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Peu courante et très belle Carabine Anschütz Type Schützen – Modèle 1418 ST – Cal. 22LR – Chargeur Anschütz d’origine – Qualité Anschütz des années 60 – Une merveille de petite carabine et un Collector – TBE++

Armes Longues de catégorie C

Peu courante et très belle Carabine Anschütz Type Schützen – Modèle 1418 ST – Calibre 22LR – Chargeur Anschütz d’origine 5 coups – Mécanique culasse type 64 – Beaux bois et fers –  Bronzage à 99,5% –  Très belle finitions à joue et quadrillage à l’écossaise  – Qualité Anschütz des années 60 (une des premières de 1962) – Détente stetcher allemande à double détente – Une merveille de petite carabine et un Collector – TBE++

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SKU: 955-24
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Description

Dans la gamme Anschütz, j’ai toujours trouvé que c’était un ovni.

Imaginez une carabine de chasse allemande classique mais en taille et poids 22 LR – une sorte de carabine d’entrainement au cerf mais …. sur ragondin ! Et surtout une merveilleuse carabine de loisir. Par son esthétique et ses qualités qui font aujourd’hui rêver.

L’arme est issue de chez Anschütz. Anschütz, ça sent la précision, le travail bien fait et les jeux olympiques. Ça, c’est plutôt post 1950 et jusqu’à nos jours. La RFA tranquille, quoi.

Mais il y a eu un autre Anschütz. Et c’est une très vieille maison.

Anschütz a été fondée par Julius Gottfried Anschütz, lui-même fils d’un armurier, en 1856 à Mehlis (qui ne s’appelait pas encore Zella-Mehlis) en Thuringe, cette autre patrie germanique du flingue avec Sühl, et, accessoirement, terre de naissance de Walther aussi (qui finira lui aussi lourdement impliqué dans le tir de précision après une seconde guerre mondiale “compliquée” comme on dirait après un match de foot).

L’entreprise s’est spécialisé dès l’origine dans la fabrique d’armes de poche et de fusils spéciaux avec un faible pour la percussion et déjà l’air comprimé. 

En 1896, l’entreprise, qui employait déjà plus de 70 personnes, s’installa sur un nouveau site industriel qui lui était propre toujours à Mehlis, tout à côté d’autres fabricants d’armes tels que Carl Walther, Friedrich Langenhahn ou Herrmann Weihrauch.

Que du beau linge. Une patrie du flingue vous dis-je.

Après la mort du fondateur Julius Gottfried, ses fils, Fritz et Otto Anschütz reprennent l’affaire qui connait un développement constant dans l’arme de qualité. Au début de l’année 1914, c’est plus de 200 personnes qui travaillaient dans l’usine.

Avec Max Fritz et Rudolf Charles Anschütz, les fils de Fritz, c’est la troisième génération qui prend les rennes vers 1935  et porte l’entreprise familiale à environ 580 employés… Le 22 avril 1930, Dieter Anschütz, fils de Max, vient au monde au monde et l’avenir de l’entreprise familiale semble assurée.

Mais la Seconde Guerre mondiale change la donne. Car, pendant la guerre, l’entreprise se met à fabriquer des caramels mous (et des pochettes surprises aussi) pour soutenir le moral des landsers perdus entre bassin de la Volga et Mont Elbrouz.

Je rigole.

Elle se consacre en réalité exclusivement à la fabrication d’armements pour le grand Reich de 1000 ans et ce, dès 1933, avec nombre de modèles carabines pour les Jeunesses Locales qui aujourd’hui font rêver nombre de collectionneurs par leur précision et leur qualité.

Pendant la guerre, Anschutz commet l’erreur de développer une appétence particulière pour le recours au travail forcé (enfin, une solution durable à tous les problèmes sociaux, toutes ces questions sordides de salaires, de congés, de motivation, de parité, de télé-travail, … – C’est de l’humour noir de mauvaise qualité bien évidement !).

