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Rarissime et primal revolver Smith&Wesson Hand Ejector 1er modèle 1896 – cal. 32SW Long – Tout premier de la légendaire lignée Smith à barillet basculant – 19.712 exemplaires seulement – TBE + et catégorie D

Revolvers et pistolets de catégorie D

Très rare revolver Smith&Wesson Hand Ejector modèle 1896 – cal. 32SW Long – Premier révolver Smith&Wesson à cadre fixe et barillet basculant – mentions de brevets en barillet de 1895 pour la dernière – Première arme en 32SWL – Arme du 1er type du premier modèle – Excellente mécanique – 75%/80% de son bronzage d’origine en dépit de griffures légères –  Aucune oxydation – canon à l’état de neuf – a équipé les Police de Philadelphie et Jersey –  19.712 exemplaires seulement pour un mythe! – TBE + – catégorie D

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Description

Le Voilà.

Le premier.

La bactérie initiale de toute l’évolution Smith à barillet basculant de 1896 jusque… ben ! Maintenant ! 

Cette arme définira ce que sera le revolver de police pendant une bonne centaine d’années.

Maître Flingus a mis la main sur “le” rarissime Smith&Wesson “Hand Ejector” modèle 1896 – “the very first one” des révolvers Smith&Wesson à barillet basculant et cadre fixe. Ce n’est pas rien…

En 1896, la société créée en 1852 par Horace Smith et Daniel B. Wesson, d’abord “Volcanic Repeating Arms Company” en référence à son grand succès d’alors les pistolets et fusils “Volcanic”, renommée “Smith & Wesson Holding Corporation” en 1856, n’en était pourtant pas à son coup d’essai en matière d’innovation et de réussite.

En 1853, les 2 associés avait racheté un brevet portant sur le chargement des révolvers par l’arrière à peu près au moment où le brevet déposé par Colt sur son mécanisme de barillet tombait dans le domaine public. Dès 1857, la conjonction des deux innovations leur permettait de mettre sur le marché le Smith&Wesson Model 1, leur premier tip-up revolver et un grand succès commercial.

A ces premiers succès civils, ils ajouteront la consécration militaire. Le Model 2 fait la guerre de sécession. Entre 1870 et 1874, l’armée américaine leur commande encore 28 000 exemplaires du Smith & Wesson Model 3. Déjà des armes à percussion centrale, les premières produites aux USA. Une version modifiée sera, premier grand succès à l’export, commandée par l’armée russe à 131 000 exemplaires, le fameux modèle Russian. En 1887,  ils créent le Smith & Wesson Safety Hammerless, revolver à double action et à chien non apparent. Mais pourquoi s’arrêter là ?

En 1896 donc sort notre premier revolver Hand Ejector. Fini les “Tip-up”et autres “Top-break” à carcasse ouverte. Une fragilité fondamentale qui oblige à construire “du super costaud” en quantité de métal donc du lourd. 

Pourquoi Hand Ejector ? Parce qu’il fallait faire basculer le barillet puis pousser de l’autre main la tige d’extraction afin d’éjecter les étuis alors que sur les modèles Top-Break l’extraction des étuis allait de pair automatiquement avec l’ouverture du cadre

L’arme est le premier revoler à cadre fixe et barillet basculant de la firme et cela va devenir sa spécialité. Il est le père d’une famille immédiate, de trois modèles qui sera produite de 1896 à 1942 à 300.000 exemplaires. Très innovants, ils inspireront Colt pour ses fameux Colt New Police choisis par Theodore Roosevelt pour le NYPD car avant de devenir Président des USA fut aussi le chef de la Police de New York.

Smith avait même du inventer la cartouche pour aller dedans. Celle qui est devenue la célèbre 32 SW long toujours largement tirée aujourd’hui pour ses qualité de recul et de précision. A l’époque, elle était encore à poudre noire…

Mais paradoxalement ce modèle 1er Smith moderne l’était peut-être un peu trop, innovant.  Il illustre cette règle étrange et décevante sur le fond qu’industriellement il n’est pas toujours bon d’être trop en avance sur son temps même si l’on a raison.

Petit, et d’un calibre somme toute puissant à courte distance, d’une excellente mécanique, très douce et forte en même temps, révolutionnaire pour l’époque, c’est une arme légère et très précise, idéale pour la défense personnelle. Il constituait donc a priori une excellente arme de police notamment pour le policier en civil. C’est d’ailleurs le créneau que choisira Colt pour la dénomination de son modèle équivalent.

Mais peut-être trop petit tout de même pour inspirer totalement confiance aux policiers de l’époque plus habitués aux lourds Top Break de la marque. Et pourtant son nouveau cadre, d’un seul bloc, le I, premier aussi d’une longue série, était une réussite. On avait enfin là un révolver petit mais très solide du fait d’un cadre fermé et fixe. Mais dès 1899, Smith éprouvera le besoin de passer à la taille au-dessus, le fameux cadre K, pour tirer du 38 certes mais aussi sans doute pour mieux convaincre ses clients.

Résultat ? cette arme novatrice et primale ne sera produite que de 1896 à 1903 et à seulement …. 19.712 exemplaires ! Rien…

Il n’équipera que les forces de police des villes de Philadelphie et de Jersey . En conséquence, c’est aujourd’hui une rareté extrêmement recherchée des collectionneurs des deux cotés de l’Atlantique.

