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Revolver Iver Johnson Deluxe Target – 2 barillets 22LR et 22Mag – Single Action Army par Uberti – Arme de 1978 – Carcasse type scout – 100% acier – Platine à barre de transfert et 4 clics comme sur un vrai – Canon 5 pouces ¼ miroir– Visée réglable – TBE+ !

Revolvers et pistolets de catégorie B

Très beau revolver Iver Johnson Deluxe Target – Deux barillets un en 22LR et l’autre en 22Magnum – Reproduction fidèle de Colt Single Action Army – Gardone Uberti en 1978 sous contrôle Iver– Petite carcasse type scout – 100% acier – Platine à barre de transfert et 4 clics comme sur un vrai ! – Crosse en noyer et armature laiton – Canon mirroir en 5pouces ¼ – Organes de visée réglables – Très bonne mécanique – Marquages comme originaux – Excellent bronzage et jaspage – Polyvalence, efficacité et justice de part et d’autre du Pecos et … seulement 20.000 exemplaires ! TBE+.

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SKU: 928-24
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Description

On peut se demander quelle a été l’arme la plus célèbre et influente de tous les temps. Certains répondront le Colt 1911, d’autres le Luger Parabellum ou le Walther PP, ou d’autres encore, plus jeunes sans doute, le Glock.

Or, pas mal de ces noms se sont gravés dans nos esprits essentiellement grâce au cinéma.

Et, s’il y a bien une arme qui doit l’essentiel de sa légende à sa carrière cinématographique au point de modifier notre perception de l’histoire, c’est bien le Colt 1873 Single Action Army (SAA).

La liste de ses apparitions sur le grand écran est au moins aussi longue que la ligne de chemin de fer transcontinentale. Il se pourrait même bien que le SAA soit la première arme apparue au cinéma dans “Le Vol du grand rapide” de 1903, film considéré comme le premier western et certainement comme un des films les plus avant-gardistes des débuts du cinéma.

Le western de cette époque dépeignait un monde encore très présents dans les esprits des spectateurs. Ils l’avaient connu.

Nombre d’anciens outlaws, encore célèbres aujourd’hui, se reconvertirent dans le cinéma dont notamment un des frères Dalton, Emmett Dalton, seul survivant du braquage de Coffeyville en 1892, blessé de 23 impacts de balles lors de l’attaque et mort tranquillement dans son lit en 1937.

Ce genre cinématographique fut l’un des plus prolifique du XXème siècle, produisant des chef œuvres qui nous inspirent, encore aujourd’hui l’amour des grands espaces et des six coups !

Si la légende retint les calibres .44 et .45 LC pour ces armes à la ligne inimitable, l’usage du calibre .22LR est parfaitement authentique sur les SAA originaux. Dès 1887, Colt lança leur fabrication, dans un premier temps sur base de revolvers en 44 Henry invendus depuis longtemps, transformés, et qui étaient eux-aussi à percussion annulaire.

Les canons et barillets étaient fabriqués neufs, pas de chemisage des anciens canons, tandis que l’éjecteur était aminci. Le marquage du calibre original sur le pontet était arasé puis re gravé au nouveau calibre et au même endroit. Au total, un peu moins de 1.900 exemplaires furent ainsi reconvertis. Si vous mettez la main sur un de ceux-là, félicitations ! Vous avez là un petit trésor !

L’opération de conversion était motivée par le désintérêt du public pour le 44 Henry, qui vingt ans auparavant était considéré comme le plus moderne de la guerre civile. A la fin des années 1880, Colt ne disposait d’aucune autre option pour satisfaire l’attrait du public pour le tir de salon ou de loisir dans ce petit calibre. Il s’agit d’ailleurs du seul cas dans l’histoire de Colt, où des conversions de modèles antérieurs invendus ont été réalisés par Colt.

Un tel « sacrifice » d’armes en stock s’explique assez simplement par un “accident commercial”.

