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Rare pistolet Colt 1911 (pas 1911 A1 !) – Le mythe originel ! – Arme militaire de 1918 – 45 ACP – Beau bronzage d’origine à 80% sans oxydation – Très beaux marquages – Canon en bon état – Mécanique impeccable – Plaquettes, vis, chargeur conformes et TBE – Rare étui de 1918 d’origine en prime – BE / BE+ !
Revolvers et pistolets de catégorie BBeau Pistolet semi automatique Colt 1911 – du modèle antérieur au A1 de 1926 – Arme réglementaire produite chez Colt à l’été 1918 pour l’armée US dans la première Guerre mondiale – Bon état extérieur très beau avec 85% de son bronzage noir armée d’origine – Très belles plaquettes et vis – Toutes pièces d’origine Colt et 1° GM – Bon chargeur au modèle de la 1ère GM bien opérationnel – Fonctionnement mécanique de l’arme impeccable – Bon canon – Étui d’origine de 1918 aussi ! – Pièce rare pour un collectionneur de Colt ou d’armes réglementaires de la première guerre mondiale !
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Description
Comme aurait dit Johnny en couverture d’un album où on le voit, en sueur, tous muscles saillants, faire un bras de fer avec un gentil bébé style camionneur américain de film : pas facile …
Pas facile à trouver déjà. Déjà que j’ai bien du mal à “loger” de beaux Colt 1911 A1 de la seconde guerre mondiale en très bel état et 100% d’origine. Alors ceux-là…
C’est un petit parisien, et même un voisin. Il était dans la même famille depuis toujours – des gens charmants – et a survécu aux déménagements et aux aléas de la vie. Il est pour la première fois sur le marché. Maitre Flingus lui a offert l’hospitalité de sa grotte pour lui éviter un sort plus tragique. Vous connaissez tous son amour des belles armes qui racontent l’histoire.
On ne présente pas le Colt 1911 (quoique…).
Mais je fournirai néanmoins quelques éclaircissements sur l’arme “en général” qui serviront à situer la présente pièce.
Surtout, et déjà, c’est un des premiers. Un 1911 pas un “1911 A1”.
C’est bien cette variante là qui est partie combattre en Europe avec les Sammies en 1917. La version que l’on voit partout est la “1911 A1”. Elle n’a été adoptée qu’en 1926 et elle servira l’US Army jusqu’à l’opération sur l’île de la Grenade en 1982. La 1911 A1 a donné lieu en outre depuis à une myriade de variantes civiles. Il ne sera abandonné, à contre cœur par beaucoup, qu’en 1985 pour le M9, Un Beretta 92 militarisé. Un hold-up à l’Italienne.
Comment donc distinguer ce “1911” du “1911 A1” c’est à dire des plus “communs”?
Et bien, le guidon du classique “1911 A1” est sensiblement plus épais que sur le 1911 d’origine comme le notre. Son marteau et sa queue de castor sont aussi sensiblement plus longs que sur notre 1911. La détente du 1911 A1 est en revanche nettement plus petite que celle du 1911 et, détail visible au premier coup d’œil, le 1911 A1 possède une découpe arrondie sur la carcasse en arrière du pontet alors que cette découpe est absente du premier 1911.
La seule différence interne est le percuteur de forme différente sur le A1. Voilà.
Sinon même forme générale, même calibre et même capacité. Noter que munitions et chargeurs sont parfaitement interchangeables. Vous pouvez rentrer un chargeur civil neuf de 2025 dans celui-là. Il vous dira que les finitions des chargeurs ont bien changé depuis sa jeunesse mais ça fonctionnera.
Notre arme est donc un 1911 et pas un A1. C’est déjà nettement moins courant.
Les essais qui ont mené à l’adoption de cette toute première versions de cette arme mythique ont commencé en 1906. Suite à un retour d’expérience un peu particulier.
En 1899, Les Philippines ont décidé un beau matin de déclarer la guerre aux USA « pour voir un peu » alors qu’elles n’étaient indépendantes de l’Espagne (1898), leur puissance coloniale initiale, que depuis quelques mois seulement. Évidement, c’est une (mauvaise) plaisanterie.
Les USA avaient juste essayé de créer un gouvernement provisoire à leur botte sans prendre l’avis de nos vainqueurs des espagnols déjà reconnus internationalement comme le gouvernement légitime. L’Amérique menaçait en prime de débarquer pour signifier qu’elle ne reconnaissait pas le Traité de Paris de 1898 qui entérinait l’indépendance des Philippines qu’elle avait pourtant signé et ratifié.
