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Vendu !
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Peu courante carabine des Douanes « ZollKarabiner » Heym 1952 – Arme rare de la période avant la re-crétion de la Bundeswher en 1955 – Cal. 8×57 IS – Fabrication ultra qualitative de Heim – Mécanique et ajustements parfaits – Canon superbe – Mono-matricule – Dernière représentante du système 98 en Allemagne – Rare arme réglementaire en TBE++
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Peu courante carabine des Douanes « ZollKarabiner » Heym 1952 – Arme rare de la période avant la re-crétion de la Bundeswher en 1955 – Cal. 8×57 IS – Fabrication qualitative de Heim – Mécanique et ajustements parfaits – Bois en TBE – Canon superbe – Bretelle réglementaire d’origine – Mono-matricule – Dernière représentante du système 98 en Allemagne – Rare arme réglementaire en TBE++
Vendu !
Description
Heym a une longue et grande histoire. Une histoire très qualitative.
Heym a été fondée en 1865, à Suhl, en Allemagne, par Friedrich Wilhelm Heym. Il déposa le premier brevet pour une carabine de chasse à trois canons avec trois détentes et trois percuteurs sur le même axe. Ce fut l’acte de naissance du premier Drilling sans chien.
L’entreprise s’est développée en produisant des Drillings, des fusils de chasse et des combinaisons carabine-fusil superposées. Le tout en finitions luxe. Outre les junckers locaux, grands chasseurs devant l’Eternel, la haute noblesse russe fut leur principal marché d’exportation jusqu’en 1914.
Avec la fermeture du marché russe après 1918, Heym se tourna vers le marché américain bien avant le succès de leur mythique SR20 et SR30. Durant la seconde guerre mondiale, ils ont fabriqué des pistolets lance-fusée…
Suhl a été capturée et pillée par les américains en avril 1945. La ville, se trouvant dans la zone d’occupation prévue pour les soviétiques, leur fut remise au 1er juillet 1945.
Les Heym, pour poursuivre leurs activités durent donc décamper et s’installer à l’Ouest à Ostheim vor der Rhön en Basse Frankonie où ils n’eurent d’autres ressources dans l’immédiat après guerre que de produire des horloges à coucous, des règles à calcul, des rouets de filage… De la petite mécanique fine.
En 1952, l’entreprise put enfin déménager sur un nouveau site à Münnerstadt toujours en Basse Franconie, où ils purent enfin racheter leur première machine de forgeage à froid en 1960. La firme, tombée en quenouille au sens le plus strict, changea de mains pour finalement être réinstallée à Gleichamberg en Thuringe dans une usine ultra moderne qui continue à produire des armes de chasse haut de gamme.
Ce qu’on sait moins, c’est que dans la « période grise » allant de 1945 à 1955, date d’autorisation de la reconstitution de l’Armée Allemande, devenue Bundeswehr avec son entrée dans l’Otan, Heym eut le redoutable honneur de produire, et en quantité limitées vu les circonstances, les toutes dernières armes réglementaires du système 1898 de la Grande Allemagne.
Et toujours dans une qualité maison exceptionnelle.
Il y a pas mal de confusions et de mystères sur le sujet. Alors je vais tenter une courte synthèse.
Ces armes sont toutes des commandes issues des Landers, localement donc, pour équiper leur police, probablement aussi la pénitentiaire et parfois leurs douaniers qui, dans cette organisation fédérale toujours complexe pour un français centralisateur, dépendaient de ministère de l’Intérieur et de la Justice des Lands et non fédéraux. Plusieurs petites commandes de circonstances au gré des besoins locaux donc.
Ces commandes sont intervenues pour les premières dans une période officielle d’interdiction de production des armes par une puissance vaincue. Avant 1955.
Il fallait faire discret et Heym, fournisseur traditionnel d’armes de chasse, réputée pour sa qualité et ayant toujours eu une taille sensiblement inférieure à celle des Mauser, Walther ou autres Erma était bien le candidat idoine pour cette opération semi-officielle et non militaire au sens strict.
On est entre 1953 et 1960 pour la production, la première commande étant probablement de 1952.
Je vous ai expliqué plus haut que Heym n’avait pu réinvestir dans de l’outillage lourd de qualité que vers 1960. Elle a donc du sous-traiter au moins temporairement ses boitiers en Belgique chez un autre producteur de qualité connaissant extrêmement bien le système 1898, la FN Herstal.
C’est ce qui vous explique la présence de pièces belges sur ces armes remarquablement fines en assemblage et en finitions. Du Made in Germany sérieux des années 50/60. Du Heym.
