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Vendu !
Vendu !
Rare Fusil anglais Lee Enfield MKIII (ET PAS MKIII(*)!) – Cut-off ET Volley sight – Fabrication Enfield 1915 ! – Calibre d’origine 303 Brit. – Mono matricule ! – Toutes pièces conformes – Bon canon –TBE+
Armes Longues de catégorie CTrés beau Fusil anglais Lee Enfield MKIII (Et pas MKIII(*) !) – Hausse de précision 1er type, cut-off ET hausse volley sight de tir en volée encore présents – Mono matricule – Toutes pièces conformes au modèle – Très bon canon – Arme de l’arsenal de Enfield en 1915 – Un des tout derniers MKIII produit avant le passage au MKIII étoile – Calibre d’origine 303 British – Mécanique impeccable – Disque d’unité muet – dans sa rare configuration de août 1914 – Arme juste à nettoyer en TBE+ !
Vendu !
Description
Un des tous derniers produits des Lee-Enfield MKIII !
La plus rare version du MKIII (et pour les néophytes – je précise pas du MKIII (*) avec l’étoile- celui-là, on le voit partout – (je me permet d’insister lourdement sur l’absence d’étoile) et daté de « 1915 » en plus. Vous allez comprendre.
Mais, avant tout, un peu d’histoire. Et elle est passionnante.
Le Lee Enfield MKIII, c’est l’arc “long bow” des archers anglais du XXième siècle, une arme mythique.
C’est avec ce flingue qu’une « misérable petite armée » de moins de 240.000 soldats professionnels selon le mot méprisant de l’Empereur germanique Guillaume II (la sienne d’armée en comptait près de 1,8 millions et des sévères !) maintenait un Empire, équivalent au tiers du monde connu et sur lequel le soleil ne se couchait jamais, en paix quasi totale comme il convient à tout Empire qui se respecte.
Quand le MKIII fut mis en service (1907), Édouard VII avait succédé depuis quelques années à l’insubmersible Impératrice Victoria et rien ne pouvait compromettre la pérennité de tout un monde « Made in Britain ».
Quand il décéda en 1910, l’Empire semblait proprement éternel.
Quatre ans plus tard, Gavrilo Princip, un serbe très décidé, allait se charger de mettre fin à tout ça avec quelques balles de 380 ACP tirées d’un Browing modèle 1910 sur un obscur Archiduc autrichien sans oublier l’épouse du dit Archiduc.
Aucun Lee-Enfield ne veillait sur Sarajevo et la paix du monde ce dimanche 28 juin 1914 …
Les Lee Enfield ont servi l’armée britannique, et ses nombreux dominions, de 1895 à 1957. Un vieux et bon serviteur de la monarchie. Toute anglophagie naturelle mise à part, il fallait quand même qu’il ait quelques qualités.
Le notre est de la rare version MK III, sans étoile encore une fois, version apparue en 1907, arme superbe et riche d’histoire. C’est avec cette arme là, et surtout dans cette très exacte configuration MKIII « sans étoile », que que l’armée britannique a débarqué musique en tête sur le continent en août 1914.
Et ils les ont tous modifiés au standard MKIII (*) en 1915 et après. Sauf une toute petite poignée d’armes échappées miraculeusement à la mutilation pendant et après la 1ière guerre mondiale. Dont le notre.
Son nom complet de naissance est ” Rifle Lee-Enfield SMLE (n°1) Mk III ” – SMLE, c’est pour “Short Magazine Lee Enfield” soit ” Fusil à chargeur court Lee Enfield n°1 – Modèle III ”. Ça c’est la désignation officielle. Il sont d’ailleurs marqués en poignée ShtLE MKIII – « Sht », c’est aussi et toujours pour short magazine.
Il était en effet doté d’un excellent chargeur amovible “court”, à piles imbriquées en feuille d’acier, d’une capacité de dix coups, et surtout détachable. Ce concept était très moderne et une nouveauté à cette époque.
À l’origine, ce chargeur détachable fit l’objet de quelques doutes dans les milieux militaires britanniques.
On craignait que le soldat de base ne perde quantité de chargeurs en campagne. En conséquence, sur les premiers modèles, on avait même attaché une petite chaine, liant le chargeur au pontet pour éviter que Tommy ne sème ses chargeurs tel un moderne Petit Poucet.
La rapidité de mise en œuvre du système de verrou Lee (on pousse vers l’avant pour engager le percuteur, geste plus naturel), la simplicité de fonctionnement/mise en place du chargeur et la capacité de dix coups permettaient à un fantassin bien entraîné de placer en cible une trentaine de coups à la minute.
Et on les y entrainait !