Certes les USA avaient aidé Les Philippines à se rendre indépendantes de l’Espagne mais c’était pour mieux les contrôler ensuite, considérant leur domination sur Les Philippines comme d’intérêt stratégique et les philippins, en tant que peuple, comme inaptes à l’indépendance.
A peine indépendants, les Philippins n’avaient en réalité aucun autre choix possible que de se soumettre ou de combattre une nouvelle puissance coloniale. Et pas la moindre.
Entre la guerre et le déshonneur, ils choisirent le combat en dépit de la totale disproportion des forces. Ils combattirent avec une extrême bravoure cet adversaire redoutable et d’une extrême violence.
Cette guerre, qui, dans l’historiographie américaine s’étale de février 1899 à juillet 1902, dura en réalité 14 ans ! Elle fut terrible (1 million de morts peut-être selon les manifestants; 200.000 selon la Police, avec force famines, massacres, viols, exécutions sommaires…).
Son effet géopolitique essentiel fut de marquer le début d’une nouvelle ère internationale: l’interventionnisme américain dans sa version militaire.
Pratiquement, les américains se heurtèrent notamment dans le sud du pays à une résistance fanatique des peuples Moros musulmans et Pulahan catholiques qui leur menèrent la vie dure jusque la fin de 1913.
Dans ces combats de jungle face à des guerriers portés par l’énergie du désespoir, l’arme de poing standard US était le revolver Colt M1892 New Army & Navy à double action en calibre .38 long Colt. Les autochtones, eux, étaient friands d’assaut à l’arme blanche, surgissant par surprise, recherchant le corps à corps, et combattant fréquemment sous l’effet de psychotropes leur enlevant toute inhibition de peur et de douleur.
Dans cette lutte très particulière, le Colt 1892 et son calibre 38LC furent jugés d’un pourvoir d’arrêt insuffisant. L’US Army réclama donc de l’artillerie lourde en arme de poing.
Cela tombait bien car un certain John Moses Browning, alors collaborteur de Colt, travaillait de tout son génie depuis 1900 au développement d’une arme semi automatique fiable. Cette arme avait déjà donné lieu à un essai par l’US Navy avec son Colt modèle 1900, essai qui s’était conclu par l’achat de 250 armes.
L’arme semi automatique militaire (donc fiable en conditions de combat) en était à ses balbutiement et le génie de Browning allait faire la suite.
Lors de ces premiers essais militaires de 1900, le Colt 1900 de Browning avait été confronté au Mauser C96 et au Mannlicher 1894. Aucune arme ne fut retenue mais l’armée pris, avec la marine, une exacte conscience du potentiel de l’arme.
Quelques exemplaires échouèrent tout de même aux Philippines et ce premier retour d’expérience conduisit au Colt 1902. Qui n’est rien d’autre qu’un Colt 1900 déjà amélioré mais toujours en 38ACP. Modèle remarquable, d’un dessin de rêve, fort recherché aujourd’hui au demeurant comme son papa le 1900.
Le Colt 1902 fut lui aussi testé mais les militaires restaient méfiants sur la durabilité et la fiabilité du pistolet par rapport au révolver. Les plaintes relatives à la faiblesse du calibre 38 continuant à remonter des Philippines au sujet du pourtant récent Colt 1892 renforçaient l’idée qu’il fallait attendre et voir devant une technologie nouvelle à perfectionner.
Néanmoins, l’adoption du pistolet par des armées étrangères comme la Suisse avec le Luger incitait fortement à poursuivre les efforts.
En 1904, Browning développa une cartouche plus costaude en calibre .41 pour faire face aux critiques militaires sur insuffisance de la 38. On se rapprochait à pas de loup du produit final.
D’autant plus que lors de ces essais, Browning trouva fort à propos de faire essayer au colonel John Taliaferro Thompson, responsable Small Arms pour l’US Army (oui, oui, le père de la fameuse Thompson d’Al Capone et des Us marines en 1927.) une toute dernière munition sortie de son prolifique cerveau: la 45 ACP. Browning avait à cette occasion modifié son pistolet pour ce calibre.
Le Pistolet Colt 1905, en 45ACP, qui ressemble déjà furieusement à un Colt 1911, était né
Enthousiasmé, Thompson déclara tout net que ce calibre était providentiel. Que de nouveaux essais seraient menés entre plusieurs armes à partir de ce calibre et que l’US Army, prise en la personne de sa forte personnalité, ne voudrait rien entendre qui ne soit en dessous de la redoutable 45.ACP.
