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Rare et excellent Revolver Nagant Modèle 1893 – Peu courant calibre 44 Nagant / Henry – Commande armée du Brésil – Mono matricule – Excellent état

Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !

Rare revolver Nagant Modèle 1893 – Peu courant calibre 44 Nagant / Henry – Commande brésilienne – Mono matricule – moins de 5.000 exemplaires produits – le plus rare de tous les Nagant – Intouché toutes pièces d’origine – Excellent état

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SKU: 784-23
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Description

Une rare pièce de collection dans l’univers très select des révolvers Nagant.

Probablement un des plus rares, et certainement le moins connu, avec son petit frère le Nagant argentin:  le Révolver Nagant modèle 1893 pour le Brésil.

A vrai dire, c’est la première fois que je le vois.

Et la première fois aussi un tel calibre sur un Nagant. L’arme chambre du “44 Nagant” (ou 11,2 x 20R) selon leur catalogue de 1910 !

C’est d’ailleurs le plus gros calibre que l’on puisse trouver sur un révolver Nagant. Concrètement, c’est en fait une copie conforme du 44 Henry Centerfire et il y a une vraie explication à cela. On va le voir.

L’Histoire de ce revolver est peu courante dans l’histoire des armes réglementaires:

En 1883, le gouvernement brésilien est à la recherche d’une nouvelle arme de poing pour son armée. Elle fait savoir à son agent en Europe qu’elle souhaite acheter 3.000 révolvers Mauser Zig Zag modèle 1878.

Très curieusement, leur agent ne commande rien du tout. Mauser, maudit dans les armes de poing, n’aura pas eu de chance avec son Zig-Zag déjà repoussé par l’armée allemande au profit du Reichrevolver 1879 puis 1883. Même les commandes militaires pour lesquelles il bénéficiait d’un “a priori” positif de réputation finiront par lui échapper.

En l’espèce, l’acheteur pour l’armée brésilienne a organisé une batterie de tests et s’est déclaré insatisfait du Zig-zag. De fil en aiguille, il teste d’autres armes et le dossier traîne pour ne ressortir que vers 1890 avec notre Nagant 1893 !

Les conditions de fabrication de ces armes spéciales pour le Brésil ont été perdues avec la destruction des archives de Nagant après 1931. Tout ce qu’on sait, c’est que ces armes du contrat brésilien ont toutes été produites avant fin 1893 chez Nagant et à Liège car tous les exemplaires connus, dont le notre, portent au barillet le fameux poinçon “ELG”  sur étoile, en ovale et sans couronne qui caractérise les production liégeoises d’avant 1893.

Ce n’était pas si évident cette production de Nagant chez Nagant : les Nagant suédois ont été à 90% produits chez Husqvarna en Suède, tous les Nagant argentins ont été fabriqué par Simson &co à Sühl en Allemagne, etc…

Qu’en est-il de l’arme ?

Massive, solide, construite dans d’excellents aciers comme toutes les productions militaires de Nagant, c’est en fait une arme basée sur la carcasse du révolver 1878 pour l’armée belge mais dotée du mécanisme du revolver 1878-86 à double action destiné à l’armée norvégienne (en 7,5 Nagant lui) et qu’on aurait néanmoins rallongé d’un bon centimètre. Ce qui en fait une arme assez imposante.

Après un peu de surprise au Brésil de voir arriver quelque chose de très différent du Zig-zag, l’arme est finalement adoptée par l’Armée brésilienne après livraison en 1893 et, même si son calibre .44 et sa PN ne sont plus vraiment à la pointe de la modernité de l’époque.  Le catalogue de 1910 de la firme les attribue à la Cavalerie et à la Marine de ce beau pays.

Comment distinguer un Nagant 93 de l’Armée de ceux pour la Marine du Brésil ?  Les Nagant 93 de la Marine brésilienne “Marine” sont marqués “Marinha Dos E.U. do Brasil sur la portière de recouvrement et la typographie des numéros de séries diffère légèrement de ceux pour la cavalerie (production probablement en deux séries, la seconde vers 1892 pour la Marine et après la révolution de 1889 là-bas car ce marquage n’est pas monarchique). C’est tout. Tout le reste est identique. Les deux variantes portent souvent les mêmes poinçons de réception dans l’Armée brésilienne.