On appelait ça la « mad minute » (“minute de folie”) dans l’armée britannique d’avant 1914.
Le Lee Enfield était le fusil à verrou le plus rapide de son époque.
Le record du monde, toujours à battre à ce jour, pour un tir avec un fusil à verrou est détenu par le Lee Enfield et un instructeur de tir britannique – le sergent instructeur Snoxall – qui, en 1914, mit 38 coups dans une cible de 300 mm de large (12 pouces) à 270 m (300 yards) en une minute avec son MKIII. Si ça vous amuse de tenter le coup, vous pourrez toujours essayer avec notre beau fusil (après nettoyage!).
Les britanniques ont toujours été d’excellents tireurs. Des flèches d’Azincourt aux plaines de la Flandres en passant par les sinistres batailles d’Espagne et de Waterloo sous Napoléon, tous les adversaires des britanniques se sont plus à reconnaitre leurs qualités de tireurs de précision.
En plus, l’arme fonctionne dans un très bon calibre de guerre et de chasse (les deux activés ne sont jamais très loin l’une de l’autre) – le 303 British. Nombre de tigres et même d’éléphants de l’Empire lui doivent un départ prématuré pour un monde meilleur. Et pas mal de soldats allemands aussi…
Notre MK III est donc une arme d’avant guerre, faite pour former d’excellents tireurs dans une toute petite armée professionnelle (officiers sans fusil compris) et pas tous fantassins.
Une poignée de “sharpshooters” comme on disait à l’époque. Assez peu très peu de fusils au global comparé aux nombres de fusils dans les armées de conscription d’avant guerre comme la France ou l’Allemagne.
L’arme est donc une excellente arme de tir. Elle aussi est très moderne comparée aux concurrents allemands et français. Ccar elle est courte. Une autre nouveauté pour l’époque.
Les anglais avaient appris à se méfier de l’encombrement des armes longues aux colonies (où ils avaient eu pas mal de combats urbains en fait, notamment en Asie) et dans la guerre d’Afrique du Sud qui supposait des déplacements fréquents et longs dans une guerre d’embuscades – ils adoptèrent donc une arme remarquablement compacte.
Mais cela fit scandale en Grande-Bretagne.
Clubs de tir, vétérans et armuriers s’inquiétèrent du fait qu’une ligne de mire plus courte et un recul nécessairement accru entrainerait une précision moindre pour les armées de sa Majesté. Toujours l’obsession britannique de la précision.
L’opinion de l’état-major sur le praticité d’une arme plus courte prévalue néanmoins. Heureusement, car la guerre de tranchée allait montrer toute la justesse de cette opinion.
Rendez vous compte: l’arme “standard” du fantassin est dotée d’une hausse très finement réglable en site et en dérive, cas unique dans les armées modernes de l’époque. Toujours pour plus de précision ! Cette fameuse hausse de précision, chère et délicate à produire, sera, elle, supprimée en 1916 pour simplifier la production.
L’arme est aussi doté sur le coté droit de la culasse du fameux “Cut-off “, recherché par les collectionneurs ou “arrêtoir de chargeur”. Qu’est-ce que c’est?
Une fois engagé, ce dispositif “fermait” le chargeur par le dessus pour obliger le tireur à ne chambrer qu’au coup par coup afin…d’éviter le gaspillage de munition !
On peut toutefois le désengager facilement pour se faire une petite “minute de folie” bienvenue sur une troupe de prussiens ou de « natives » (indigènes) agités. Mais seulement si le sous-lieutenant qui sort d’Oxford à 22 ans et commande des NCO’s (Non Commissioned Officers, nos sous-offs) de 45, ayant roulé leur bosse dans tout l’Empire, en donne l’ordre! L’armée anglaise fut toujours une armée de très dure hiérarchie sociale où des châtiments corporels sur les hommes étaient monnaie courante.
Il faut bien comprendre qu’avant guerre, tous les états-majors étaient obsédés par cette idée d’économie de munitions pour ne pas déborder des logistiques fragiles. La guerre de 14 les obligea très vite à ne plus trop contrôler le rythme de tir de leurs troupes et plutôt à revoir très sérieusement leur production et leur logistique. La guerre avait changé d’échelle.
Ce curieux « limiteur de consommation » de munitions a donc vite été conceptuellement dépassé dès les grandes boucheries de l’été 1914 où la règle devint plutôt le feu à volonté pour arrêter des marées humaines sous des déluges d’artillerie. Supprimé en 1915 le cut-off.
Mais ce n’est pas tout. Notre peu courant Lee Enfield MK III (outre le cut-off et la hausse de précision) est aussi équipé d’un dispositif encore plus fou, le “Volley Sight”, coté gauche de l’arme cette fois, et qui n’existe plus non plus sur le MKIII(*).
