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Vendu !
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Splendide carabine Marlin à levier sous garde – Modèle 1895 – Cal.45-70 Gvt – 6 Coups – Rare poinçon « JM » – Arme de qualité Marlin d’avant faillite ! – Superbe fabrication New Haven de 1974 – Excellent état – TBE+++
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Superbe carabine Marlin à levier sous garde – Modèle 1895 – Redoutable calibre .45-70 Gvt – Fabrication New Haven de 1974 – Bois en TBE avec peu de marques de manipulations – « Bull eye » en dessous de crosse -Bronzage hors norme à 100% – Mécanique et aciers intraitables – Excellente détente – Guidon « grain d’or » – Très beau canon absolument parfait – Arme ayant très peu servie – Fabrication d’exception introuvable de nos jours – Arme collector ! TBE++
Vendu !
Description
On ne présente plus la Marlin 95. Car c’est un mythe autant qu’une arme toujours très demandée dans sa forme « moderne ».
Mais je vais m’y coller quand même.
Dans la famille Marlin, en lignée historique, la Marlin 1895, c’est la sœur ainée « très grosses cartouches » de la Marlin 1893, spécialisée, elle, dans les cartouches d’épaule moyennes (type .32-40, .38-55, .30-30…), et de la Marlin 1894, spécialisée, elle, dans les munitions d’armes de poing (type .38-40, .440, .44 mag, .45 Colt…).
Et elles sont toutes filles des modèles 1881 et 1889, les premières armes à levier sous garde de la marque.
Ça c’était pour la généalogie.
Chambrée initialement dans les boulets .38-56, .40-65, .40-82 et .45-70, auxquels s’ajoutèrent un peu plus tard le 45-90 et le 33 WCF, avec un canon 26 pouces (66cm) pour le fusil et de 22 pouces (56cm) pour la carabine, notre Marlin 1895 était, dès l’origine, taillée dans un acier spécial pour résister à tout cela en poudre vive.
Elle portait donc toujours fièrement en canon la moderne mention « Special Smokeless Steel ». Une nouveauté à l’époque et qui méritait d’être précisée…
Notez bien, temps béni de respect du client, qu’on pouvait commander son canon en 32, 30, 28, 26, 24, 22, 20, et même 15 pouces. Et que si vous vouliez un pouce supplémentaire ou en moins, c’était un dollar du pouce pour le supplément !
Il faut dire qu’une Marlin 1895 coûtait, vers 1910, entre 15 et 22 dollars selon la longueur du canon et selon que vous la preniez en canon rond ou bien octogonal.
Pour vous faire une idée, le salaire moyen annuel aux USA (en 1913) toutes catégories confondues ressortait alors à un peu moins de 50 dollars par mois. En fait, c’était déjà assez cher une Marlin 1895…
Chère donc, auto-concurrencée par ses sœur 1893 et 1894, dans un monde encore largement dominé par la poudre noire et Winchester, nul étonnement donc à ce qu’il ne s’en fabriquât que 5.304, dont seulement 205 carabines, entre 1895 et 1906. Et environ 18.000 seulement en tout jusque 1917, date d’arrêt de la production chez Marlin.
En dépit de ce succès très relatif, au début des années 70, on commença à penser chez Marlin, le niveau de vie ayant augmenté et en dépit de la mode des calibres légers et rapides, qu’il y avait encore pas mal de chasseurs qui adhéreraient au bon vieux principe ancien des chasseurs forestiers du « big-bore is better » (« en gros calibre, c’est mieux »!).
Nombreux étaient en effet les chasseurs, en forêt notamment, qui constataient que leurs fusils à verrou utilisant des munitions de haute vélocité et à lunette de visée constituaient plus une gêne qu’un atout dans une chasse faite de surprises et de rencontres inopinées avec de grosses bêtes plus ou moins sympathiques.