Mal informés dans ce contexte de discrétion, et compte tenu du fait que Heym n’a répondu qu’à des commandes très limitées de quelques centaines d’arme au maximum à chaque fois, les commentateurs ont confondu les quelques modèles produits par Heim pour des forces publiques allemandes en système 98.
On les regroupe souvent d’ailleurs sous le vocable unique de « Armes pour la police » ou « forces de l’ordre – « law enforcement » aux USA.
Votre humble serviteur est désormais convaincu que trois modèles différents ont bien été produits. Parce qu’il a vu les trois dans leur différences.
Il existe d’abord une carabine de police ou « polizeikarabiner » qui, en taille et allure, est une copie générale du K98 (même la bretelle et sa fixation en crosse) de la seconde guerre mondiale y compris en culasse qui ne sont pas des culasse de récupération de K98 comme parfois écrit. Garde main comme sur la K98 ce qui lui donne la même allure.
Cette « polizeikarabiner » se distingue de la K98 et des autres Heym 52 par une baguette en plein fut genre DSM34. L’avant de fut se termine à angle vif et ne va pas jusqu’au niveau du début de pente de guidon.
Les organes de visée sont constitués par une hausse modifiée à trois feuillets 100-200-300 mètres et un guidon « très chasse » (d’ailleurs bien moins ennuyeux à utiliser que le système hausse-guidon de la K98 d’origine) qui ne sont pas pas ceux de la K98. Le bois est un excellent lamellé-collé sombre brun tirant sur le rouge.
L’arme est bien en 8×57 IS d’origine. J’en ai vu plusieurs re chambrées en 8×60 S, victimes des lois indignes des temps anciens.
Peut-être a t-elle été produite vers 1960? C’est que dit le Net mais sans documentation sourcée je ne crois jamais le Net et ma documentation est indigente sur le sujet. Vers 1960, ni Police ni Bundeswehr ni douanes n’avaient besoin de se cacher. Mais bon…
Pour moi ce sont plutôt de petites séries faites à la demande par 5 ou 6 Lander différents qui ont été clients entre 1952 et 1960 de ce que j’ai retrouvé.
Les chambres de ces carabines de police sont marquées « POL. 52 » sur une seule ligne ou bien « Pol. N-W 52 » sur deux lignes (N-W pour Neue Werk? ou Neue Waffe?). Polizei donc. Mais aussi « Justizverwaltung » – Administration de la Justice – là c’est peut être pour de la pénitentiaire. Ça fait déjà quelques variantes à collectionner…
Les marquages « POL » pour police sont parfois oblitérés mais pas souvent ici. Probablement lors de leur revente sur le marché privé.
Sans doute quelques milliers d’exemplaires, sans doute plus de 10.000 (ce qui n’est pas grand chose en soit). Les numéros maximum que j’ai vu sont à cinq positons, dans les 39.500 pour la plus élevée que j’ai répertoriée.
Rien n’indique que la numérotation ait bien commencé à zéro d’ailleurs. Ce n’est quasiment jamais le cas pour les fabricants d’armes de cette époque. Elle a pu en plus reprendre à l’occasion de différentes commandes en plus.
La bête est peu courante mais on la voit de temps à autres. Moi, c’est celle que je vois le plus en Allemagne, sa mère-patrie.
Probablement un peu avant cela ou au moins au début des années 50 a été produite une autre Heym 52 (même culasse 98, même bois, même bronzage, mêmes organes de visés et donc clairement de la même fabrication Heym que celle de Police).
Mais ici le fut possède une terminaison arrondie (pas à angle vif) et qui dépasse sensiblement le niveau du démarrage de la pente du guidon. Pas de baguette pour celle-ci à la différence de la Police. Surtout, différence évidente, pas de garde-main contrairement à la Polizei. Cela lui donne un petit coté « Shützen ». La commande serait de 1953 (toujours sans garantie).
On trouve sur cette variante des marquages de chambres « Zoll » pour « douanes » et « 1952 » sur deux lignes. Mais la plupart ont vu ces marquages de chambre effacés ou oblitérés par piquetage soit juste le « Zoll », soit les deux, le « Zoll » et le « 1952 ».
Ces carabines Heym des douanes sont moins courantes encore. Quelques milliers tout au plus. Le numéro le plus bas que j’ai vu est à trois positions dans les 900 et le plus élevé que j’ai vu est à 4 position et inférieure à 4.100. Je ne sais pas exactement donc combien mais c’est pas courant. Rien n’indique ici encore que la numérotation ait bien commencé à zéro en plus.