Qu’est-ce que c’est que ce truc British encore?
C’est un dispositif de visée longue portée composée d’une roue dentelée graduée avec une tige-cible, située sur l’avant du fut, complétée d’un second œilleton de visée, rétractable, situé lui au niveau de l’arrière de la culasse.
Sur ordre des officiers, une graduation de distance était annoncée, appliquée par la troupe, et au lieu de viser l’ennemi directement classiquement sur l’axe-hausse guidon, les soldats britanniques visaient en l’air après alignement de la tige positionnée et de l’œilleton déployé.
Résultat ?
Une volée de balles partait dans le ciel et retombait sur l’ennemi en pluie comme les flèches d’Azincourt en 1415 ! Et avec les mêmes dégâts évidemment.
Fin 1914 à Ypres, des flots d’étudiants germaniques, fraichement volontaires et par trop enthousiastes, se sont fait littéralement fauchés par ce dispositif. Les historiens allemands ont d’ailleurs longtemps parlé du “Massacre des innocents de Ypres” à ce sujet. Les dits allemands restèrent longtemps persuadés qu’ils avaient été fauchés par des mitrailleuses alors qu’en réalité ils avaient été essentiellement fauchés par la cadence de tir redoutable du Lee Enfield et les dispositifs “Volley sight” des britanniques.
Ce dispositif ne valait effectivement qu’en terrain découvert et à longue portée. Il s’est donc trouvé totalement inutile dès les premières tranchées creusées. Exit le volley-sight en même temps que le Cut-off en 1915 aussi.
Avec tous ces raffinements, notre Lee Enfield MK III coutait fort cher à produire. 3£75 par fusil. Une fortune pour le gouvernement de Sa Majesté encore assez près de ses sous à l’époque. Trois semaines environ du salaire moyen ouvrier en GB en 1914 pour un unique fusil. Donc dès 1915, il fut décidé de supprimer les dispositifs de Cut-Off et de Volley-sight devenus inutiles avec la guerre de tranchées puis, un peu plus tard, en 1916, d’adopter des hausses moins raffinées, et moins chères à produire. Économie de coût donc aussi.
Ce modèle simplifié devint le Lee Enfield Mark III “étoile” ou “MKIII (*)” et les marquages de modèle sur la poignée furent modifiés en conséquence – 99,99% des Lee Enfield MKIII d’avant guerre furent transformés au standard MKIII (*) pendant et encore plus après la guerre et portent cette mention à la jonction de poignée sous le levier d’armement.
Les SMLE Lee Enfield restés au standard MKIII tout court, c’est à dire dans leur configuration de août 1914 avec Cutt-Off et Volley Sight, sont désormais très rares. Les derniers fusils au standard d’avant 14 sont sortis de chez BSA en mars 1915.
Ils sont au moins aussi rares que les fusils et mousquetons français de 14-18 non modifiés pour la balle 1932 N que Maître Flingus a aussi beaucoup de mal à trouver en BE/TBE.
Ces Lee-Enfield MKIII tout court ne sont donc qu’une toute petite poignée de survivants parmi les survivants des quelques 17 millions de Lee Enfield de tous modèles, du MKI au L42 A1, produits entre 1895 et 1957.
Comme pour les fusils français non modifiés 32N, ces Lee Enfield MK III non modifiés au standard (*) sont assez souvent des armes perdues puis survivantes du temps ou bien des armes capturées par les allemands. J’ai d’ailleurs vu une assez forte proportion de poinçons allemands de diverses époques sur ces armes anglaises ou françaises non transformées, preuve qu’elles ont souvent passé au moins une partie de leur vie outre Rhin.
Aujourd’hui Maître Flingus vous a à nouveau déniché un de ces rares Lee-Enfield MKIII pas étoile. Le peu que je vois sont souvent en mauvais état en plus. Mais, en m’acharnant à les trouver, j’en trouve quand même un de temps à autres.
Celui-là est complet et en très bel état. Et mono-matricule. Il a été produit par l’Arsenal de Enfield en 1915. C’est donc un des tout derniers produits au standard MKIII avant le passage au MK III (*).
Infimes traces d’oxydation et toutes ultra légères– Aucune piqûre – Aucune peu d’orange – Juste de légères traces d’anciennes oxydations éparses coté droit et en hausses- “Broad arrow” du « War Departement » un peu partout.
Tous les marquages et poinçons sont bien bien lisibles et sont les mêmes un peu partout – Bronzage présent à 90% – État juste top pour une arme des débuts de la guerre. TBE++
Bois en plus qu’excellent état – Très beaux – Les marquages sont effacés par le temps et le soin porté à son entretien car il est superbe et a été nourri d’huile de lin très régulièrement. Ce qui est top pour le bois mais finit par atténués les marquages. En tous cas aucune traces de manipulation importante.
