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Remarquable MAS 36 1er type d’origine – Aucune modification post fin 1939 – 7,5×54 MAS – Mono matricule y.c baïonnette- Excellent canon – Bretelle – clips disponibles – TBE ++ – Un top collector !

Armes Longues de catégorie C

Remarquable MAS 36 du premier type – production d’avant fin 1939 à bouchon de culasse rond sans encoche – en calibre d’origine 7,5×54 MAS – Toutes pièces du premier type en variantes les plus anciennes sans modification – Hausse d’origine 1er type aussi – Canon superbe – Mécanique impeccable – Arme mono matricule de série “H” jusqu’à la baïonnette –  Bretelle du modèle – deux clips-chargeurs disponibles sur demande – État superbe – Arme historique très rare dans cette variante d’avant fin 39 pour un collectionneur exigeant de pièces réglementaires françaises.

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SKU: 866-23
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Description

C’est toute une histoire ce Mas 36…

C’est avant tout le dernier fusil réglementaire français d’infanterie à verrou de l’histoire (les MAS36 LG48 ou 36/51 n’en sont que des variantes).

D’abord, c’est une arme infiniment supérieure au K98 allemand, son adversaire de l’époque. Démontage, ergonomie, maniabilité, qualité de la cartouche, solidité des pièces, tout y est. Au tir, c’est ultra précis, nerveux sans vous démonter l’épaule, maniable, rapide et souple à la manœuvre de la culasse, simple en tout. Un bonheur !

Mais quel drame historique ! C’est une arme excellente dont nos armées auraient du disposer dès le début des années 30, n’eût été l’inertie de nos chefs militaires et politiques.

Au début des années 20, la France adopte la cartouche de 7,5×58 (bien plus moderne que la 8×51 Lebel qui équipe alors le gros de notre armement léger d’épaule) et la chambre dans l’excellent Fusil-Mitrailleur FM mle 1924. La “ressemblance” avec la cartouche du Mauser (7,92×57) et quelques incidents de tirs, conduisent au raccourcissement de 4 mm de son étui:  la remarquable cartouche de 7,5×54 mle 1929C est née. Et le FM mle 1924 devient l’excellent FM mle 24-29.

A partir de 1921, nos manufactures d’État étudient divers modèles tout en étant engorgées d’essais et de demandes de modifications des anciennes armes en calibre 8×51 pour la nouvelle cartouche. On essaye de faire du neuf avec du vieux dans un équipement globalement dépassé. Ordres, contre-ordres, économies de bout de chandelle typiquement gauloises aboutissent à ce qu’en 1931, on n’ait toujours pas de prototype nouveau digne de ce nom à tester. Dix ans d’errements. Façon second porte-avion français….

En 1932, toutes les Manufactures (Tulle, Châtellerault et Saint-Étienne) présentent leur prototype aux tests et c’est celui de la MAS qui est envoyé en unité pour les tests opérationnels de 1933 à … 1936. Trois ans de plus! Rappelons que l’agité moustachu germanique commence a donner du souci à tout le monde depuis 1933. Finalement, l’arme est adoptée officiellement le 1er mars 36 après plus de 15 années de “zouzouillages” et de mouvements browniens.

Vous vous dites ” Problème réglé, la France va enfin avoir un bon fusil face à l’orage qui gronde”. Pas du tout.

On a confié la production à la seule manufacture de Saint-Étienne. Qui ne la démarre qu’en 1938 ! Et à la cadence d’une cohorte sénatoriale III° république se rendant au dîner annuel de l’Amitié Franco-Javanaise. Résultat ? 63.000 fusil MAS 36 seulement en ligne au 1er septembre 1939 (Déclaration de Guerre) et pour 2.800.000 hommes environ. Dont le notre !

L’occupant se saisit de tout ce qu’il peut prendre après juin 40, et comme il en prend peu car il a été peu produit, même s’il remarque l’excellence du fusil, il ne peut en équiper partiellement que ses troupes de seconde ligne sous la désignation officielle Gewehr 242 (f). Ces armes disparaissent largement durant la guerre. Ça achève le peu de stock disponible et rend ces armes 100% d’avant 40 très rares.

L’armée d’Armistice en planquera un certain nombre dont la plupart finiront dans les mains de la Résistance et de la Milice.

La production rependra fin 1944 en y ajoutant le MAS 36 CR39 à crosse alu pliable pour les chasseurs-Alpins, les parachutistes et quelques unités de Légion.

