissant cette arme. Elle allait devenir une légende et cet exemplaire fait partie des tous premiers, de ceux qui ont ouvert la voie et démontré au monde entier la force du savoir-faire français, où l’exigence technique et le bon sens sens alliés au goût esthétique mènent à une excellence civilisationnelle.

Bref une arme d’exception pour un tireur d’élégance et sensible au vintage. Magnifique exemplaire.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Ou du volet 1 d’une autorisation libérée par une cession d’arme et encore valide. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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