Description

De l’Ouest sauvage à la guerre de jungle, le calibre 45 s’est imposé comme une sorte d’étalon. La marque au poulain s’alignait sur un standard aussi vieux que la compagnie elle même : celui de pouvoir coucher un cheval au galop à 90 yards !

Si aujourd’hui le tir de loisir sur équidé n’est, fort heureusement, plus trop pratiqué dans les stands de tir, le calibre 45 conserve un attrait immense et un lien congénital avec la plate-forme 1911.

Or, dès 1914, il avait été question de l’adapter au 9mm ! “Hérésie !” se rengorgeront les puristes.

Il est néanmoins exact que dès la veille de la Grande Guerre, la Fabrique Nationale de Herstal, prévoyait l’adaptation du dernier né de Browning à ce calibre plus « européen ».

En 1929, Colt,sautait enfin le Rubicon en adaptant son 1911 au .38ACP, cartouche lancée dès 1900. Six ans plus tard, il évoluait en 38 Super Auto, augmentant sa puissance afin de justement … percer le blindage des autos blindées des gangsters. Toujours des histoires à arrêter des véhicules, cette fois-ci à quatre roues et plus quatre pattes. Le Colt devenait ainsi une sorte de 357magnum en automatique…

Cette « nouvelle » arme reprenait tout ce qui avait fait le succès de son grand frère, augmentant sa capacité à 9 coups et offrant un recul plus réduit.

Tout cela avait du sens. Y compris pour le 9X9. En effet, les performances actuelles du 9mm parabellum n’avaient déjà plus et n’ont plus rien à voir avec la cartouche sortie en 1902. Elle s’est imposée comme un calibre universel tant pour nos policiers que nos militaires. Quoi de plus naturel alors que de proposer le pistolet le plus célèbre de tous les temps dans un des calibres les plus populaires et facile à trouver !

L’offre actuellement disponible sur le marché est immense tant cette plate-forme est mythique. Que ce soit pour le tir sur cible ou en compétition, il est partout. Toute marque un tant soit peu sérieuse en propose au moins un à son catalogue.

Certains comme Kimber en ont fait leur modèle phare au point d’occulter un passé glorieux dans le monde des carabines de TLD.

Installée à Clackamas dans l’Oregon en 1979, le produit phare de la petite entreprise fûrent, pendant une quinzaine d’années, des carabines de grande chasse, dans la plus pure tradition des armes de luxe américaines.  Ce n’est qu’au Shot Show de 1995 que fut présenté ses premiers pistolets de type 1911.

Leur qualité fut rapidement remarquée au point d’équiper l’US shooting team et le SWAT de Los Angeles !
Kimber a de fort liens avec nombre de fabricants prestigieux notamment Wilson Combat pour qui, la marque sous-traitait les culasses.

Depuis trente ans, la fabrication des Kimber se fait toujours 100% aux USA, mais cette fois à cheval entre Yonker (état de New York) et Troy en Alabama, loin dans le Sud. Les critères de la marque sont si exigeants, que son premier prix est déjà dans la catégorie custom.

Le but est à chaque fois de proposer des variations très perfectionnées de 1911 tout en restant dans la catégorie « production serie », c’est à dire des armes préparées et finies en manufacture et non customisées par la suite. Ce statut est particulièrement important pour participer aux nombreuses compétitions qui leurs sont réservées.

Au final, nous sommes plus proches de la navette spatiale de Space X, jusqu’au coloris, que du biplan des frères Wright contemporain des premiers Colt militaires. Un siècle d’innovations et de petits changements invisibles sont passé par là et les les séparent.

Le Kimber est fait avec des jeux réduits et une ergonomie pensée pour la performance, tirant des milliers de cartouches chaque année. Il porte en lui l’ADN d’une arme de combat faite pour la boue et les maladresses des conscrits. Chez Kimber, le soin porté dans l’esthétique ne signifie pas lésiner sur la solidité, bien au contraire.