Pour ce modèle Douane, les marquages de chambres sont effacés dans la plupart des cas sans doute à leur mise sur le marché privé. Mais ce second modèle est clairement destiné aux douanes. C’est notre arme de ce jour. Très difficile à trouver et encore plus avec son marquage « Zoll 1952 » complet. Toujours du 8×57 IS.
Enfin, il est clair que Heym a aussi produit à l’époque une très jolie carabine d’entrainement qui est la copie quasi parfaite de sa carabine de police en 8×57 y compris avec sa baguette et son fut caractéristique. Seule sa culasse sans drapeau de sécurité est différente. Elle est en calibre 22LR. C’est la troisième et dernière des Heym 52.
C’est sans doute la toute dernière représentante « vivante » des carabines d’entrainement façon III° Reich destinée à s’entrainer à l’arme réglementaire. Tout comme les Heym de police et de douanes sont les toutes dernières représentantes officielles de la lignée des Kar98 et K98 pour l’Allemagne.
Cette 22 LR Heym façon Police est fort rare et elle est ici, la première que Maître Flingus a entre les mains alors que j’avais vu plusieurs Police et Douanes en 8×57 avant.
In fine, ces trois carabines Heym eurent donc l’honneur d’être les dernières représentantes d’une lignée dinosaurienne à verrou qui n’avait plus beaucoup d’avenir vers 1950-1960 mais qui a marqué de son empreinte l’armement individuel militaire du 20° siècle. Le système réglementaire Mauser 1898. La dernière trace d’une empreinte de géant.
Notre arme de ce jour est une très belle carabine Heym des Douanes, moins fréquente encore que celle de Police, en calibre 8×57 IS produite vers 1953/55. Comme beaucoup sur la très grande majorité la mention Douanes 1952 de chambre à été effacée lors de son décommissionnent administratif mais la mention de fabricant est toujours bien présente « Fr.Wilh. Heym ».
L’arme est en plus qu’excellent état. Bronzage d’origine à 95% sans beaucoup de griffures ou marque de manipulation. Un bronzage de qualité Heym très profond, similaire à celui de leurs armes de chasse ce qui explique son très bon état en dépit des ses années de services douaniers. Une carabine très « fiftie’s » allemandes en qualité.
Les défauts les plus visibles sont surtout liés à mes gros plans de folie comme d’habitude – Regardez l’arme dans son ensemble pour juger de son état. Il est excellent.
Tous les marquages et poinçons sont bien lisibles – l’arme a été ré-éprouvée en Belgique après son décommissionnent – elle est en calibre d’origine 8×57 IS.
Les bois, y compris le long fut, sont en lamellé collé de garde qualité donc très costaud aussi sans enture ni manque – Un poil de cirage neutre lui ferait le plus grand bien mais ces bois sont très bons. TBE.
La hausse à trois positions 10-200-300 et le guidon, très fonctionnels et simples, sont bien plus facile à gérer que sur un G98 ou même le K98 surtout pour celui qui n’a jamais tiré avec ce genre d’engins historiques. TBE+
La mécanique est très fluide – bien plus fluide que sur n’importe quel K98. Heym est passé par là et il est heureux que la toute dernière production d’une arme allemande réglementaire du systéme 98 soit aussi bien fabriquée et en tous cas bien mieux que les K98 de la période post 1943. On peut ré engager la culasse avec un magasin vide en toute facilité. C’est très agréable.
Tous ressorts bien fermes – Très bonne détente – Percussion bien nette et franche. Le drapeau a été orné d’un pavé de peinture rouge pour signaler mieux la position d’insécurité – peut être du temps même de son service et je laisse l’acquéreur y passer un coup d’acétone s’il le souhaite. Moi je le laisserai comme ça car ce n’est pas inutile et totalement réversible.
Le canon est neuf -brillant comme un miroir avec de splendides rayures – aucune oxydation – l’arme a été bien stockée et à 100% de son potentiel.
La bretelle réglementaire vient avec l’arme – copie parfaite de celle du K98 – en excellent état et propre à ce modèle et à cette administration elle constitue un plus indéniable car la plupart en sont dépourvues. Parfait pour un collectionneur.
Arme totalement Mono-matricule.
In fine une version rare de la peu courante dernière représentante du système 98, dans un excellent état, dans une qualité de finitions hors normes pour une réglementaire, en calibre d’origine. Cette Zollkarabine est une rareté désirable pour tout collectionneur de réglementaire européen ou des armes du système 1898. Elle fera en outre une arme de tir ou même de chasse des plus agréables. Encore une petite découverte Flingus qu’il est fier de vous présenter.
Arme de catégorie C au CSI : Copie de la licence de tir en cours de validité ou d’un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET copie de CNI ou passeport en cours de validité aussi. Compte SIA ouvert bien évidement –
Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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