Le MAS 36 de production post 1945 subit quelques modifications (hausse, grenadières, guidon sous tunnel, fond de magasin…). On parle alors de MAS 36 second type par rapport au 1er Type pour ceux produits avant le désastre de 1940. Des premiers types survivants sont en plus totalement ou partiellement mis au standard 2° type, rendant les premier type d’avant 40 encore plus rares….

Le MAS 36 nouvelle mouture rejoint aussitôt les troupes d’Indochine dès 45/47. Il est alors conceptuellement dépassé car les cinq longues années de guerre moderne de 40 à 45 ont largement fait évoluer l’armement. Les russes et les américains ont reçus leurs premières armes semi-automatiques depuis les années 37/38. Le MAS36 assurera néanmoins bravement la première ligne au coté des PM jusqu’au futur MAS 1949 semi-automatique.

C’est néanmoins une excellente arme qui connaitra également toutes les guerres de décolonisation de la France sous ses formes 1936, 1936 CR39, MAS 36 LG 48, et in fine le MAS 36-51.

Bon soldat, il servira fidèlement la Patrie jusque les années 60 dans les unités de gendarmerie et plus tard encore sous sa forme 36/51. A noter que les remarquables fusils de précision FRF1 et FRF2 utilisent une boîte de culasse et une culasse de MAS 36 un peu modifiées ce qui en dit long sur les qualités de l’arme d’origine.

 

Notre exemplaire est un très rare Mas 36 1er Type d’avant 1939. Il est complet et en TBE+. Quasi neuf en fait !

Mécaniquement impeccable. Souple et ferme. Tous ressorts en parfait état. Juste besoin d’un poil de graisse. Très bon !

Bronzage / peinture cuite du 1er type encore en excellent état – culasse idem comme il se doit sur ces armes 1er type d’origine.

Embouchoir du tout premier type non simplifié (les embouchoirs 1er Type ont été simplifiés en 1939 concomitamment à la modification des bouchons de culasse – l’embouchoir du second type est encore différent)! Top !

Aucune oxydation nulle part.

Le bouchon de culasse est rond et sans encoche du modèle d’avant fin 1939 – Canon miroir en parfait état !

Cerise sur le gâteau, il est entièrement mono-matricule : levier d’armement, canon, boitier, pontet, portière  de chargeur et même… baïonnette  ! Une 1° type aussi (ça se voit au damier de préhension) en peinture noire cuite également. Mécanisme de baïonnette bien fonctionnel avec une bonne rétention en logement. Rarissime de trouver un premier type d’avant 1939 dans un tel état d’homogénéité de matricule.

Son seul défaut est d’avoir son marquages de crosse illisible sans doute pour rendre ses déjà très beaux bois “encore plus beaux” après nettoyage intempestif de surface. Comme je le dis toujours: les armes à feu ont deux ennemis redoutables: la corrosion et les gens bien intentionnés. Mais les bois sont d’origine en excellent état et quasi neufs sans aucun coups ni manques. Ce que vous vouiez sur mes photos en gros plan c’est des marques pas des brisure… Plaque de couche impeccable sans rayures ! Vis impeccables. Top état de présentation.

Toutes les garnitures, la hausse, le guidon et le protège guidon sont bien du 1er type aussi et dans la même finition d’origine. Bref un très très bel exemplaire “text book” !

L’arme est livrée avec une bonne bretelle du modèle à laquelle je puis ajouter un ou deux clips-chargeurs pour le tir sur demande. Notre Mas36 est bien dans son bon calibre d’origine 7,5 x 54 Mas évidemment.

L’arme est juste superbe à la fois pour son état global, son homogénéité et par la rareté historique du modèle.

 

Les Mas 36 de production d’avant guerre sont tous numérotés en série F, G, H, I et K  (lettre cursives), les lettres K ayant été assemblés en 1944 à la reprise de production.

Le notre, en lettre “H”, est vraisemblablement une arme de fin 1938/début 1939 (ce que confirme son bouchon de culasse rond n’ayant pas subi la modification de fin 39).

Au global une arme dans sa configuration d’origine, primitive dirais-je, et dans un excellent état proche du neuf. Superbement homogène jusqu’à la baïonnette. Le MAS36 1er type, non modifié 39 qui plus est, est très rare et sera de plus en plus rare car les destructions et neutralisations se poursuivent. Arme historique remarquable de la campagne de 1940 et pièce de premier choix difficilement égalable pour un collectionneur exigeant de pièces réglementaire françaises.

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité.

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