A quoi reconnait-on cet ovni dans la galaxie Smith&Wesson?

C’est un premier modèle d’un nouveau concept. il est donc marqué par quelques tâtonnements qu’on ne trouvera plus après sur les révolvers de la marque.

Les mentions de brevets ne sont plus mentionnées sur le canon ou la carcasse comme avant ou après.

A titre exceptionnel, elles sont sur le… barillet lui-même. On peut distinctement y lire, réparti sur les chambres  “SMITH&WESSON / SPRINGFIELD MASS./ U.S.A.PATENTED / JULY 1.84 APRIL 9.84 /  MARCH 27.94 MAY 29.94 / MAY 21.95 JULY 16.95”.

Aucune mention de brevet postérieure à 1895, c’est même cela qui permet de le classer en catégorie D. Les second et troisième modèle portent une mention de brevet de 1903 et ils sont tous en B depuis le 29 août 2023 qui mentionne bien en B “Revolver Smith & Wesson « Hand Ejector », Second modèle (1903) et troisième modèle, tous calibres”.

Ce Hand Ejector du tout premier type 1896 est le seul et unique tous les Smith&Wesson à barillet basculant à avoir ses mentions de brevets sur le barillet. C’est d’ailleurs ce qui permet de l’identifier immédiatement dans la famille des 3 Hand Ejector.

A noter aussi que le déverrouillage du barillet s’effectue en tirant vers l’avant la tige d’éjection. Sur nos revolvers Smith “actuels” (à partir du 1903), il y a un bouton poussoir de libération du barillet sur le coté gauche de la carcasse qui est absent ici.

Sur ce modèle, Smith a conservé une came de blocage de barillet en haut de carcasse dans l’entrefer carcasse-barillet. Cela aussi sera abandonné sur tous les modèles postérieurs car c’est une fragilité à l’usage intensif.

Enfin, il faut noter que le cran de hausse est curieusement placé fort fort en avant du chien, dispositif aussi qu’on ne reverra plus non plus sur ses descendants.

Notre exemplaire est un trois pouces un quart qui, avec les 4 pouces un quart, constituent l’essentiel de cette petite production. Seuls 1000 exemplaires ont été produits en six pouces. Comptez environ 45.000 dollars aux USA.

Notre exemplaire est un des premiers types de ces premiers modèles car le chien a changé en fin de production pour un autre aux traits moins anguleux et qui ne dépasse plus du cadre en hauteur. On parle alors de second type du premier modèle.

C’est un exemplaire de police qui porte son n° d’inventaire 16.500 en bas de carcasse sous la poignée.  Rappel : les numéros de série des revolvers Smith et Wesson, frappés par Smith, se trouvent, eux, inscrits sur le cadre sous le logement d’axe de bascule du barillet et pas ailleurs. Ils sont souvent confondus avec les numéros d’inventaire ou réglementaires présent ailleurs sur l’arme.

L’arme est à nettoyer (avec une extrême prudence) mais son état mécanique est impeccable – beaux cliquetis – percussion franche – tous ressorts bien fermes y compris pour l’axe de barillet qui permet à la fois l’éjection des étuis comme classiquement mais aussi de libérer le barillet en le tirant dans l’autre sens, vers l’avant (rappel). Pas de jeux. Mécanique souple et intraitable typiquement Smith des plus grandes années.

Le canon est miroir avec de belles rayures – neuf

L’arme a conservé 75/80% de son magnifique bronzage d’origine le manquant se situant pour l’essentiel au niveau du logo de la maison et du barillet – des griffures mais très légères et de surface par nettoyage intempestif qui disparaitront à 100% par re bronzage de qualité. Tout ça est exagéré par mes fameux et damnés gros plans. C’est son seul défaut. En main il est vraiment beau. Mes fidèles clients, ceux qui me connaissent, savent que je ne bluffe pas. On est pas sur Natura machin…

Un re-bronzage lui donnerait peut-être un meilleur aspect de principe. Des confrères vendent cette arme renickelée  ou rebronzée à 4.500 euros et plus…  Mais,d’abord, Maître Flingus ne mange pas de ce pain là. Il restera 100% jus. Ensuite je déconseille quand même de re bronzer cette arme. 1) Je n’aime pas ça. 2) Vous n’arriverez jamais tout à fait au même fini glacé que ces Smith là (on voit ça jusque vers 1938 pour moi – la recette est perdue). Beaucoup de collectionneurs ne le verront pas mais moi si. Et cela suffit à m’énerver et à faire que je ne le conseille pas. Aucune peau d’orange ou oxydation d’ailleurs. Et in fine il reste très très beau dans son jus d’origine intouché. Une très belle pièce.

Les plaquettes sont magnifiques – juste parfaites –  sans aucun coup ou fentes – et avec un quadrillage de rêve.

 Bref un très bel exemplaire d’une arme très rare.

In fine une pièce de collection exceptionnelle et rarissime de la lignée Smith&Wesson, en  dans un calibre encore utilisé et facile à trouver en  TBE et en catégorie D – Pièce de rêve pour un collectionneur de révolvers d’exception.

 

Arme de catégorie D e)  au CSI: CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.

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