L’arme, très solide, fonctionnelle et d’une mécanique éprouvée, restera tout de même en service dans certaines administrations (tribunaux notamment) jusque… 1957 !  Elle sera parfois re chambrée en 44S&W et même … en 45 Acp. C’est dire la résistance de l’arme pour résister à de telle pressions !

Combien d’exemplaires fabriqués ?

Là aussi mystère.

3.000 armes commandées par L’Armée brésilienne (peut-être un peu plus avec les exemplaires de la seconde série destinés à la Marine) plus quelques très rares exemplaires civils identifiés et une arme qu’on ne voit que très exceptionnellement même aux USA. Je doute qu’elle ait été produite à plus de 5.000 exemplaires en tout. C’est très peu et même nettement moins que son rare frère argentin (9.200 exemplaires). Pour comparaison, le Nagant suédois, c’est 14.200 armes en tout y compris les 2.600 premiers fabriqués à Liège

Bref une grande rareté que ce Nagant brésilien.

Pourquoi le calibre 44 Henry au fait ?

Il faut savoir que le Brésil avait adoré la Winchester 1866 et en avait commandé un paquet aux USA en 1874 d’abord en 44 Henry rimfire transformées ensuite à percussion centrale. Cette commande brésilienne avait d’ailleurs puissamment aidé la firme de New Haven dans son démarrage.

Curieusement, en 1891, alors même que le modèle Winchester 1873 était déjà sortie et popularisée depuis presque 20 ans (!), l’armée brésilienne avait à nouveau commandé un lot de winchesters ancien modèle 1866 toujours en 44 Henry CF sans doute pour pouvoir utiliser ses stocks de cartouches  en .44 qu’elle produisait localement d’ailleurs. Il fallait donc que la cartouche des nouveaux revolvers règlementaires soit compatible avec celle des carabines. D’où le choix du .44 Nagant pour le révolver 1893. Tout simplement.

 

C’est donc un de ces rares Révolver Nagant modèle 1893 que Maître Flingus vous a déniché.

L’arme est en excellent état. Mais très sale comme souvent. Et comme les autres, je n’ai absolument pas le temps de la nettoyer.

Son bronzage d’origine est présent à 98-99% nonobstant de rares éclaircissements et griffures de manipulations essentiellement en extérieur de canon. Un très très léger point d’oxydation à la jonction canon-carcasse coté droit totalement exagéré par mes gros plans(!). Il possède même encore de son bleu d’origine sur les pièces qui doivent être bleutées (chien, portière, queue de détente…) . Les plaquettes sont en très bon état, non fendues ou recollées. Vraiment très très bel état externe. Il mérite juste un bon nettoyage.

Mécaniquement impeccable. Pas d’entrefer de tir excessif – pas de jeu – excellent canon avec de belles rayures bien nettes sur fond miroir.

Il a conservé son anneau de dragonne qui témoigne de son usage militaire. Les quelques rares existants en Europe sont le plus souvent des militaires repassés sur le marché civil après ablation du plot de support d’anneau de dragonne et renumérotation. Le notre est 100% dans son état militaire d’origine avec sa calotte et son anneau, sans renumérotation postérieure et avec sa bonne numérotation mono matricule d’origine de partout. C’est un des premiers avec le numéro “813”.

Il est bien marqué ” Brevet Nagant”  sur la carcasse coté gauche en avant du barillet, mention que l’on trouve toujours sur les commandes militaires Nagant pour peu qu’elles aient été produites dans leurs ateliers de Liège.

Le poinçon “B” étoilé est celui du Contrôleur de Production chez Nagant. Comme toutes les bonnes armes de cette rare commande brésilienne, le poinçon “A”, dans un cercle et sous étoile, est frappé sur toutes les pièces. C’est celui de sa réception par l’armée brésilienne.

Bref une pièce intouchée de la galaxie Nagant dans un état plus qu’excellent.

In fine une arme réglementaire rare d’un fabricant prestigieux et recherché. Poudre noire évidement et catégorie D. Un complément indispensable pour un collectionneur d’armes réglementaires européennes ou sud-américaines. Ou pour un fan des Nagant recherchant une pièce exceptionnelle.

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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