L’histoire a bien retenu le succès de l’association de calibre entre révolver Colt Frontier et Winchester 1873 en calibre 44-40 à percussion centrale à partir de 1873. Mais cela avait aussi conduit les nombreux possesseurs des ancêtres de la 1873, la Henry 1860 ou la Winchester 1866, à convertir aussi leurs révolvers dans le même calibre que leur carabine désormais transformée en 44 Henry mais à percussion centrale cette fois, voire en 44.40.

Smith commercialisait aussi ses premiers top break au choix en 44 Henry annulaire ou en 44 American à percussion centrale. Bref tout le monde passait doucement mais sûrement à la percussion centrale et au 44-40. Exit donc le .44Henry annulaire.

Or les revolvers à cette époque, c’étaient un petit peu comme les smartphones aujourd’hui: les innovations s’enchaînaient si vite qu’au bout de deux ans, le moderne six coups pour lequel on avait économisé si durement était dépassé par un nouveau modèle encore plus attractif. Mais, au moins, contrairement aux téléphones, ici, l’ancien fonctionnait toujours…

Colt, qui misait sur la popularité des carabines en 44 Henry désormais dépassées, sorti aussi son revolver en 1875  en 44 Henry, ce qui était bien trop tard pour un marché qui avait évolué. Il ne les vendit pas et le stock restant finit pour partie transformés en 22LR pour limiter un peu la casse.

Cette lenteur à réagir aux évolution de marché s’explique par la litanie des malheurs de Colt à partir de 1862: suites commerciales du refus de s’associer à Rolling White pour l’utilisation de son brevet permettant le perçage des chambres de part en part, mort du génial fondateur en 1862, incendie qui ravagea les usines d’Hartford en 1864, crise armurière ayant suivi la fin de la Guerre de Sécession, concurrence fanatique de Smith et consorts… Le Colt impérial et visionnaire des années 1840 -1860 n’était plus.

La fin du XIXème siècle était aussi le territoire de fabricants moins connus de ce côté de l’Atlantique tel que Iver and Johnson, ce grand oublié du mythe de la conquête de l’Ouest. Et pourtant ils furent bien là les Iver and Johnson et en masse.

S’il ne produisait pas de gros revolvers de cavalerie, on doit sûrement à ses armes de poches un très grand nombre de morts, probablement bien plus que n’en firent les SAA !

Tout le monde, du citadin au fermier qui partait vers l’Ouest, avait un petit Iver and Johnson à glisser dans sa poche, au cas où… Cela n’empêchait pas Iver and Johnson de proposer par ailleurs des armes “plus lourdes” de très grande qualité comme ses top break.

A titre général, on peut factuellement constater qu’un revolver à 5 dollar, utilisé exceptionnellement, a beau être moins classe et moins performant qu’un beau Colt à 20 dollars, il fonctionne tout aussi bien un jour “d’accident fatal” à bout portant. Deux présidents américains de l’époque (Garfield et MacKinley) peuvent hélas en témoigner!

 

L’interprétation que propose Iver and Johson cent ans plus tard du revolver le plus mythique de l’Ouest est une version à carcasse réduite de type « scout », 12,5% plus petite que le « grand ».

Cette version respecte les proportions de l’original, tout en offrant un poids heureusement réduit (déjà qu’un .45 peut déjà être trouvé lourd, imaginez le même cylindre et barillet, forés en .22. Son poids est presque doublé!).

Il s’agit d’une production italienne réalisée sous cahier des charges américain et inspectée à son arrivée sur le territoire de l’Oncle Sam.

L’importateur Cimarron procède de même aujourd’hui et doit sa renommée aux commandes spéciales qu’il réalise demandant des marquages et des finitions différentes des versions habituellement proposées aux catalogues italiens.

Le choix d’Uberti comme sous-traitant par Iver and Johnson est fort judicieux. Car ce fabricant, ayant créé la première réplique à poudre noire en 1953, sous-traitait encore à la même époque pour Colt himself une partie des Colt de 3ème génération de la marque ! Autrement dit, notre petit gars de ce jour est né dans le même creuset et a tété les mêmes mamelles…

Le résultat est une arme d’une excellente finition et un parfait ajustage pour ses deux barillets.