À la fin de la guerre, l’usine Anschütz est non seulement démantelée mais ses propriétaires expropriés en prime. Plus rien les Anschütz. Sans compter que, pillée par les américains en phase A, l’usine se retrouve en phase B en zone soviétique. Ça énerve comme dirait Helmut Fritz (Alias Éric Greff ) dans sa célèbre chanson.

Mais il en faut plus pour calmer des germains énervés et les frères Anschütz redémarrent bravement de zéro leur entreprise à Ulm, dans la vallée du Danube, vers 1950. Exactement, comme, et au même endroit, que leur copains de Zella Mehlis, les Walther, avec 7 employés et 20 machines seulement. Tiens, tiens,…

L’entreprise ne tarde pas à renouer avec le succès dans le domaine de l’armurerie profitant dès 1953, d’une nouvelle réglementation qui autorise à nouveau les chasseurs à posséder des armes et en se spécialisant, outre la chasse, dans le tir de compétition d’abord à air comprimé puis en KK (Klein Kaliber – Petit calibre – comprendre le 22LR).

En 1954, c’est un succès fou, comme aurait dit le chanteur Christophe, avec le système Match 54 KK, désormais célèbre parmi les tireurs, du monde entier et dont la culasse sûre et en béton armé va orner nombre de modèles maison à travers les décennies. Le système Mauser du 22LR en quelque sorte.

Les succès sportifs au niveau international s’accumulent pour la firme.

Dès 1960, aux Jeux olympiques de Rome, 50 % des tireurs KK tirent avec des armes Anschütz et elles remportent 4 médailles. Le succès ne s’est jamais démenti depuis.

A partir de 1970 l’entreprise conquiert le Biathlon au point qu’aujourd’hui plus de 80 % des biathlètes tirent avec des systèmes Anschütz.

Le beau Max transmet l’entreprise à son fils Dieter (celui né en 30) en 1968.  Jochen Anschütz, dernier en date du nom, reprend la direction de l’entreprise en 2008. Elle compte aujourd’hui 120 employés; produit exclusivement à Ulm et exporte 60 % de ses armes.

Anschütz c’est, in fine, de très belles armes. Et une très belle histoire de famille qui a duré sur six générations à travers les vicissitudes de l’Histoire. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

 

Notre carabine de ce jour est donc cet Ovni, mi-chasse mi-tir, mi-loisir mi-collector.

Je sais. Ça fait beaucoup de moitiés. Mais je dis ce que je veux.

Comment tarir d’éloges sur cette arme ? Le genre que je préfère. Le genre dont on tombe amoureux.

Notre arme est une véritable carabine de grande chasse en modèle réduit – seulement 960 mm hors tout pour une masse de 2,5 kg !