C’est ainsi qu’en janvier 1906 le Général en Chef de l’Intendance, le général B.G. Crozier lança un appel d’offre pour une arme semi automatique militaire chambrée en 45 ACP qui équiperait l’ensemble des force américaines. 18 entreprise répondirent “présent” et mais seules six furent sélectionnées pour les essais à tenir en 1907. Et trois seulement survécurent à la première phase de tests opérationnels. Ça écrémait dur !
Qui sont ces trois survivants ? Et bien, tous des légendes dans leur genre.
Savage, d’abord, avec son remarquable mais peut-être trop complexe 1907 en 45 ACP, Browning revenu avec son Colt 1905 à nouveau modifié et devenu le splendide Colt 1907 en 45 ACP doté pour la première fois de la fameuse sécurité de poignée (encore une invention de Saint John Browning) et, enfin, la redoutable firme allemande DMW avec son non moins redoutable représentant, George Luger, arrivé avec son P06 spécialement chambré en 45 ACP pour l’occasion.
Entre des séries de tirs sur chevaux au galop suivi d’un génocide de veaux de lait visant à s’assurer que la 45ACP arrivait bien à tuer autre chose que des mouches, l’essai le plus violent consista à tirer d’affiler 5.000 coups avec la même arme. Ce qui opérationnellement est parfaitement sur réaliste et ne correspond à rien (quoique, en Corée, vers 1950… ) mais un vrai test technique quand même.
Le beau George Luger n’avait apporté que 746 munitions spécialement adaptées à son arme, conçue pour le 9 para, mise au point sans beaucoup d’essais préalables au fameux calibre 45. Avec les 45 ACP américaines, les incidents se multiplièrent.
Il est plus que très probable que Luger aurait pu développer un Luger en 45 ACP parfaitement fiable pour ces essais. Mais l’armée US était alors parfaitement ridicule en taille comparée aux armées européennes et ce marché fut jugé insuffisant pour y investir plus.
DMW et Luger jetèrent donc l’éponge. Dommage, car j’aurai bien aimé avoir un Lulu en 45 Acp ! Il en existe, de diverses fabrications (ceux, rarissimes, de ces essais déjà) y compris d’exotiques fabrications US contemporaines, mais c’est rare.
Le Savage 1907, lui, ne souffrit que 37 incidents ce qui en dit long sur ses qualités. Légèrement modifié, et en 7,65, il fut commandé par l’Armée française en 1915 et donna toute satisfaction.
On a beaucoup dit que Colt avait été favorisé lors de ces essais afin d’assurer une production 100% US chez un producteur de renom US. C’est possible, et même probable.
Mais il faut dire aussi que l’engin enfin mis au point par notre Saint John Browning ne subit… aucun incident ! Zéro. Parfait.
Même brûlant et simplement plongé dans l’eau froide, il repartait illico. Et lui tira 6.000 coups! Sa réputation de robustesse commençait.
Après les essais en unités et quelques améliorations le Colt 1907 devint les Colt 1909 et 1910 qui subirent quelques essais supplémentaires. L’arme fut définitivement adoptée le 29 mars 1911 sous le nom de Colt M1911 .
Commandé par l’armée à 31.344 exemplaires pour la première commande, il assura le tiers du chiffre d’affaire de Colt cette année là. La Légende était née.
Notre Colt 1911 pas encore A1 connut tout de même la fureur des combats et les plus sévères.
Sa première utilisation opérationnelle date de 1913 durant les tout derniers combats contre les Moros philippins.
Son premier engagement sérieux fut de servir les hommes du futur Général Patton contre ceux de Pancho Villa en 1916 au Mexique. Patton, toujours au style très cowboy, trouva d’ailleurs le moyen de se tirer une balle dans le pied dans un saloon mexicain avec son 1911. Ce qui le conduisit à détester les automatiques et à faire toutes ses campagnes ultérieures avec les deux revolvers 1873 Peacemaker à crosse d’ivoire en ceinturon qui contribuèrent à sa légende doré. Mais toujours des Colts.
Mais son principal fait d’armes, à notre 1911 pas A1, en ce début de carrière et en cette première version, sera de combattre en France en 1915-1918.
Réglementaire dans le Royal Flying Corps anglais en calibre 455 Eley (5.000 livrés pour 10.000 commandés), chez les Français qui en commandèrent aussi 5.000 entre mai 1915 et janvier 1916 pour leur tankistes et aviateurs, et même en Russie via l’Angleterre, il a été surtout porté par nombre des 53.402 américains morts au combat pendant les quelques mois de leur intervention dans la première guerre mondiale.
