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Vendu !
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Rare carabine d’entrainement Heym 52 – Arme similaire au modèle « Police 1952 » – Cal .22 LR – Production Heym très limitée vers 1955 – Bois de noyer superbe – Bretelle d’origine – Quasi neuve – TBE++
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Rare carabine d’entrainement Heym 52 – Arme similaire au modèle « Police 1952 » – Calibre 22 LR – Production Heym très limitée vers 1955 – Mécanique impeccable avec une excellente détente – Canon superbe avec très belles rayures – Bois de noyer de qualité avec peu de traces de manipulations – Bretelle d’origine – Quasi neuve – TBE++
Vendu !
Description
Heym a une longue et grande histoire. Une histoire très qualitative.
Heym a été fondée en 1865, à Suhl, en Allemagne, par Friedrich Wilhelm Heym. Il déposa le premier brevet pour une carabine de chasse à trois canons avec trois détentes et trois percuteurs sur le même axe. Ce fut l’acte de naissance du premier Drilling sans chien.
L’entreprise s’est développée en produisant des Drillings, des fusils de chasse et des combinaisons carabine-fusil superposées. Le tout en finitions luxe. Outre les junckers locaux, grands chasseurs devant l’Eternel, la haute noblesse russe fut leur principal marché d’exportation jusqu’en 1914.
Avec la fermeture du marché russe après 1918, Heym se tourna vers le marché américain bien avant le succès de leur mythique SR20 et SR30. Durant la seconde guerre mondiale, ils ont fabriqué des pistolets lance-fusée…
Suhl a été capturée et pillée par les américains en avril 1945. La ville, se trouvant dans la zone d’occupation prévue pour les soviétiques, leur fut remise au 1er juillet 1945.
Les Heym, pour poursuivre leurs activités durent donc décamper et s’installer à l’Ouest à Ostheim vor der Rhön en Basse Frankonie. Ils n’eurent d’autres ressources dans l’immédiat après guerre que de produire des horloges à coucous, des règles à calcul, des rouets de filage… De la petite mécanique fine.
En 1952, l’entreprise put enfin déménager sur un nouveau site à Münnerstadt toujours en Basse Franconie. Ils purent enfin racheter leur première machine de forgeage à froid en 1960. La firme, tombée en quenouille au sens le plus strict, changea de mains pour finalement être réinstallée à Gleichamberg en Thuringe dans une usine ultra moderne. Elle continue aujourd’hui à produire des armes de chasse haut de gamme.
Ce qu’on sait moins, c’est que dans la « période grise » allant de 1945 à 1955, date d’autorisation de la reconstitution de l’Armée Allemande, Heym eut le redoutable honneur de produire, en quantité limitées vu les circonstances, les toutes dernières armes réglementaires du système 1898.
Et toujours dans une qualité maison exceptionnelle.
Il y a pas mal de confusions et de mystères sur le sujet. Alors je vais tenter une courte synthèse.
Ces armes sont toutes des commandes issues des Landers pour équiper leur police, probablement aussi la pénitentiaire et parfois leurs douaniers qui, dans cette organisation fédérale toujours complexe pour un français centralisateur, dépendaient de ministère de l’Intérieur et de la Justice des Lands et non fédéraux. Plusieurs petites commandes de circonstances au gré des besoins locaux donc.
Ces commandes sont intervenues pour les premières dans une période officielle d’interdiction de production des armes par une puissance vaincue. Avant 1955.
Il fallait faire discret et Heym, fournisseur traditionnel d’armes de chasse, réputée pour sa qualité et ayant toujours eu une taille sensiblement inférieure à celle des Mauser, Walther ou autres Erma était bien le candidat idoine pour cette opération semi-officielle et non militaire au sens strict.
On est entre 1953 et 1960 pour la production, la première commande étant probablement de 1952.
Je vous ai expliqué plus haut que Heym n’avait pu réinvestir dans de l’outillage lourd de qualité que vers 1960. Elle a donc du sous-traiter au moins temporairement ses boitiers en Belgique chez un autre producteur de qualité connaissant extrêmement bien le système 1898, la FN Herstal.
C’est ce qui vous explique la présence de pièces belges sur ces armes remarquablement fines en assemblage et en finitions. Du Made in Germany sérieux des années 50/60. Du Heym.
Mal informés dans ce contexte de discrétion, et compte tenu du fait que Heym n’a répondu qu’à des commandes très limitées de quelques centaines d’arme au maximum à chaque fois, les commentateurs ont confondu les quelques modèles produits par Heim pour des forces publiques allemandes en système 98.
On les regroupe souvent d’ailleurs sous le vocable unique de « Armes pour la police » ou « forces de l’ordre – « law enforcement » aux USA.
Votre humble serviteur est désormais convaincu que trois modèles différents ont bien été produits. Parce qu’il a vu les trois dans leur différences.