Avec le même gabarit que les modèles chambrés en 45, cet exemplaire en 9mm est compatible avec exactement les mêmes accessoires, hormis ce qui touche au canon et au chargeur.

Pour le tireur au 9 para, il permet une transition facile de l’univers du polymère à celui des armes tout acier et de se faire plaisir avec un calibre performant et peu coûteux. Presque deux fois deux fois moins cher que le 45ACP, le 9 para permet de tirer deux fois plus. Le large choix de rechargement permet de booster la puissance de la cartouche au point que les gong ne feront pas la différence des 3mm de diamètres entre les deux ogives.

C’est le choix de l’immense majorité des tireurs IPSC. Un des secrets qui fait le succès des 1911 en 9mm réside justement dans le fait que ces quelques millimètres pris sur le diamètre de la cartouche permettent d’avoir un canon plus épais, moins sensible aux vibrations et à l’échauffement. Alors qu’on le pensait enterré le fier 1911 est ainsi reenu sur le devant de la scène pour le plus grand plaisir des tireurs de compétition et des amateurs d’histoire.

Le 1911, quel qu’en soit le calibre conserve une aura d’arme en vers laquelle on peut avoir confiance en toute situation.

 

 

L’arme que nous vous présentons ici est issue de la série des custom II, initiée à partir de 2001 et jamais arrêté depuis. Témoignage certain de ses qualités. Le “National Match” est destiné à faire jeu égal avec la série du même nom de chez Colt.

Ce complexe Oedipien a mis la barre très haut et pourtant Kimber a su relever le gant. Jouant dans la même cour, le Kimber se distingue par un regard neuf sur les besoins des tireurs. La présence d’un maximum de pièces en acier Inox, à l’ergonomie améliorée permet en sortie de boîte d’avoir une arme aux petits oignons. C’est une philosophie différente, où l’on peut profiter immédiatement de ses performance sans passer par la phase de recherche et de nouveau passage en atelier.

Ce Kimber propose une interprétation contemporaine, intermédiaire entre le 1911 d’origine et le 1911 A1. Ainsi on profite du meilleur des deux mondes, accès facile à la détente et arrière de crosse droite.

Son ergonomie plaira tant aux tireurs habitués au tir à bras franc qu’à ceux qui préfèrent les positions plus dynamiques.

Ses plaquettes VZ Grips en G10 (un alliage de verre et d’époxy), marques dont les qualités ne sont plus à souligner, offrent une adhérence et une résistance dans le temps sans pareil. Elle permettent une transition harmonieuse entre les deux parties de l’arme. Et c’est 120 euros de plus dans la boite au passage. Pour les amateurs / fan de collectors, les plaquettes d’origine, en superbe noyer rouge US et parfaitement adaptées à l’arme en usine sont fournis avec la boite.

Ces plaquettes laissent un accès aisé à la commande de chargeur qui est élargie. Ses neuf coups contribuent à la finesse de l’ensemble. Ils se trouvent facilement dans toutes les armureries et offrent un remplissage bien plus agréables que ceux à double colonnes.

Détail plaisant particulièrement à Maître Flingus, le Magwell ajouté qui complète le puits de chargeur élargi usiné dans la carcasse. Le changement de chargeur devient un véritable plaisir et il est facile de comprendre son succès dans la compétition où chaque seconde compte.

La pédale de sécurité est agrandie sur ce modèle par rapport au 1911 nécessitant très peu de pression pour être engagée. Elle est surmontée d’une superbe queue de castor, qui rendra jaloux beaucoup de ces sympathiques rongeurs, et permet un chaussé pour de longues heures de tir.

Le féroce canidé qui met le feu à vos cartouches est de type “squelette”, ce qui accroît sa vitesse d’abattement, réduisant à quelques milisecondes le battement entre le moment où vous pressez la détente et celui où le coup part. Risques d’erreurs et de coups de doigt en sont fortement diminués.

Le départ est singulièrement linéaire avec la possibilité de régler la position de la queue de détente dans le pontet afin de l’adapter à votre morphologie. Du Kimber.

