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Magnifique sabre Shashka d’officier cosaque modèle 1881- lame réglementaire à gorge monogramme impérial et à l’aigle bicéphale – Arsenal de Zlatoust – Poinçons de réception – fourreau conforme et d’origine modèle officier – Dragonne russe de petite tenue – TBE+
Sabres / Glaives / Epées - SwordsMagnifique sabre d’officier cosaque modèle 1881 ou shashka mod 1881 – lame réglementaire gravée au monogramme de Nicolas II et à l’aigle bicéphale – Arsenal de Zlatoust en dos de lame – entre 1897 et et 1913 – Poinçons de réception – Fourreau bois et cuir conforme et d’origine – Dragonne d’officier subalterne russe de petite tenue – TBE+
Description
Les cosaques…
Que d’images se bousculent à l’évocation de ce mot.
Tolstoï, Gogol, Lermontov, Cholokhov dans son fabuleux “Le Don Paisible” et bien d’autres en ont fait des romans. Et des plus beaux. Il y a en tant à dire.
Une histoire passionnante, complexe, essentielle et même consubstantielle à l’Histoire de la Russie qui ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans l’influence déterminante d’une poignée (littéralement) de cosaques. Un sujet pour thèses d’État multiples. Ça, c’est pour l’intellect et l’Histoire. Et c’est déjà vivifiant.
Mais le monde cosaque c’est aussi un parfum romantique et sanglant d’espaces sauvages à découvrir, sabre au clair, sur un océan de terres appelé Russie dont je sais combien il est pour beaucoup ici difficile d’imaginer la réalité charnelle, le bruit et la fureur de plus de cinq siècles de batailles et de conquêtes, de Paris au Pacifique, une litanie de bravoure folle, de prouesses autant équestres que de navigation (et pas que fluviale!) – Des mœurs et une hiérarchie à eux aussi – un libertarisme fondamental dans une discipline de fer au combat, une éducation militaire dès l’enfance qui rappelle fort celle de nos seigneurs du haut moyen-âge encore en plein XXème siècle, et néanmoins des chefs élus – les Hetmans – une négation de la noblesse, ce qui est une performance dans la Russie d’ancien régime (comme le disait un proverbe cosaque « quand un cosaque est à cheval, seul Dieu est plus grand que lui »), la liberté de partir quand on veut pour où on veut, seul ou en tribu, juste pour aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, une procédure traditionnelle de divorce à hurler de rire (dont on pourrait s’inspirer !), le tout sous le regard de Popes souvent consternés par ce peuple turbulent et pourtant d’une Foi d’airain. Bref un monde à part à tous points de vue. Fascinant.
Tout commence au XV° siècle. Les cosaques sont à l’origine plus un groupe humain, de mœurs, de règle de comportement, de nécessité militaire, qu’une ethnie. La composante ethnique se formera avec le temps en cinq siècle. Des serfs fugitifs, des bandits purs et durs en cavale, des religieux en rupture de banc, des pirates, des mercenaires, des aventuriers et paysans appauvris à la recherche d’une vie meilleure sur des terres libres, vierges et sans seigneur finissent par se fixer dans les immenses plaines du sud de la Russie entre Caucase Nord à l’Est et Dniepr à l’ouest. L’Univers du cosaque c’est la steppe infinie et ses nuits au clair de lune propices à tous les rêves et à toutes les aventures. Servant partiellement l’Empire polono-lituanien au XVI/XVII° siècle, celui-ci commettra l’erreur de vouloir les catholiciser de force et de mettre en coupe réglée ces excellents soldats fondamentalement libres et inséparables de leurs familles, de leur mode de vie et de leurs traditions. Les cosaques finiront donc pour l’essentiel par se rallier à Moscou et à la Russie dont ils partagent la langue et la religion et, pour tout dire, une certaine vision de leur monde à eux, le monde russe.