Il existe d’abord une carabine de police ou « polizeikarabiner » qui, en taille et allure, est une copie générale du K98 (même la bretelle et sa fixation en crosse) de la seconde guerre mondiale y compris en culasse qui ne sont pas des culasse de récupération de K98 comme parfois écrit. Garde main comme sur la K98 ce qui lui donne la même allure.
Cette « polizeikarabiner » se distingue de la K98 et des autres Heym 52 par une baguette en plein fut genre DSM34. L’avant de fut se termine à angle vif et ne va pas jusqu’au niveau du début de pente de guidon.
Les organes de visée sont constitués par une hausse modifiée à trois feuillets 100-200-300 mètres et un guidon « très chasse » (d’ailleurs bien moins ennuyeux à utiliser que le système hausse-guidon de la K98 d’origine) qui ne sont pas pas ceux de la K98. Le bois est un excellent lamellé-collé sombre brun tirant sur le rouge.
L’arme est bien en 8×57 IS d’origine. J’en ai vu plusieurs re chambrées en 8×60 S, victimes des lois indignes des temps anciens.
Peut-être a t-elle été produite vers 1960? C’est que dit le Net mais sans documentation sourcée je ne crois jamais le Net et ma documentation est indigente sur le sujet. Vers 1960, ni Police ni Bundeswehr ni douanes n’avaient besoin de se cacher. Mais bon…
Pour moi ce sont plutôt de petites séries faites à la demande par 5 ou 6 Lander différents qui ont été clients entre 1952 et 1960 de ce que j’ai retrouvé.
Les chambres de ces carabines de police sont marquées « POL. 52 » sur une seule ligne ou bien « Pol. N-W 52 » sur deux lignes (N-W pour Neue Werk? ou Neue Waffe?). Polizei donc. Mais aussi « Justizverwaltung » – Administration de la Justice – là c’est peut être pour de la pénitentiaire. Ça fait déjà quelques variantes à collectionner…
Les marquages « POL » pour police sont parfois oblitérés mais pas souvent ici. Probablement lors de leur revente sur le marché privé.
Sans doute quelques milliers d’exemplaires, sans doute plus de 10.000 (ce qui n’est pas grand chose en soit). Les numéros maximum que j’ai vu sont à cinq positons, dans les 39.500 pour la plus élevée que j’ai répertoriée.
Rien n’indique que la numérotation ait bien commencé à zéro d’ailleurs. Ce n’est quasiment jamais le cas pour les fabricants d’armes de cette époque. Elle a pu en plus reprendre à l’occasion de différentes commandes en plus.
La bête est peu courante mais on la voit de temps à autres. C’est celle que je vois le plus en Allemagne, sa mère-patrie.
Probablement un peu avant cela ou au moins au début des années 50 a été produite une autre Heym 52 (même culasse 98, même bois, même bronzage, mêmes organes de visés et donc clairement de la même fabrication Heym que celle de Police).
Mais ici le fut possède une terminaison arrondie (pas à angle vif) et qui dépasse sensiblement le niveau du démarrage de la pente du guidon. Pas de baguette pour celle-ci à la différence de la Police. Surtout, différence évidente, pas de garde-main contrairement à la Polizei. Cela lui donne un petit coté « Shützen ». La commande serait de 1953 (toujours sans garantie).
On trouve sur cette variante des marquages de chambres « Zoll » pour « douanes » et « 1952 » sur deux lignes. Mais la plupart ont vu ces marquages de chambre effacés ou oblitérés par piquetage soit juste le « Zoll », soit les deux, le « Zoll » et le « 1952 ».
Ces carabines Heym des douanes sont moins courantes encore. Quelques milliers tout au plus. Le numéro le plus bas que j’ai vu est à trois positions dans les 900 et le plus élevé que j’ai vu est à 4 position et inférieur à 4.100.
Je ne sais donc pas exactement combien mais c’est pas courant. Rien n’indique ici encore que la numérotation ait bien commencé à zéro en plus.
Pour ce modèle Douane, les marquages de chambres sont effacés dans la plupart des cas sans doute à leur mise sur le marché privé. Mais ce second modèle est clairement destiné aux douanes. Elle est ici pour mieux la visualiser. Très difficile à trouver et encore plus avec son marquage « Zoll 1952 » complet. Toujours du 8×57 IS.
Enfin, il est clair que Heym a aussi produit à l’époque une très jolie carabine d’entrainement qui est la copie quasi parfaite de sa carabine de police en 8×57 y compris avec sa baguette et son fut caractéristique. Seule sa culasse sans le drapeau de sécurité est différente. Elle est en calibre 22LR. C’est la troisième et dernière des Heym 52. C’est notre arme de ce jour.
C’est sans doute la toute dernière représentante « vivante » des carabines d’entrainement façon III° Reich destinée à s’entrainer à l’arme réglementaire. Tout comme les Heym de police et de douanes sont les toutes dernières représentantes officielles de la lignée des Kar98 et K98 pour l’Allemagne.Sonstandard de fabrication est tout à fait égal aux meilleures DSM34 d’avant guerre…
Cette 22 LR Heym façon Police est fort rare, la première que Maître Flingus a entre les mains alors que j’avais vu plusieurs Police et Douanes en 8×57 avant.
