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Vendu !
Rarissime et beau révolver modèle 1874 pour officier de MARINE – intégralement mono-matricule – MAS de 1885 – TBE
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Rarissime révolver réglementaire français modèle 1874 pour Officier de Marine – Très bel état esthétique – Fonctionnement mécanique parfait – Encore de son jaune paille de sortie d’arsenal sur pas mal de pièces – Intégralement mono-matricule – Seulement 1.566 exemplaires fabriqués – Manufacture d’Armes de Saint-Étienne en 1885 – Arme à nettoyer – Très belle pièce de collection réglementaire française exceptionnelle par sa rareté et en excellent état !
Description
C’est une pièce exceptionnelle que Maître Flingus vous a déniché là. Que mon ami Xavier en soit remercié !
L’un des plus célèbres modèles français pourtant – Le Chamelot-Delvigne Modèle 1873 pour la troupe et 1874 pour officier avec deux variantes pour chacune – arme pour l’Armée et arme pour la Marine. Mais dans sa plus rare variante !
Au-delà de l’histoire prestigieuse de ce modèle qui a bien servi la Patrie sur toute la surface de l’Empire de la sortie de la Guerre de 1870 aux années 1940, fixons de suite les choses:
Le révolver 1873 pour la troupe et sous officiers de l’Armée – arme extraordinaire – d’une qualité de fabrication exceptionnelle et d’une résistance légendaire – auquel Maître flingus voue un culte – a été produit à 332.000 exemplaires.
Sa variante pour Officier de l’Armée, le modèle 1874 a, lui, été produit à 36.000 exemplaires.
Le révolver modèle 1873 du modèle pour la Marine (marins et sous-officiers) a lui été produit à 13. 188 exemplaires.
Et, roulement de tambour, …
… notre modèle 1874 pour officier de Marine a lui été produit à … 1.566 exemplaires.
Il s’agit là d’une des plus rares, si ce n’est de la plus rare, de nos armes de poing réglementaires de cette période. Même les armes 1873 didactiques d’instruction en série “X” sont plus fréquentes (3.308 exemplaires).
Toutes ces armes sont d’une qualité de finition exceptionnelles pour des armes d’arsenal et ont toutes été produites à la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne entre 1873 et 1887
S’agissant du modèle 1874, Marine ou pas, il s’agit fondamentalement d’une version plus légère et surtout plus élégante du modèle de troupe 1873 (pour comparaison voir ICI) . Il avait même été prévu à l’origine de les doter de plaquettes en ébène (!) mais la fragilité du matériau y avait fait renoncer.
A noter que c’est la dernière fois dans l’histoire de l’armement français qu’un nouveau système d’armes comportait une arme différente réservée à l’intention des seuls officiers.
Ces armes réglementaires ne doivent pas être confondues avec les modèles 1874 dits “civils”, qui ont eu un grand succès dans les catalogues de Manufrance des années 1875/1900 et qui diffèrent des armes réglementaires sur de nombreux points et n’en empruntent que la ligne générale.
Alors comment distinguer un 1874 militaire pour l’armée du même modèle mais pour la Marine ?
Et bien c’est simple: les armes pour officier de Marine portent un M derrière la mention de modèle qui devient ainsi ” Mle 1874 M”, les numéros principaux et complets de l’arme sur la carcasse, le barillet, la tige d’extraction, et toutes les pièces d’intérieur de mécanisme n’ont pas de lettre préfixe. Seule les pièces trop petites (vis pour l’essentiel) pour accueillir le numéro d’arme complet en ont une. Enfin, à la différence des armes pour la troupe, il n’ y a pas d’ancre de Marine sur la calotte car ces armes pour officiers n’était pas réceptionnées par la Marine en tant qu’administration qui les poinçonnait à l’ancre mais par l’officier lui-même qui, lui, signait juste un reçu. Voilà.
Notre exemplaire est né en 1885 (marquage de canon) qui n’a vu produire cette année là que 250 exemplaires de notre arme d’officier de Marine
Notre arme est dans un état mécanique excellent. Le mécanisme est fluide en double et simple action – les ressorts sont tous encore très fermes – les plaquettes ne bougent pas – elles n’ont ni manque, ni fêlure ce qui est rare sur ces armes qui ont plus de 138 ans déjà !
Inscription du modèle, marquage de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne et tous les autres poinçons (y compris d’épreuve sur le barillet) et matricules sont tous bien nets et bien lisibles – Quelques très légers points d’oxydation en barillet et en canon mais aucune peau d’orange – quelques traces éparses de manipulations en bronzage – pour le reste impeccable – État esthétique réellement très bon. Arme néanmoins à nettoyer intégralement.
L’arme n’a jamais été polie pour enlever des traces d’oxydation et rebronzée. Ce révolver est dans son bronzage d’origine encore présent à 95 % et qui est encore très beau. Quelques arrêtes pour l’essentiel en barillet sont un peu plus claires. Autrement très beau bronzage.
Arme 100% monomatricule ( y compris les plaquettes – j’ai démonté pour vérifier ). Toutes pièces d’origine au même numéro avec un seul chiffre effacé sur la vis de portière mais celle-ci ayant la même lettre préfixe dans la même finition que le reste, j’ai peu de doute sur le fait que ce soit la sienne. Aucun d’entre fer d’usage excessif. L’arme a été portée en étui mais elle a peu ou pas tiré.
Les pièces internes sont en excellent état (voir photo) aussi. Exceptionnellement, elles ont conservé leur “jaune paille” d’origine de sortie d’arsenal désormais très joliment patiné. Bonne indexation. Pièces internes sans aucune oxydation ce qui est rare – Vis toutes en excellent état.
Barillet en très bon état – les chambres sont très belles sans aucune oxydation. Calibre réglementaire 12mm 1870 (d’ailleurs bien meilleur que le 11mm 1873 choisi par la Direction de l’Artillerie pour le modèle de l’Armée : 220m/s en sortie de bouche quand la munition armée se traine à 130m/s…).
Canon est en excellent état aussi surtout pour une arme à poudre noire – miroir avec de très belles rayures profondes. Une légère oxydation dans l’une d’entre elle mais qui partira facilement. On voit rarement des 1873 d’infanterie, pourtant beaucoup plus communs, avec un canon aussi beau !
Bref une très belle arme.
C’est une arme plus légère et de maniement plus aisé que le modèle de troupe.
In fine, un très rare et très beau revolver dans un excellent état de conservation et avec une très bonne mécanique. Il mérite juste encore un démontage total et un nettoyage de fonds mais soigneux (pas un coup de meule) pour être plus que très beau!
C’est une arme très “Flingus”, c’est à dire une arme comme Maître Flingus aime à les dénicher pour vous : dans un état de conservation et mécanique au mieux malgré les années et les aléas de l’Histoire…
Le 1874 est un classique de toute bonne collection d’armes réglementaires françaises du XIXème. Il est devenu difficile à trouver dans cet état. Le modèle d’officier de Marine, celui de la conquête du Tonkin et de Madagascar, est rarissime. C’est le revolver de la création de l’Empire colonial français. Il a porté haut nos couleurs sur tous les points du globe avec notre Marine. Il satisfera tout autant un collectionneur amateur d’Histoire exigeant qu’un éventuel tireur sportif à l’arme ancienne.
Arme de catégorie De) au CSI : CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.
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Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général et mécanique mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.