Légèrement modifié en 1926 pour devenir l’iconique Colt 1911 A1, sa carrière militaire s’étendra sur tous les points du globe et dans tous les camps, pour devenir l’image même du pistolet semi-automatique de combat au XX° siècle.
Une icône, peut-être la seule à pouvoir faire le pendant, dans la mémoire des peuples, au Luger P08.
Notre rare Colt 1911 de ce jour est typique de la production de guerre de 1918. Son numéro de série (340 258) le situe dans une production de l’été 1918.
Initialement bronzés comme les commerciaux d’un bronzage noir à reflets bleutés (je n’insisterai jamais assez que “blued” en anglais veut dire “bronzé” et pas “bleuté” même si le mot vient de la couleur initiale des bronzages – faux amis classique de l’anglais), les Colt militaires furent bronzés en culasse d’un bronzage “black army”, un bronzage plus simple et plus noir mais encore assez brillant à partir du n° 312 mille environ.
Le bas de carcasse lui était parkérisée même si cette « parkerisation » n’a rien à voir avec les nôtres et ressemble plus à une sorte de bronzage plus vert et mat.
C’est bien le cas de notre arme, qui est donc une des premières à avoir reçu cette nouvelle finition. Elle a conservé 85% de son bronzage d’origine. C’est globalement pas mal ou mieux que mal.
Le bronzage est un peu usé plutôt en dessus de culasse et en bout de canon (port en étui) et manquant sous forme de petites tâches en coté droit en culasse seulement. Le bronzage a fait son boulot de protection ici car l’arme n’a en revanche aucune oxydation ni peau d’orange (aucun « cratère »/manque de métal). C’est déjà plus que bien pour cette arme de 107 ans bientôt. C’est même assez rare.
Un autre l’aurait peut-être « tamponné » un peu pour le rendre un peu plus neuf et « vendeur » mais pas moi. J’estime, moi, qu’à 85% de son bronzage d’origine et sans oxydation, cette arme devenue rare doit rester telle quelle. On est pas obligé de partager mon avis et, dans ce cas je suggère, de le re bronzer complètement car le métal est toujours très bien poli et sans accroc. On peut donc y faire sans problème y faire un travail le rendant « neuf ». Mais je n’aime pas dénaturer une arme.
Globalement donc plutôt très bien conservé en nonobstant les manques de bronzage. Il a surtout été porté longtemps en étui.
Les Colt 1911 de 1914-1918 sur le marché sont souvent bien moins beaux que celui-là mais vous savez que Maître Flingus est assez intraitable sur les états. Je préfère que vous ayez une bonne surprise à la livraison que le contraire.
Preuve supplémentaire de son bon état extérieur: tous les marquages de fabricant, calibre et de brevets sont bien nets et bien lisibles – aucunement usés et bien avec le Poulain à la bonne place pour un 1911 pas A1 ! C’est à dire en arrière de culasse coté gauche. Le canasson s’est en effet pas mal déplacé dans l’histoire des Colt. Et là, il est à sa bonne place pour l’époque.
Bien marqué “United State Property” et “Model of US Army 1911 “évidement. C’est un vrai militaire qui a fait la campagne. Top!
L’arme porte en carcasse en arrière de pontet un magnifique poinçon de réception à la tête d’aigle bien net et bien visible à l’œilleton.
Ces poinçons chiffrés (normalement ils sont aux initiales de l’Inspecteur) ont fait couler des flots d’encre chez les collectionneurs US. On ne sait toujours pas qui furent ces inspecteurs “chiffrés”, probablement recrutés uniquement pour les besoins de la guerre : le notre est ”S14″.
Mais on peut trouver aussi dans le même cas: S11, S15, S5 et S8. Les autres inspecteurs chiffrés sont trouvés sur des Smith & Wesson de la guerre (S2, S24 et S6). C’est un cas unique dans l’histoire des colts militaires et propre aux armes de 1918 (S14 a été trouvé aussi sur des armes Colt de fin 1917).
Ses plaquettes sont les bonnes plaquettes militaires d’origines en noyer brun légèrement rougeoyant typiquement américain. Elles sont en excellent état, très saines, à peine usées et avec de rares traces de manipulations. Très belles. Plus belles en tous cas que sur nombre de 1911 même A1 que j’ai pu croiser.
Les vis, manipulées, sont parfaitement opérationnelles et nullement bloquées. BE+. Mieux ce sont les siennes. Je les ai démontées pour m’en assurer. Le pas iso 9001 n’existait pas et en plus c’est pas du pas métrique. Superbe!