Exposés dès l’origine à tous les dangers des zones frontières, ils y deviendront des guerriers de légendes que le pouvoir central russe, entre révoltes et victoires communes, finira par transformer en une ethnie militaire fidèle, dédiée à la protection de l’Empire contre la préservation d’une très large autonomie administrative, fiscale et civile. Ils garderont historiquement les marches impériales d’abord contre les envahisseurs venus de l’Asie Centrale, puis contre les turcs et les tatares puis enfin partout dans l’Empire. Aujourd’hui encore des cosaques à cheval et leur fouet redoutable interceptent des immigrés clandestins chinois ou vietnamiens le long de l’Amour et de l’Oussouri pour les renvoyer chez eux. Nombre d’entre eux sont engagés volontairement en Ukraine où ils ont repris l’éducation militaire de leurs enfants comme autrefois – toujours les marches de l’Empire. Les cosaques, bien malmenés au XXième siècle entre Révolution bolchévique et immigration forcée, sont en réalité en train de renaitre sous nos yeux. Et la grande steppe russe est toujours là pour les accueillir.
Parmi leurs innombrables exploits historiques, entre la litanie des défaites infligées aux tatares et au puissant empire turc, la poursuite, épuisante pour eux aussi, de l’armée française jusqu’aux Champs Élysées en 1812/1814, les charges sabre au clair de l’été 1914 jusqu’au cœur de la Prusse et la poursuite tout aussi fanatique et désespérée de la guerre civile après 1917 dans le camps tsariste, il faut aussi signaler leur qualités moins connues ici d’explorateurs conquérants.
Conquête de la la Sibérie d’abord puis de l’extrême-orient russe qui les amené dès les années 1580 au Pacifique et à fixer les frontières avec l’autre grand de la région, la Chine. Elles sont d’ailleurs aujourd’hui, peu ou prou, et après diverses péripéties, celles qu’ils ont fixées à l’époque. Les cosaques, mandatés par Ivan le Terrible dès 1572 pour repousser les frontières russes à l’Est au-delà de l’Oural, sont en effet en grande partie les dessinateurs de l’actuelle carte de la Fédération de Russie.
Le nom le plus prestigieux de cette aventure cosaque que tous les petits russes apprennent à l’école aujourd’hui est celui de Ermak Timofeïévitch dont je vous invite à lire une courte et tronquée biographie ici. Nous étions donc vers 1570/1580. Notre fier cosaque conquerra l’immense Sibérie avec seulement une poignée d’hommes, mettant au pas tous les Khanats tatares, vagues souvenirs de la Horde d’Or qui faisaient suer le burnous à la centaine de peuples occupant cet immense pays sibérien, ennemis rencontrés et défaits sur sa route aux termes de luttes épiques qui le rapprochent autant de Ilya Mouromets que de notre Roland à Ronceveaux. Maître Flingus avoue, nourri qu’il était par quelques lectures préalables passionnantes mais toujours un peu théoriques sur le sujet, avoir éprouvé une émotion réelle en contemplant la modeste cote de maille dans laquelle s’est noyé notre brave Ermak un beau jour de 1585 ainsi que sa bannière qui en a vu tant de terres dans une vitrine du Palais des Armures du Kremlin. Ces modestes souvenirs d’une aventure humaine si extraordinaire, presque mythique, et déjà si lointaine dans le temps, à la conquête d’un monde immense par un modeste cosaque de l’Oural, avait été pieusement conservées par le peuple russe en dépit du Grand Incendie de 1812 et de la fureur destructrice révolutionnaire…
Les cosaques découvrent également le Kamtchatka et les Sakhaline qui les mettent au contact du Japon. C’est aussi un navigateur cosaque, prononcez Dejniof (Dejnev pour nous), qui franchit le cap le plus extrême à l’Est de toute de la péninsule eurasiatique, la notre, et qui porte désormais son nom, en débouchant du fleuve Anadyr vers l’Océan glacial arctique pour se jeter in fine dans le détroit de Béring et y rejoindre les colonies de la côte pacifique de la Russie. Nous étions en 1648. Il ne le sait pas encore à ce moment là mais notre cosaque vient de faire de la Russie une Puissance Pacifique bien avant les USA et à ouvert une route commerciale au Nord, impraticable 9 mois de l’année jusqu’ici, mais qui fera beaucoup parler d’elle dans les décennies à venir, j’en suis sûr.