La crosse, fidèle à celles de Colt, est construite en un seul bloc de noyer clair en TBE. L’armature, qui relie la crosse à la carcasse, est en laiton, créant une belle harmonie de couleurs et de matériaux. Nous ne pouvons que vous recommander de lui passer un petit coup de pierre du droguiste (en empruntant discrètement le pot à madame) pour un effet des plus luxueux.

Très beaux marquages, placés aux mêmes emplacements que les originaux, peu de reproductions sont aussi respectueuses. Un vrai plus pour l’amateur et le collectionneur.

La carcasse est réalisée entièrement en acier jaspé. Jaspage à 95% Bronzage à 100%. Très peu de traces de manipulations. Elle est particulièrement généreuse et bien proportionnée, offrant une résistance à toute épreuve. Petit luxe supplémentaire, le chien est bronzé en tranche. Détente bronzée également.

Platine avec barre de transfert permettant de le porter votre six coups chargé à six coups.

Les quatre « clics » sont bien présents et vous offriront les joies d’une manipulation authentique et mélodieuse telle que sur la piste de Santa Fe.

La portière de chargement est mue par un ressort puissant permettant une ouverture très positive.

Le changement de barillets s’opère en libérant l’axe de manière classique. Les deux barillets sont en excellent état.

Le passage au 22mag s’adresse particulièrement aux tireurs de Cow Boy Action Shooting dans les catégories standards. Celui en 22LR ne servira que pour les épreuves « buckaroo » (ou « buckarette » si vous êtes du beau sexe).

La puissance du 22mag à 50m est équivalente à celui d’une .38special, offrant une vitesse deux fois supérieure et atteignant les 500m/s. Autant dire que pour les gongs, c’est top, vous en surprendrez plus d’un avec ces petites cartouches dont il ne faut pas oublier l’origine de chasse au nuisibles furtifs, c’est à dire le tir de petits animaux sur longues distances et qu’il faut sécher net.

A titre culturel sur les évolutions des armes dans le monde, il convient de noter que le 22mag connaît un grand intérêt aux USA dans le domaine… de la défense. Son peu de recul associé au fait qu’il ne prend guère plus de place qu’une 22LR en fait un calibre de choix dans ce domaine. Le fait qu’il utilise des ogives bien plus lourdes permet un grand nombre d’options allant de la vraie FMJ (pas seulement électro-cuivrées) aux têtes creuses en tous genres.

Les 22 mag ont aussi l’avantage d’être aussi bien moins salissantes que le 22 « classique ».

Ainsi vous aurez le beurre et l’argent du beurre : le faible coût du .22LR pour le plinking et le tir à la cible et le redoutable 22Mag quand il faudra convertir un ragondin au cowboy shooting !

Le canon est aussi beau dedans que dehors, offrant cinq pouces un quart de belles rayures miroirs. Son bronzage est absolument impeccable est un véritable plaisir pour les yeux. Il atteste des poinçons d’épreuve de 1978, une époque de fabrication irréprochable chez Uberti surtout sous contrôle américain…

Côté visé, nous avons une véritable hausse réglable, logée dans une carcasse usinée pour (et pas un bricolage) et qui la protège efficacement. Son visuel largement dimensionné permet de vraiment centrer son guidon penté pour le dégainer (ce serait dommage de s’en priver) et bien strié pour éviter les reflets.

 

Vous avez sous les yeux une véritable arme de plaisir, solide, en très bon état, aux capacités de précision remarquable, au look iconique et avec deux options des plus intéressantes en calibre. Aucune chance de s’ennuyer avec lui. Au contraire, une arme à sortir souvent pour le pure plaisir de tirer !

Avec moins de 20 000 exemplaires produits tous calibres confondus, et portant le noms de trois fabricants illustres, c’est en plus un très bon candidat au rang de collector au plan international. C’est un des très rares exemplaires à avoir re traversé l’Atlantique dans l’autre sens.

 

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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