In fine, ces trois carabines Heym eurent donc l’honneur d’être les dernières représentantes d’une lignée dinosaurienne à verrou qui n’avait plus beaucoup d’avenir vers 1950-1960 mais qui a marqué de son empreinte l’armement individuel militaire du 20° siècle. Le système réglementaire Mauser 1898. La dernière trace d’une empreinte de géant.
Notre arme de ce jour est une splendide carabine Heym en copie du modèle Police 1952 mais chambrée en 22LR. C’est la plus rare des trois Heym 52. Vers 1955, je pense. Elle est bien marquée en chambre : »F.W. Heym » sur un demi hémisphère façon soleil stylisé.
Elle présente toutes les caractéristiques de la version Police de la Heym 52 : forme caractéristique du fût, baguette façon DSM 34, organes de visée en planchette à trois feuillets, crosse, fixation de bretelle, allure générale mais avec une absence de garde main (inutile sur une 22LR) et une culasse sans drapeau.
L’arme est en plus qu’excellent état. Bronzage d’origine à 99,5% sans beaucoup de griffures ou marque de manipulation. Un bronzage de qualité Heym très profond. Une carabine très « fiftie’s » allemandes en qualité.TBE++
Les défauts les plus visibles sont surtout liés à mes gros plans de folie comme d’habitude – Regardez l’arme dans son ensemble pour juger de son état. Il est excellent.
Tous les marquages et poinçons sont bien lisibles – l’arme n’a été éprouvée qu’en Allemagne et elle porte en canon et chambre le poinçon à l’aigle N d’épreuve des armes à percussion annulaire et poudre vive de la période 1945-1968.
Les bois sont en noyer plein de très belle qualité et non en lamellé-collé comme les Heym 52 de police et de douanes. Bois en excellent état sans enture ni manque – juste un tout petit coup en fut coté droit – Peu de marques de manipulations – TRÈS EXAGÉRÉES par mes TRÈS gros plans comme d’habitude. TBE. Regardez l’arme dans son ensemble pour vous en convaincre !
La hausse à feuillets est à trois positions 50-75-100. Le guidon (sous tunnel cette fois), est dérivable. Ces organes de visée sont très fonctionnels et simples, bien plus facile à gérer que sur un G98 ou même le K98 surtout pour celui qui n’a jamais tiré avec ce genre d’engins historiques. TBE+
La mécanique est très fluide – aussi fluide que sur une DSM34 de la meilleure époque des années 30 (je parle de production, pas du régime…).
Heym est passé par là. Cette dernière carabine d’entrainement, copie d’une arme étant elle-même la dernière réglementaire allemande en système 98, fait honneur à la production allemande par ses qualités de finitions.
Tous ressorts bien fermes – Très bonne détente (striée) – Percussion bien nette et franche apte au tir de précision en visée ouverte. Une carabine pour s’amuser. N’allez pas me coller une lunette sur ce rare collector au risque de la déprécier irrémédiablement. Elle est faite pour imiter la Police Karabiner Heym 52 qui n’a pas de lunette non plus. Il faut la laisser comme ça.
Le canon est neuf – brillant comme un miroir avec de splendides rayures – aucune oxydation – l’arme a été bien stockée et conserve 100% de son potentiel. Aucun doute sur son extrême précision.
Une bretelle de cuir beige imitant la bretelle réglementaire K98 vient avec l’arme – Copie parfaite de celle du K98 et en état splendide – Ce n’est pas une copie moderne, c’est plus que hautement probablement celle qui a été livrée avec l’arme. Elle constitue un complément parfait à l’arme pour un collectionneur.
Les collectionneurs américains décrivent l’arme comme très rare. La mienne est d’un numéro de série à 4 chiffres 4.5xx qui est le plus élevé que j’ai trouvé sur le Web où elles sont effectivement rares et non documentées.
Contrairement à certains commentateurs US, je doute qu’elle ait été présentée dans le commerce. Je ne l’ai vue sur aucun catalogue de la marque et surtout on l’a voit encore bien moins souvent que les carabines de douanes et de police qu’elle imite et qui sont déjà très peu courantes.
In fine la version la plus rare des trois Heym 52, dans un excellent état et dans une qualité de finitions hors normes équivalente aux DSM34 des années 30. La dernière de son genre dans l’histoire de ces carabine d’entrainement allemandes et dans cette qualité.
Cette carabine est une rareté désirable pour tout collectionneur de réglementaire européen, des armes du système 1898 et de leurs compléments ou juste pour un collectionneur de carabines d’entrainement 22 LR peu courantes. Pièce rare.
Arme de catégorie C au CSI : Copie de la licence de tir en cours de validité ou d’un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET copie de CNI ou passeport en cours de validité aussi. Compte SIA ouvert bien évidement –
Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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