De là, les cosaques accompagnés de marchands et autres traqueurs de fourrures, continueront leurs conquêtes jusqu’en Alaska, possession russe jusque 1867 puis en Californie. Leur établissement le plus lointain, avec église et garnison, Fort Ross (déformation phonétique anglaise de ‘Fort Rùs’) se situait à 80 km de qui est aujourd’hui San Francisco…
De sacrés voyageurs aussi nos cosaques, bien au-delà de l’image de pillards rigolards et perpétuellement saouls que notre imagerie leur attache.
Bref, après encore mult aventures, révoltes et combats sur lesquels il serait trop long de s’attacher, la Russie d’avant la Guerre de 1914 comptait quand même 4,5 millions de ces baroudeurs des plaines et des océans, familles comprises. Les cosaques du Don, du Terek et de l’Oural (c’est déjà très loin croyez moi), régions d’origines des cosaques, constituaient le cœur ethnique de ce peuplement qui avait essaimé partout dans l’Empire en fonction des besoins historiques de protection des frontières: Cosaques de l’Oussouri à la frontière chinoise, de la Transbaïkalie à la frontière mongole, cosaques d’Astrakhan vers la Caspienne, du Danube vers la Bessarabie, du Kouban (descendants des fameux zaporogues) vers la Mer Noire, etc… Treize peuplements en tout.
Traditionnellement, les cosaques utilisaient leur propre armement, influencés autant par l’Occident que l’Asie, la lance en plus qui nous laissa de cuisants souvenirs en 1812/1814, indemnisés et équipés du manquant en cas de campagne par le pouvoir central russe, autonome le reste du temps.
Dès 1796, un petit groupe cosaque avait rejoint la Garde Impériale où ils feront une carrière exceptionnelle et à partir de la Campagne de Russie, on commence à essayer de leur donner une allure d’unité réglementaire avec leur propre système hiérarchique et d’organisation en Sotnia (“en centaines”) sans toucher à leurs privilèges et libertés bien sûr. Vers 1881, on se mit en tête de changer et d’unifier leur système d’armes blanches et à feu qui restait largement composés largement d’armes russes type Berdan et aussi et surtout d’une multitudes d’armes à feu et de lames de famille et de prises souvent superbes d’ailleurs… Maître Flingus vous a fait une brêve histoire du système d’armes russes 1881 ICI.
En 1881, c’est donc le Général Gorloff, Inspecteur Général des Arsenaux d’Empire, plus connu pour l’introduction dans l’armée russe du fusils Berdan I, des Smith&Wesson n°3 (il avait été attaché militaire aux USA) et des mitrailleuses Gatling, qui fut mis à la tête d’une Commission visant à remplacer, par un modèle d’arme blanche unique, et ses variantes adaptées aux différents Corps, la multitude d’armes blanches de toutes provenances qui existaient à l’époque dans l’Armée Impériale. Il présida aussi à la simplification des uniformes – sauf pour la Garde évidemment. Mais les cosaques sont concernés.
Pour ce qui est des shashkas, comme pour les sabres, on partit des longueurs de lames.
Deux longueurs furent définies, 81 cm et 87 cm, variant en trois modèles de base (avec un anecdotique modèle 1904) – un pour les officiers – un pour la troupe montée avec adjonction du port de la baïonnette sur le fourreau du sabre – un pour les sous-officiers, avec la même arme que pour la troupe mais sans la baïonnette adjointe au fourreau.
Au départ la commission Gorloff imagina la même arme pour tout le monde, un sabre. Le choix de la monture se porta sur une variante du sabre portée à l’époque par les dragons, à garde à une branche, lui-même inspiré du modèle 1829 des canonniers à cheval français. Il devint commun à l’artillerie aussi.
Une branche ? Abandon donc de la traditionnelle schashka cosaque sans branche et sans sa forme caractéristique du pommeau en bec d’aigle, oiseau compagnon de toujours des chasses aux loups ? La même arme pour le fier cosaque qui monte à cheval depuis l’enfance et pour le simple cavalier moujik qui a monté son premier cheval au service militaire ? Impossible !
