Description

Très jolie paire de petits pistolets (22cm) du type de ceux qu’aimaient porter les officiers de l’Empire dans leurs tribulations sans être gêné par le poids des armes de combat réglementaire (une paire, c’est toujours mieux en cas de mauvaise rencontre!).

Leur calibre de 14,5, surtout en plomb mou qui cause d’affreuses blessures était très suffisant pour éliminer n’importe quel adversaire surtout de près ce qui correspond à l’usage “normal” de ce genre d’armes qui œuvraient à bout portant ou touchant. Ainsi équipé, notre officier pouvaient se promener ou partir en reconnaissance “commando” sans s’encombrer des 35 voir 40cm (chacuns!) plus un bon kilo pièce en prime sans balles et poudre des armes standards le plus souvent réservées aux fontes de selle.

La forme de ces armes, sobre et élégante, est typique de la période 1800-1815 dans le corps des officiers français. 

Le canon est légèrement tromblonné comme fréquemment sur les armes d’officiers de l’Empire. C’était à la mode. C’était même une tradition dans la marine où nombre d’officiers, en lieu et place de pistolets, affectionnaient carrément le tromblon tout court (du type de celui-ci et le plus souvent en laiton moins sujet à la corrosion marine que le fer). On connait également nombre de tromblons d’officiers en fer pour le premier empire ce qui montre que l’Infanterie était elle aussi convaincu de l’efficacité des dispositifs tromblonnés.

Notre paire est en excellent état pour les deux armes:

– Les canons sont à deux registres d’abord octogonaux puis rond et s’évasant en tromblon à leur extrémité – ils sont gravés d’acanthes et dorés sur la partie octogonale – on devine sur la partie tromblonée d’extrémité un décors de foudres plutôt de bon aloi sur une arme à feu. Le calibre est tout de même en 14,5…

– Très jolies platines à corps rond et à chiens à cols de cygne – là aussi bien dans l’esprit de l’époque. Les platines sont signées de Perin à Poitiers, armurier actif de 1810 à environ 1825 . Toutes pièces d’origines – les vis sont en excellent état aussi – les armes n’ont été que très rarement démontées. Très belle présentation. Fonctionnement mécanique impeccable tant pour l’armé et la percussion que la batterie.

– Les garnitures sont en fer, finement découpées notamment au niveau du pontet et du canal de baguette. Calottes ovales bien dans le style “officier”.

– Les crosses sont en noyer sculpté et les quadrillages sont absolument superbes (faits main évidemment) . Les baguettes sont en fanon de baleine à embout fer de type “clou”. Aucune enture ni en crosse – ni en fût – état des bois mieux que très bon.

A part la dorure des canons largement passée, ces deux armes sont dans un état excellent tant mécanique que de bois et fer et d’une parfaite homogénéité. Elles ont été peu manipulées à travers les siècles, jamais bricolées et sont très “fraîches”.  

Au final une très jolie paire de pistolets d’officier de l’Empire, assez rares dans ce format et dans un état excellent – Très beau souvenir des aventures de la Grande Armée.

 

Arme de catégorie D au CSI:  CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.

Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

 

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