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Rare révolver genre bulldog en 5 coups – peu courant calibre .450 – hammerless – belle mécanique – fabrication liégeoise tardive – TBE

Revolvers et pistolets de catégorie D

Exceptionnel et rare révolver genre bulldog – très peu courant calibre .450 – cinq coups – Système hammerless – belle mécanique bien fonctionnelle – fabrication belge liégeoise tardive – TBE-

Vendu !

SKU: 617-22-1
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Description

Vous vous souvenez de la féline Grace Jones et son 44 Magnum en canon de deux pouces dans Dangereusement vôtre ?

Maintenant, imaginez que l’action de l’une des plus célèbres aventures de l’espion qui nous aimait se soit déroulée vers 1894, à peu près au moment de l’affaire Dreyfus. Et bien, notre tigresse aurait certainement choisi cet adorable petit obusier de campagne !

Des volumes entiers pourraient être écrits sur les revolvers de poche européens de la fin du XIXième siècle, tant ils ont été fabriqués partout, par tout le monde et sous de multiples formes.

La première arme que l’on puis qualifier de « bulldog » est sorti des usines de Philipps Webley en 1867 dans un modeste calibre .422. Elle fixait l’essentiel de ses caractéristiques pour longtemps, celles qui feront le succès de ce type d’armes (arme compacte, à cartouche métallique, alimentée par barillet et possédant au moins une platine en double action), et ce, pendant plus de 50 ans.

Cette famille d’armes s’inscrit dans la lignée “populaire” des pistolets à coffre à un coup que les femmes glissaient dans leur manchon pour protéger leur vertu et qui rassuraient autant le maquignon de retour du marché aux bestiaux avec un portefeuille (bien garni) que le bourgeois craignant le cambriolage par ces temps “d’apaches” comme on disait dans les beaux quartiers de (la belle) l’époque.

Ces « bulldogs » cohabiteront longtemps dans les poches de nos concitoyens avec ces antiquités à coffre ainsi qu’avec leurs vrais concurrents, les révolvers à broche issue du génie d’Eugène Lefaucheux (1832-1892), notre Sam Colt à nous, inventeur à à peine 20 ans du revolver à cartouches (1851). Ces bulldogs et autres velo-dogs serviront (fort heureusement), le plus souvent et surtout, des cyclistes régulièrement attaqués sur leur bicyclette par des chiens de ferme dont la génétique n’avait pas grand chose à voir avec celle de nos modernes toutous de villes d’aujourd’hui. On les trouvera néanmoins aussi souvent dans la poche de nos policiers à titre privé et dans celle de quelques voyous pour des raisons d’obligations professionnelles dans les deux camps…

Les bulldogs à percussion centrale et annulaire finiront par remporter le match, sans pour autant enterrer définitivement le revolver à broche qui disparaitra surtout après la Grande Guerre. Nos bulldogs leur survivront longtemps et malgré l’arrivée des premiers pistolets à répétition semi-automatique sur le marché civil, essentiellement dans les années 20/30.

Des hybrides naîtront, empruntant les nouveaux calibres créés par Saint J.M Browning (6,35mm, et 7,65mm mais jamais en 9mm court au grand regret de Maitre Flingus…) avec leur silhouette plus carrée ou encore leurs toujours « ingénieux », et très publicitaires, systèmes de sécurité.

 

Revenons à notre « petite » merveille, une rareté…

Tout d’abord, qu’est ce qu’un revolver ?

« C’est un pistolet qui recommence la conversation ! » vous répondrait Victor Hugo (op cit “Les travailleurs de la Mer”).

Et quel grand orateur que ce bulldog !

Il est chambré en .450 Adams, qui est loin d’être un calibre urbain et civilisé comme les classiques 320 et 380. Il a pour palmarès d’avoir équipé les révolvers des tuniques rouges de l’Afghanistan au Zululand.

Ce calibre équipa aussi pendant de longues années les services de police du Commonwealth, qui n’eurent pas à s’en plaindre. Cette puissante cartouche à percussion centrale et à poudre noire, largement supérieure à notre 11mm de 1873 (qu’il chambrera également), était proposée dans des armes au format ultra-compact . C’est une sorte de 45 court (d’ailleurs une autre de ses dénominations est ” .450 short”)

Bien que côtoyant les 320 et 380 dans les catalogues de la Manu, d’Army and Navy, d’Alfa et bien d’autres, les revolvers en .450 étaient nettement plus chers. Pour l’usage du commerçant, du petit bourgeois, voire de « l’apache » prêts à renoncer à son format compact et à sa puissance de frappe, son coût élevé ne se justifiait pas.

Et il fut donc beaucoup moins produit dans ce calibre que dans d’autres. Il est TRES peu courant si ce n’est rare.

D’un galbe naturel, sa crosse est dimensionnée en conséquence pour permettre une bonne gestion du recul sans pour autant dépasser de la poche.

Son chien interne, vanté comme un nec plus ultra technique à l’époque, permettait une plus grande étanchéité de l’arme aux salissures, tout en facilitant le dégainé, voir le tir depuis la poche. La configuration de notre moderne révolver LCR de chez Ruger ne sort donc pas de la lune…

Avantage important pour l’encombrement, la détente repliable offrait une sûreté à l’ensemble qui en est dépourvu, respectant strictement la règle d’éloigner le doigt de la queue de détente. Le risque de départ accidentel s’en trouvait bien réduit.

La carcasse est en bon état avec juste quelques traces d’oxydation légères par-ci par-là et bien stabilisée. Le métal est bien robuste et bien solide. Les poinçons sont encore visibles. Bon état donc.

L’état mécanique est très bon. L’indexation fort satisfaisante et le canon, gris mais propre, possède 5 belles rayures bien nettes, en plus de porter les poinçons de contrôle « Z » étoilé de Théodore Degobert, un artiste belge de ces choses.

D’une capacité de cinq chambres, le barillet est complété par les poinçons du banc d’épreuve de la ville de Liège des années 1893 et suivantes, confirmant ainsi l’impression immédiate de bonne qualité de fabrication et des aciers employés. L’arme porte un peu partout un numéro 11 qui montre que les pièces principales n’ont pas été changées au court du temps.

Une superbe petite arme (pas si petite en fait) compacte, nous sortant des classiques 320 British Bulldog en vulgaire fonte.

Ce sera une pièce rare que ce Bulldog version “Magnum” dans une collection de revolver XIXième siècle ou pour compléter une belle série sur les armes civiles européennes et sans pour autant quitter complètement le monde des armes réglementaires si chères à Maître Flingus.

Arme de catégorie De) au CSI : CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.

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Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non  testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général et mécanique mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

 

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