Les cosaques comme d’habitude en Russie remontent leurs griefs à Saint-Pet, indiquent que Général ou pas, ils ne veulent pas transiger sur leur habitudes et demandent le droit d’appliquer la réforme mais sans munir leur sabre à eux de la garde unique façon 1829 prévue par le règlement de 1881 – ce qui leur est accordé par un pouvoir sensible à l’Esprit de Corps. Cette histoire nous vaut aujourd’hui d’avoir trouvé notre magnifique Shashka d’officier de cosaque de ce jour avec sa jolie forme gracile si adaptée au manœuvre du sabre en souplesse quitte à en oublier toute protection de la main et des doigts. Le brave cosaque ne se soucie guère de ces détails… Pour eux, l’essentiel est bien d’être capable de couper pratiquement en deux leurs ennemis d’un seul coup de ce sabre. Leur shahska traditionnelle le fait très bien. Et ils s’y entrainent souvent.
L’essentiel des shashkas 1881 réglementaires – troupes avec la baïonnette pour le fusil Berdan puis Mosin – ou pour officiers sans baïonnette et de facture différente comme la notre de ce jour – furent fabriquées par l’Arsenal de Zlatoust (comptez 22 heures de voiture vers l’Est depuis Moscou) – sur la base d’une usine sidérurgique fondée par Catherine II vers 1750 (et dont les ouvriers participèrent en 1773 à la révolte de Pougatchev, un autre cosaque) et d’un arsenal créé par Alexandre 1er vers 1800 (et à la création duquel participèrent, on le sait peu, des ouvriers spécialisés français de Kligenthal en Alsace qui firent souche dans le pays).
Notre arme est très belle en dépit de quelques rares atteintes du temps et de l’Histoire. Magnifique ligne. Dans sa solidité originelle. Aucun jeu.
Il s’agit d’une arme à monture bronze décorée de rinceaux en sommet de poignée qui sont un des traits du règlement de 1881 pour officiers cosaques – très belle gravure très fine d’époque. Je pense à un officier subalterne car il a conservé sa dragonne (légèrement fragilisée au en dessus de gland mais bien présente) d’officier subalterne en petite tenue et bien d’époque ce qui est très rare et apportera une significative plus-value à l’ensemble pour un collectionneur aussi tatillon que moi.
Fusée de bois dur noir bien présente avec un léger éclat qui n’ôte rien à l’ensemble et est d’origine aussi. Aucun jeu non plus.
Super lame réglementaire 1881 inspirée de celle des sabres caucasiens dite “Volktchok” (ou “petit-loup”), appréciée pour ses qualités de maniabilité, un excellent compromis maniement/solidité, et probablement inspirée elle-même dans ses origines d’une arme blanche locale destinée à la chasse de cet animal et dans sa bonne longueur de 81 cm.
Elle est bien conforme au règlement avec sa double gouttière d’allègement en dos de lame presque jusqu’au bout. Quelques tâches d’oxydations anciennes bien sûr mais assez peu profondes et parfaitement nettoyables si le nettoyage est prudent et n’efface pas ses beaux et rares marquages. L’arme est probablement intouchée depuis la première guerre mondiale. Attention aussi aux doigts, car notre shachka est encore bien aiguisée et n’a rien perdu de ses vertus vulnérantes…
On trouvera, au dos de lame, caractéristique aussi des bonnes production de l’Arsenal de Zlatoust pour officiers seulement (mention simple en talon pour la troupe), la mention abrégée cyrillique “Zlat.Oryj.Fab. ” pour “Zlatoutskii Orujenii Fabrik” ou “Fabrique d’armes de Zlatoust” – dans sa bonne calligraphie à traits doublés qui lui donne un style “vieux russe” très seyant à mes yeux.
Cravate de cuir d’origine encore bien présente au talon.
On trouve aussi en talon de lame les poinçons “A” et “A couronné” de réception et de contrôle propres à cette usine et que j’ai souvent vu sur les armes blanches de cet arsenal type Dragon 1881 ou Beibout d’artillerie 1907.
L’arme est donc définitivement réglementaire.