Ni manque ni choc majeurs ni enture – Très beau bois de début de production. Le bois porte bien son disque d’unité qui est muet. Probablement remplacé après guerre lors du dé-commissionnement de l’arme. Bois superbes ! TBE+++
L’arme porte bien sur le coté droit, gravés dans le métal au niveau de sa poignée, la Couronne de George V au dessus de GR ( pour “George Rex”) – “ENFIELD 1915” et la mention “Sht LE III” pour le “short Magazine Lee-Enfield modèle III”.
Notre arme est donc sortie des ateliers de Enfield en 1915 – son numéro de série est en « R xxxx » . Stratton -dans son livre « SMLE (N°1) Rifles MK 1 and MKIII volume I – indique bien la lettre préfixe R pour les armes sorties de chez Enfield en 1915.
Enfield a sorti que 271.856 fusils cette année là mais la plupart sont des MKIII(*). BSA, l’autre grand arsenal en nombre d’armes produites, produira 275.000 MK III (au standard « étoile » eux pour la plupart) cette même 1915.
La culasse et le levier d’armement sont bien fluides mais couvert de vieille graisse à nettoyer avant tir – Le Cut-Off est bien fonctionnel. L’arme est impeccable mécaniquement juste à nettoyer – tous ressorts bien fermes – Percussion bien nette.
La culasse est au numéro comme la hausse, le canon et l’embouchoir (en R difficilement lisible mais des bout de chiffres 4 et 7 pas trop de doute que ce soit le sien). Les poinçons sont les mêmes un peu partout. Arme mono-matricule donc.
C’est très rare pour une arme d’avant la guerre ou du début de guerre dans ce standard MKIII.
Le chargeur est bien un bon modèle de la période 14-18 et non postérieur.
Le disque du “Volley Sight” et son œilleton en coté de culasse sont également bien présents et fonctionnels de même que le levier de mise en sécurité . Bien évidement, l’arme est dans son calibre d’origine en 303 British. Aucun poinçon parasite (souvent allemands sur ces armes).
Toutes les pièces et garnitures sont bien d’époque au modèle MKIII.
A noter que la hausse est aussi bien du 1er modèle c’est à dire réglable aussi en dérive et en parfait état également.
Le canon est en très bon état – terne, à nettoyer, mais très beau avec de très belles rayures bien profondes. Fera une très bonne arme au tir.
Les Lee Enfield (si l’on oublie pas qu’il sont “zérotés” à 200 yards -183 mètres- en hausse) sont des armes de tir de très grande qualité.
La baïonnette qui va dessous « le mieux » sur un plan historique est la fameuse et rare baïonnette 1907 « à quillon » – Voir ci dessous – elle n’est pas comprise dans la vente vu sa rareté intrinsèque à elle-aussi.
Au final, une arme iconique de l’Empire Britannique, dans sa rare configuration d’origine de août 1914 avec volley-sight, devenue très difficile à trouver et surtout dans un très bon état.
Il fera une addition de premier choix pour un collectionneur d’armes réglementaires européennes ou d’armes anglaises de la première guerre mondiale. N’allez surtout pas m’y coller une lunette ou un truc de ce genre car il est rare dans cette configuration d’août 1914 et vous le déprécieriez de façon irrémédiable.
PS : Et si vous voulez faire un ensemble complet absolument parfait, il suffit d’y rajouter sa rarissime baïonnette modèle 1907 à QUILLON. Tous les quillons des baïonnettes 1907 allant sur ce fusil MKIII ont été supprimés A PARTIR de 1913 et seules quelques baïonnettes encore à quillon ont échappé à cette mutilation et au temps qui passe (j’ai souvent constaté le quillon sur des armes – car elles sont toutes régimentées dans cette version – appartenant à des unités de niveau bataillon restées aux colonies en 1913 et 1914 et n’étant pas passées par la métropole sur cette période – puis envoyées directement depuis leurs colonies sur le Font de France ou ailleurs où ces baïonnettes se sont sans doute perdues ensuite).
C’est bien ce modèle à quillon qui ornait les Lee-Enfield MKIII à l’origine en 1097 et jusque 1913/14. J’ai vu plusieurs photos de soldats anglais en début de guerre (Flandres 1914 et Dardanelles 1915 notamment) portant cette baïonnette à quillon sur des MKIII. J’ai mis une photo à la fin pour montrer ce que cela donne. Il doit m’en rester une dans la partie Armes Blanches de mon site et cette très rare baïonnette n’est bien évidement pas comprise dans la vente du fusil.
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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