L’arme démontée est dans le même état à intérieur qu’extérieurement – globalement belle et sans oxydation ou peau d’orange. Elle est juste très sale et je recommande un démontage totale suivi d’un bain d’au moins trois jours dans un truc genre WD40, canon compris.
Elle est dans un état mécanique superbe – fonctionnement et démontage sans aucun problème – Percussion bien nette – rappel de culasse bien ferme. Le ressort récupérateur bande toujours comme un jeune homme (je deviens grivois, il est 23h passées et les héros sont fatigués). Impeccable.
Le canon est bon. Voire légèrement mieux que cela sans être très bon ou excellent. J’en ai vu de bien plus mauvais faire d’excellents résultats en cible. Donc je suis serein. Il est terne avec des petites oxydations à fonds de rayures. Maître Flingus est toujours dur sur les états mais on ne se refait pas.
Celui-là n’a jamais nettoyé sans doute. Après son bain de nettoyage est encore à tremper 72 heures dans du Bore Tech Inc. (je ne répéterais jamais assez les vertus de ce produit dans lequel je n’ai aucune actions) – il en sera encore bien mieux !
Les rayures restent bien visibles et bien nettes. C’est l’essentiel. Je n’ai aucun doute qu’il tirera bien ou même très bien.
Mais, surtout, c’est bien le sien, de canon.
Il faut en effet savoir que les Colts 1911 de cette production de chez Colt (il y a eu aussi quelques Remington aussi en 1918, pas beaucoup mais quand même) portent, tous de petites lettres “P” et “R” – Le R est mal venu mais il est bien là sous le P et un peu décalé à sa gauche.
Ce canon n’est donc pas un remplacement (son usinage aussi est typique quand on a un peu l’œil et l’habitude) car nombre d’aigrefins ont vendu de rares Colt de la première guerre mondiale à prix d’or avec des canons de remplacement de ceux d’origine souvent trop mal en point…
Pour conclure ce canon est pas trop mal, très largement utilisable pour se faire plaisir et c’est bien le sien !
Calibre 45 ACP, en sept coups évidemment.
Le chargeur est bien du modèle Colt le plus « médiatisé »– bronzé bleuté première moitié (avec 90% de son bronzage d’origine), décoloré en dessus et bien pas marqué “Colt 45. Auto”. Ce marquage de calibre ce sera bien après la première guerre mondiale.
Contrairement à une légende, régulièrement colportée sur les ondes de « Radio Stand », les chargeurs de Colt de la période 1911-1919 ne sont pas TOUS bicolores (par durcissement à la flamme de leur partie supérieure) et il en existe au moins 8 types dont le fameux bicolore. Son ressort est bien ferme et il est 100% opérationnel.
Cette très belle arme, désormais très très peu courante, nous est en plus venu avec son étui d’origine.
Très bel étui en cuir de fabrication G & K, (Graton & Knight), une boite de Worcester Massachusetts qui a fourni des pièces de cuir à l’armée US jusque 1962.
Celui-là est bien daté de 1918 aussi ! C’est celui de l’arme. Avec ses bons gros crochets laiton d’époque en TBE, il ne risque pas de tomber de votre ceinturon et vous donnera un genre certain au stand…
Ne manque qu’une petite cordelette de cuir pour bien plaquer l’étui à la jambe. Coutures et pressions sont en parfait état. On faisait du solide chez Graton & Knight en 1918.
Ça vaut dans les 150 euros sans problème tout seul mais je ne veux pas le séparer de l’arme avec laquelle il a fait les tranchées et avec qui il a vécu si longtemps. Donc je le vends avec l’arme sans rien demander de plus que si, un jour, vous le revendiez, ce soit avec cet étui.
Bref une arme exceptionnelle par son profil 1911 d’avant 1926 de fabrication maison Colt, par sa rareté et par son état encore bon à très bon (beaucoup sont « pourris » selon mes critères à moi qui ne supporte très mal la peau d’orange même localisée) – une arme rare sur le marché, infiniment plus rare qu’un A1 seconde guerre mondiale qui serait, par chance, dans le même état.
Cette première variante militaire du 1911 est une pièce de collection de premier choix pour un collectionneur d’armes de la première guerre mondiale ou de Colt. Le vrai début du mythe Colt 1911 réglementaire qui raconte un des conflit les plus dur de l’Histoire. Si vous ne devez avoir qu’un Colt 1911 militaire, c’est un bien un comme celui-là.
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