Le poinçon du banc d’épreuves d’Ulm (bois de cerf) suivi de deux chiffres nous indique que cette carabine a été produite en 1962 avant donc le passage au codage alphabétique (1978).
A coté, c’est le poinçon d’épreuve civil à la poudre sans fumée ouest-allemand, utilisés jusque 1990 (N = Nitro + aigle) et qui datait de l’Empire. Donc pas trop de doute sur le fait que c’est une bien une “collector” et sur sa date de naissance.
62 ans aussi donc et pourtant…
Encore mieux conservée que Julia Roberts, notre Pretty Woman de ce jour. Elle est certes sérieusement à nettoyer et à lubrifier (l’arme, pas Julia) mais vraiment en très bel état.
Cette belle arme se distingue d’abord par son fût long qui courre jusqu’à la bouche et lui donne cette allure très “classieuse”, grande chasse. C’est un très beau noyer européen de qualité (plus clair que sur mes photos) comme en on sélectionnait encore à l’époque pour l’arme de Monsieur Tout Le Monde alors qu’on ne peut plus en rêver à un tarif décent aujourd’hui .
Joue allemande, “dos de cochon”, quadrillage écossais réalisé à la main en poignée et fût, tout est fait pour que cette 1418 Stutzen ressemble à l’une des ses grandes sœurs germaniques sortie de Heym, Sauer ou… Anschütz. Le fût se termine par un élégant bec /insert en bois de rose. Il y en a un aussi en chevron toujours en fût. Pour une 22 LR. ! On se croirait presque dans le département Armes sur Mesure de chez Hartmann und Weiss.
Bois en excellent état dans leur beau vernis bien épais d’époque. Quelques rares traces de manipulations éparses. Quasiment pas de griffures. Aucune sérieuse. Aucun coup sérieux ni manque non plus. On aurait pu s’attendre à bien pire après 62 années. Très beaux bois donc.
L’arme est aussi au top en fers – Bronzage à 99 % (juste un très léger manque en partie mécanique de culasse) – sans marque/tache, griffure – Aucune oxydation ou peau d’orange.
Tous les marquages de fabricant, de calibre, de modèle ou d’origine sont tous bien lisibles et visibles – L’arme n’a pas été re bronzée. Même le chargeur maison est marqué 22 LR en planchette élévatrice. Toujours le souci du détail Anschütz.
Idem pour les organes de visée – bien fonctionnels avec une hausse à rabat qui la passe 50/100 mètres d’un geste – Guidon “grain de riz” i.e longitudinal sous tunnel – La prise de visée est vraiment excellente. Enfin moi j’adore.
A propos d’organes de visée, comme une carabine de chasse normale, elle est équipée nativement d’un rail classique (11mm ici) pour y fixer une lunette. Moi j’y fixerai plutôt une lunette vintage “genre tube” au look année 30 profil Heinsolt, Zeilklein ou Waldläufer pour lui donner un look rétro.
Mécaniquement impeccable avec un canon miroir aux rayures tranchantes comme un rasoir et d’un polissage irréprochable comme on en fait plus.
La culasse est du système maison type 64 qui a fait ses preuves et qui est particulièrement bien adapté car plus léger que le Père 54 KK.
La dite culasse répond à une merveille de détente Stetcher à l’allemande.  Kesako?

Une système à double détente, avec une détente normale qui s’arme à l’armé de la culasse et obéit, seule, à une pression “conventionnelle” d’une netteté “sec” pourtant déjà bluffante.

En revanche, si après l’armé de la culasse, on actionne la seconde queue de détente, la première devient une détente Stetcher d’une légèreté de Zéphyrin. Le plus léger effleurement sur la queue de détente (avant) fait partir le coup.  

Cette double détente réclame donc un certain doigté et un peu d’auto-discipline qui ne s’acquiert que par l’entrainement du tireur. Suffit juste que le cerveau sache ce que font les doigts (normalement, on fonctionne comme ça!) et de ne jamais poser son doigt sur la détente avant d’être sûr d’être en cible pour ne pas voir le coup “bizarrement partir tout seul” avec un air ahuri de gamin bavarois qui vient de se faire piquer les doigts dans la confiture par sa tante Bertha (dite la Grosse) !

Mais c’est un système prodigieux de souplesse et finesse assurant le coté “loisir/chasse” autant que le “mode précision” de cette très belle arme.
Bref une top carabine de précision allemande d’une qualité encore très années “30” et difficile à trouver. Elle fera le bonheur absolu d’un collectionneur de carabines 22LR rares et de qualité. Une arme d’amateur au sens noble du terme.
Il faut savoir que cette arme était vendue dans les 2700 / 3500 francs dans les années 70 / tout début des années 80. Ce prix prohibitif pour une 22Lr limitait la clientèle aux plus fortunés (ici comme en Allemagne). En conséquence, et c’est ce qui explique, son caractère assez rare et désormais Collector.
In fine une carabine originale, de grande marque, de finition irréprochable, très précise et rare. Et une fois au râtelier, une addition qui en dit long sur le bon goût et le goût du tir de qualité de son propriétaire.

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!

Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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