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Vendu !
Rare fusil Mosin Nagant modèle 48 de fabrication hongroise – 91/30 à la sauce paprika – Fabrication de qualité – Cal 7,62×54 R – bien plus rare que la carabine M44 – TBE+
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Très beau et peu courant fusil hongrois modèle 48 dit “Mosin nagant 91/30 hongrois” – Fabrication FEG à Budapest de 1950 – un des 50.686 seulement produits – Arme en très bel état mécanique et de bois – Très belles finitions – bronzage et canon superbe – Pièce de choix pour un collectionneurs exigeant de MosinNagant ou de fusils réglementaires européens peu courants.
Description
Le fusil Mosin Nagant 1891 puis 1891 modifié 1930 c’est toute une galaxie. Celles des infinies variantes d’une arme exemplaire, mondiale qui est devenue mythique.
L’histoire de son concepteur aussi est exemplaire. Je vous l’ai racontée ici et je crois qu’elle vaut la peine d’être lue.
Et “le Mosin”, c’est donc aussi un thème de collection infini pour une arme et une munition qui ont fait l’Histoire. Vous entendrez donc des officionados vous parler sur tous les stands de tirs de France et de Navarre de “high wall”, des mérites comparés des productions de Tula contre celles d’Ijevsk, de lunette PU, du “Mosin polonais en 22”, du 91/30 raccourci finlandais à canon belge, du 91/30 hongrois…
Minute, minute… Il n’y a pas de 91/30 hongrois. Vous allez vexer mes nombreux amis magyars.
Cette arme abusivement baptisée 91/30 hongrois est le modèle 48 ou “48 M” ou “48 Minta” dans la nomenclature de l’armée hongroise.
A la fin de la seconde guerre mondiale, la malheureuse Hongrie, qui a commit l’erreur deux fois de suivre l’Allemagne dans ses folles aventures et qui a été deux fois entrainée par elle dans sa défaite (le plus grand cimetière militaire hongrois au monde est en Russie du coté de Voronej), est punie de son choix par l’occupant soviétique qui limite son armée à 25.000 membres. Elle ne lui laisse que 10.600 carabines des modèles 1935 et 1943, 6.250 pistolets mitrailleurs de divers types, et… 1274 armes de poing au titre des armements individuels. L’armée hongroise complète néanmoins ce très modeste arsenal avec quelques achats de fusils Mosin 91/30, de carabine Mosin modèle 1944, de PPSH41 et de pistolets TT33 auprès de ce qui deviendra dans quelques mois son “grand frère soviétique”.
En 1948, face à l’OTAN qui se constitue, la Hongrie est pressée par l’URSS de rejoindre le Pacte de Varsovie. Elle est désormais autorisée à construire sous licence du matériel soviétique et ne va pas s’en priver. Les soviétiques, abandonnant les matériels de l’avant seconde guerre mondiale au profit des SKS 45 et autres AK47, transfèrent même aux pays frères, et au 1er chef la Hongrie, une partie de l’outillage qui n’est plus utilisé en URSS.
La Hongrie copiera donc, notamment, des fusils Mosin Nagant 91/30 et des carabines Mosin Nagant modèle 44 qui sont donc adoptés par elle sous la mention Fusil 48M et Carabine 48 M.
Ces armes sont construites dans la fameuse usine FEG ( Fémáru Fegyver és Gépgyá) de Budapest qui fabriquait d’excellentes armes depuis la période impériale austro-hongroise de ce pays et l’an de grâce 1891 très exactement. La Hongrie a été un grand pays industriel d’Europe centrale.
Le code pays de la Hongrie dans la nomenclature du Pacte de Varsovie étant le “02”, cela explique que l’on puisse reconnaitre immédiatement ces “Mosin Hogrois” au code “02” complété de la lettre “B” pour Budapest qui orne leur crosse comme sur notre exemplaire.
Environ 220.000 (seulement dans l’absolu) de ces armes seront produites.
Et ce sont pour l’essentiel des carabines 44 (160.000 exemplaires) et sur deux années seulement de 1952 à 1953.
En revanche, FEG n’a produit qu’un tout petit 50.686 fusils comme le notre, de l’extrême fin de 1949 à 1955 selon certains auteurs même si, à titre personnel, je n’en ai jamais vu au delà de 1953 et ni marquée 1949, même en photo.
Si l’on croise de temps à autres la carabine M48 hongroise (ex44 russe), c’est vous dire la réelle rareté du “Mosin 91/30 hongrois” comme le notre. Et maintenant vous savez pourquoi.
Il semblerait que ces fusils et carabines M48 aient répondu, dans l’esprit des producteurs hongrois, à un projet commercial d’exportations plus que de dotation des armées. Ce qui expliquerait peut-être aussi leur très belles finitions.
Ces armes de temps de paix sont remarquablement produites et par des ouvriers très qualifiés. Elles sont très bien finies notamment au niveau des bois, des attaches de bretelle et des ajustements ou du moins mieux que les Mosin russes de 1941 – 1944 produit eux en millions d’exemplaires pour une guerre gigantesque.
Anecdote supplémentaire, ils sont si bien finis que 6.000 d’entre-deux seront transformés en version Sniper doté d’une lunette PU de conception soviétique mais de fabrication hongroise.
Ces armes de tireurs d’élite ont fini pour beaucoup au… Vietnam au titre de l’assistance à un pays frère attaqué. Elles constituaient d’ailleurs une arme de prise très recherchée par les GI et autres Marines, avides de trophées !
Pour les thuriféraires des Mosin snipers, ce sont bien sûr tous des fusils et pas des carabines. Ils sont tous de 1952, en série “BC” (série qui n’existe pas sur les autres fusils et mais que l’on trouve sur des carabines mais, dans ce cas, rien à voir avec un fusil de sniper). Sinon ce sont des re fabrications d’arsenal post 1990…
Notre exemplaire est en TBE – il est né en 1950, année du début de la guerre de Corée et de la sortie de l’Hymne à l’Amour de Piaf, c’est donc un des premiers – Il est monomatricule sauf la portière de magasin (bien hongroise aussi) et sans aucun marquage au crayon électrique ou pièce russe. Il porte un poinçon d’épreuve allemand et une mention de calibre. Son bronzage est très beau et intact.
Il est en parfait état mécanique avec d’excellents ajustements – ses bois sont superbes (peu de traces de manipulation et aucune enture) et son canon est beau à damner un saint et il vous donnera “beaucoup bonheur au stand” (prendre l’accent brésilien pour dire ça). Bref une arme de qualité “premium plus” pour un modèle fort rare in fine. Il serait vraiment dommage de me le transformer un sniper pour faire joujou au stand car il est en lui même une pièce de collection…
In fine un Mosin digne d’une belle collection sur le thème – dans une version très peu courante – et dans un excellent état.
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec certificat médical valide ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com