Tant que nous sommes dans le domaine des commandes, le levier de sécurité manuelle est allongé, permettant une manipulation plus rapide, pensée pour le départ IPSC. Depuis, cette forme a fait des émules, étant même choisi par certains dans le cadre de port quotidien.

Un troisième niveau de sécurité a été apporté au niveau du percuteur garantissant de ne pas vous prendre une balle en cas de chute. Si ce dispositif est parfois décrié pour la perte de qualité du départ, ici les angles des pièces et le polissage soigné réalisé par Kimber lève toute suspicion.

Dans le domaine des armes, fonctionnalité et esthétique sont souvent liées.

Sa finition bi-colore et les matériaux premium qui le composent apportent une grande satisfaction d’utilisation. Le coulissement de la culasse est fluide et nerveuse, même les yeux fermés, impossible de ne pas se rendre compte du soin qu’elle a reçue dans ses ajustages.

Elle possède des serrations avant et arrière, larges et bien dessinées. Détail très significatif de la réflexion qui a présidé à la conception de l’arme, le bushing est percé pour laisser passer une tige guide longue qui améliore le guidage de la culasse et garantit une meilleure fiabilité et stabilité.

Le noir de la culasse contraste esthétiquement à merveille avec le logo de la Team USA rehaussé à l’or 24carat et qui témoigne des succès de l’arme en compétition officielle au plus haut niveau. D’ailleurs tous ces détails de fabrication ont une source claire puisque ce Kimber a été élaboré avec la USA Shooting Rapid Fire Pistol Team (Kimber est de longue date un sponsor de l’équipe US).

La rampe d’alimentation est polie et bien élevée. Les rayures qui lui font suites sont miroirs en plus d’avoir de très belles proportions. Il faut savoir que sur ce modèle le canon acier Match est légèrement sur dimensionné à l’usinage puis réadapté à la manuellement par l’équipe du Kimber Custom Shop qui prépare les armes de commande.

Cette alliance entre Kimber et l’équipe d’IPSC US est si intime que le sponsoring de Kimber a pris une forme originale: Kimber donne 100 USD à l’équipe à chaque fois qu’un Kimber est vendu sur le sol US.

Les organes de visée sont en acier massif. La hausse est chanfreinée pour éviter tout accrochage lors du dégainé. Elle répond à un guidon Patridge. C’est une machine à points. Très belle arme de compèt dès la sortie de boite.

L’arme est à l’état de neuf absolu – La graisse épaisse blanche de rodage est encore là ! – Elle n’a pas tiré dix boites et vient toujours comme celles de ce lot du même tireur collectionneur d’armes modernes maniaque (c’est très positif dans ma bouche) qui montrait à leur égard un respect hélas trop rare. Un autre que moi vous l’aurait vendu pour neuve. Même la boite n’a aucune rayure ! A 2.900 euros ou plus en neuf, et jamais disponible au prix indiqué sur le net, elle constitue une opportunité d’acquisition très avantageuse. En plus, vous l’aurez dans la semaine si tout est en règle de votre coté !

Elle est livrée dans sa solide mallette d’origine, ses plaquettes d’origines en plus des G10, le cadenas, la clé de bushing (accessoire appréciable), sa documentation complète (manuel, pub…), le petit tube de graisse d’origine boite intact et jusqu’à son certificat d’épreuve, sa pochette plastique Kimber qui emballait l’arme dans la boite et surtout l’indispensable sticker ” Kimber ” qui n’est même pas collé sur le coffret !

Bref, une arme splendide, performante, neuve et déjà un collector !

 

Cette réinterprétation du mythique 1911 permet de profiter à 100% des qualités qui ont fait sa renommée. Arme vivante, elle ne laisse pas indifférente. Kimber a su forger sa propre identité, en quarante ans sur le marché, contribuant au culte de la performance et la popularité de nombreuses disciplines sportives. Ce choix est celui de l’excellence dès la sortie de boîte et d’un compagnon de tir sur lequel vous pouvez compter pour progresser et atteindre des sommets.