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Magnifique fusil de Grenadier de la Garde Impériale Modèle 1854 – superbe canon – beaux marquages et poinçons – 1ière année de fabrication Saint-Étienne – un des 7000 survivants non raccourcis (à l’inventaire de 1863!) – TBE +

Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !

Magnifique fusil de Grenadier Modèle 1854 pour la Garde Impériale de Napoléon III – superbe et rare canon à rayures progressives pour la balle Minié auto-forçable – beaux marquages bien lisibles et poinçons bien homogènes et biens venus sur toute l’arme – Plaque de couche impeccable – 1ière année de fabrication de l’arme  à Saint-Étienne- un des 7.000 survivants (à l’inventaire de 1863!) non raccourcis en 1857  – TBE +

SKU: 650-23
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Description

Dans les armes de la Garde Impériale de la période 1854 – 1870, époque d’innovation s’il en fut, et même si le Chassepot “fit merveille” selon le mot malheureux du Général de Failly après la bataille de Mentana, le reste de la famille n’en est pas moins remarquable. 

Notamment ses cousins ainés à percussion, nés en 1854, qui eurent aussi le privilège d’accompagner l’Empereur et de “donner” au feu dès que l’honneur et la situation l’exigeait comme en Crimée à Malakoff en 1855 et en Italie à Solférino en juin 1859 notamment .

Si la Garde Impériale, ce corps d’élite parmi les élites, ressuscité par le neveu le 1er mai 1854, un an et demi après (l’autre) coup d’état du 2 décembre, se distinguait par des hommes magnifiques, physiquement très sélectionnés, ses tenues, elles, se distinguaient par de non moins magnifiques uniformes, s’inspirant largement de ceux du 1er Empire du célébrissime tonton. Et donc plus vraiment à la pointe de la modernité. Le top du top de l’élégance des uniformes étant atteint, à mon sens, par les rutilants uniformes du Régiment des Cuirassiers de l’Impératrice et par ceux des Cent-Gardes, la Garde dans la Garde…

En revanche, l’armement de la Garde sera lui plutôt toujours marqué par la pointe du progrès. En témoigne la qualité de notre fusil de ce jour. C’est le premier fusil réglementaire français à balle auto-forçable. En gros, une cuvette aménagée sous le projectile de plomb se déformait sous l’effet des gaz et venait spontanément s’appliquer à prendre les rayures de l’arme sans tige dédiée ou autre accessoire.

 

La pureté des lignes de cette arme est sans comparaison avec les autres productions européennes de l’époque. Une grande partie de son charme réside dans la platine renversée, créée par le directeur de la Manufacture de Maubeuge, le marquis de Pontcharra (1787-1858). D’un esprit totalement original et techniquement novatrice , elle incarnait un renouveau de la “platine à la française” qui dominait le monde, depuis le règne de Louis XIV.  Le monde de l’armurerie doit décidément globalement beaucoup à la France.

L’arme se caractérise en plus de ses rayures progressives par un bois de qualité sélectionné (ça se voit sur les nervures de notre exemplaire) et par l’ajustage très soigné des composants avec une finition de premier choix (ces armes étaient destinées UNIQUEMENT à la garde).

Le système 1854″ pour la Garde” ne comprend d’ailleurs que trois armes : le fusil de Grenadier, le fusil de Voltigeur et un mousqueton de Gendarmerie arrivé plus tardivement en 1855.

Les rayures progressives sont au nombre de quatre allant de 0,1 millimètre de profondeur côté bouche et s’approfondissant à 0,5 millimètres coté culasse – une performance de Manufacture à l’époque. A noter que sur ce modèle de la Garde, la hausse est directement prise de forge dans la queue de culasse et non soudée, autre performance de fabrication.

Notre très bel exemplaire possède un bois de première qualité, en parfaite santé, verni très proprement autrefois. On distingue encore très bien le sceau “MI” sur la bille de buis au centre du macaron dont on devine encore les lettres sans qu’il soit lisible . Aucun manque – aucune enture. Plaque de couche muette en excellent état.

La platine – elles sont du modèle 1853 sur ces armes – porte fièrement la mention de la “Manufacture Impériale de Saint-Étienne”. Les crans sont très nets et le ressort est d’une fermeté dictatoriale. Heureusement, un chien généreusement proportionné permet de l’armer sans effort.

La queue de culasse et surtout le tonnerre sont bien gravés “1854” (“S 1854” pour le canon).  Il s’agit donc de l’une des toutes première fabrications, dans son pur état d’origine – sans modification de 1859 et bien sûr sans transformation à chargement par la culasse de 1867. 

Le canon est sans piqûre, il n’a pas été frotté.  Les rayures progressives de intérieur du canon sont absolument magnifiques, sans usure (les bords sont biens saillants, réguliers et profonds). Vraiment en très bel état.  C’est une vraie prouesse technique de forge qui ne sera pas prolongée sur le modèle 1857 d’infanterie.

Ce canon avait été conçu spécifiquement pour la nouvelle balle cylindro-ogivale auto-forçable de type “Minié” dans sa forme la plus aboutie. Sans cheville de fer, du papier ou du bois, rien que du bon plomb mou, de première qualité pour bien amocher les gars d’en face ce que les excellents tireurs de la Garde ne manquaient pas de faire!

Tous les poinçons des garnitures et de platines sont tous très beaux, bien venus et lisibles. Et surtout bien homogènes entre eux. Aucun nettoyage intempestif à la paille de fer ou de remplacement sur notre exemplaire.

Ce fusil dispose de sa bonne baguette de forme conique avec sa face interne en cul de bouteille. Chose rare, car la majorité de ces fusils recevra en 1858 la baguette modèle 1857 à tête plate. confirmation supplémentaire qu’il s’agit bien d’une des premières fabrications.

Le tenon de baïonnette est également en très bel état avec des rebords bien droits et parfait pour y fixer la fourchette adéquate que vous trouverez sûrement un jour dans la rubrique idoine chez Maître Flingus ! Pour votre totale information, c’est bien celle du modèle 1847 qui ornait réglementairement cette belle arme.

Particularité essentielle : Notre fusil est bien le modèle de Grenadier 1854 dans sa longueur d’origine de 1,475 mètre. Lors de la généralisation du système 1857, il fut décidé d’homogénéiser les longueur des armes 54 et 57  à 1,42 mètre. Tous les fusils en dépôts et en réserve subirent cette réduction de quelques centimètres.

Seule ceux en service effectif dans la Garde ne subirent pas cette mutilation. C’est bien le cas du notre!

Boudriot indique d’ailleurs (page 65 du cahier qui va bien) qu’un état du 1er janvier 1863 permet d’estimer que seuls 7.000 fusils ne subirent pas cette mutilation. C’est dire la rareté de notre exemplaire. 

Un vieux soldat en grande forme donc, qui n’attend que de reprendre du service dans une belle collection d’un connaisseur exigeant.

Arme magnifique d’un Corps prestigieux. Indispensable pour compléter une collection de qualité sur le Second Empire. C’est LE fusil à piston français le plus abouti et le plus soigné, construit en temps de paix (car c’est bien ce que doit être un Empire, n’est-ce pas?) … et qui fût néanmoins de pas mal de guerres.

Excellente pièce de tout 1er choix. Maître Flingus est fier de vous la présenter.

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non  testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général et mécanique mais aucune n’a été utilisée au tir et elle sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

 

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