Ce n’est pas si courant car nombre d’officiers cosaques, surtout officiers supérieurs, parfois issus de la meilleure noblesse russe se faisant un devoir de se mettre à la tête de cette troupe d’élite, sont plutôt partis avec des armes de prestiges ou de famille très travaillées et décorées éloignées par leur clinquant des armes règlementaires officielles comme la notre. Les bonnes fabrications, strictement réglementaires, pour officiers ne sont donc pas si courantes contrairement à ce qu’on pourrait penser.
Cerise sur le gâteau,et typique aussi de ces armes d’officiers, le coté gauche de la lame porte gravé une magnifique aigle bicéphale impériale finement gravée et le coté droit un superbe monogramme au chiffre de l’Empereur Nicolas II ce qui nous permet indubitablement de dater cette arme superbe de la fin de la période impériale et d’avant 1917 – sa configuration étant parfaitement réglementaire et en finition d’avant guerre, c’est une arme très probablement produite aux environs 1900 et très précisément entre 1894 et 1913.
Le fourreau est bien conforme au modèle en cuir et bois et en excellent état comparé à la plupart de ceux que j’ai vu – il lui manque juste sa languette d’attache en cuir au passant de dos mais qui n’est quasiment jamais présente. Il est rare de trouver un fourreau 1881, que ce soit sur une shashka ou un cavalerie, dans un aussi bel état. Il tient bien fermement la lame sans jeu aucun non plus.
Bref, une arme superbe et rare.
Ces sabres de cosaques 1881 auront une cruelle et vaste descendance historique.
Par décret du 24 janvier 1919, le pouvoir bolchévique ordonna l’extermination des cosaques en tant que classe tant ceux-ci se distinguaient dans la lutte contre le pouvoir soviétique, ce qui conduit aujourd’hui à la rareté éminente de ces pièces majoritairement perdues durant la Grande Guerre et la Guerre Civile. Si on en voit encore de temps à autres chez nous comme celle de ce jour (elles repartent massivement en Russie), c’est uniquement du à l’émigration blanche d’après 1921 qui en a ramené dans ces bagages.
Le calme revenu, la cavalerie rouge adoptera pour l’ensemble de sa cavalerie un sabre quasi identique à notre shachka de cosaque 1881, le modèle 1927 – où, en gros, l’étoile rouge trouvera place au milieu des rinceaux de feuillage du dos de poignée, seul changement notable. Sa fabrication sera encore simplifiée en 1942. Il ne faut pas les confondre. Les modèles 1927 et 1942 sont infiniment plus faciles à trouver que notre rare modèle 1881 tsariste.
Je signale au passage que sur le modèle 1927, les plus rares sont ceux à garnitures blanches, et non pas en bronze, qui étaient réservés aux seules troupes de cavalerie du NKVD.
En 1936, c’est Staline lui-même qui reconstruit des unités cosaques. Certains passeront aux allemands lors des occupations de 41/43 dans l’espoir de renverser le régime. Ils auront un destin tragique. J’ai vu aussi en Russie des vieilles photographies de vieux cosaques d’après guerre portant fièrement et publiquement sur la poitrine les plus prestigieuses décorations soviétiques de 1941-45 aux cotés des Croix de Saint Georges conquises de haute lutte en 1914-1918…
Vaste et complexe l’histoire des cosaques vous disais-je. Mais toujours la shashka au côté, devenue inséparable de la silhouette du cosaque.
La shashka est aujourd’hui la dernière arme blanche à lame longue à être employée à grande échelle par une armée moderne dans le monde et figure toujours dans la liste officielle des armements individuels de troupe de la Fédération de Russie pour les unités cosaques. Le fouet y est aussi. Pour les unités de police cosaque.
In fine une arme prestigieuse, symbolique, rare (et même très rare dans sa version d’officier 1881) en état global excellent – complète de sa rare dragonne russe d’origine – un complément magnifique pour un collectionneur d’armes russes ou de cavalerie qui racontent une histoire qui plonge dans les 5 derniers siècles.
Arme légendaire d’une troupe légendaire, Maître Flingus est fier de vous avoir trouvé cette pièce exceptionnelle.
Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire.
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