Le vent tournait à nouveau en faveur des « gros boulets » de chez Marlin propulsés par de la levier sous garde en visée ouverte ou avec les tout premiers points rouge qui apparurent entre 1968 et 1975 aux USA et en Suède.
En 1972, Marlin remettait donc sur le marché une levier sous garde en calibre 45-70 Goverment, munition au pouvoir d’arrêt redoutable à courte distance et la baptisait à nouveau « Marlin 1895 » avec la mention « new model », fidèle en cela à la filiation de gamme maison depuis l’origine compte tenu de son calibre.
Mais la 1895 « moderne », post 1972, est techniquement très différente de la Marlin 1895 du début du siècle.
Elle est en effet basée sur l’increvable et remarquable architecture de la Marlin 336 à boitier usiné pour une culasse ronde (à la différence des 1893 et 95 d’origine) et utilisant le système de levier à la cinétique et au verrouillage intraitable de la 336 aussi.
Pour faire court, l’histoire des 1895 « modernes » peut se résumer ainsi: de 1972 à 1980 en crosse droite et levier de forme rectangulaire (c’est le modèle C aujourd’hui), de 1981 à 1984 une 1895 à crosse pistolet et à levier sous-garde arrondi (Modèle 95S, c’est le modèle « Sporter » d’où le S), de 1984 à 1991 ( la même que la précédente mais avec une sécurité transversale en boitier (c’est le modèle 95SS).
A partir de 1998, sort le modèle G, identique au précédent mais ce sont les premières à être dotées d’usine d’un rail long en acier de série pour instruments de visée. Cette modification sera conservée sur la quasi totalité des 1895 sorties depuis dans les modèles Trapper et autres SBL (sauf la série « Classics » – que j’adore).
C’est en 1999 qu’interviendra la seule modification importante du modèle 1895 après 1991.
Cette année-là Marlin abandonne les fameuses rayures « micro-grooves » sur ses 1895 pour retourner à ses premières et belles, mais plus classiques, rayures Ballard (quatre rayures par enlèvement progressif de copeaux).
Pourquoi ?
Parce que les micro grooves ou rayures microsillons (rayures fines et nombreuses -12 – et moins profondes), fierté de la marques sur ses 336 et consorts, s’avèrent légèrement moins performantes en précision à longue distance avec les ogives en plomb mou que les chasseurs américains coulent souvent eux-mêmes.
Les rayures Ballard (4 rayures plus larges et surtout deux fois plus profondes) sont ici plus performantes avec les balles chemisées sur les projectiles supérieurs à 180 grains. On gagne en précision car les rayures (plus profondes) guident mieux un projectile large. Or le 45-70 Gvt, ce sont des boulets de canon souvent supérieurs à 350/400 grains…( Pour comparaison, une balle de fusil militaire classique genre 8×57 Mauser, qui fait pourtant déjà un peu de dégâts, c’est de l’ordre de 180 grains)
Après cela, les désignations modernes des Marlins 1895 ne visent qu’à signaler des longueurs de canon, des capacités (5+1 ou 6+1) et de matériaux de crosses différents mais plus des modifications fondamentales.
Pour moi tout cela est un peu du détail car la 1895 n’est pas faite, fondamentalement de part son calibre, pour les longues distances. En dessous de 300 mètres avec un boulet à 350 grains elles demeurent extrêmement précises.
Voilà, vous en savez un peu plus sur les Marlin 1895.
Marlin est une marque mythique de la conquête de l’Ouest, un concurrent existentiel de Winchester.
On peut parler de « sectes d’adorateurs » selon qu’on est dans un camps ou dans l’autre. J’ai vendu et utilisé les deux. Avec grand plaisir et admiration dans les deux cas. Mais, je l’avoue, hérétique que je suis, je suis Marlin surtout en levier sous garde « modernes »…
La marque domine désormais largement le marché de leviers sous garde de haut de gamme sous le contrôle sérieux de Ruger.
A propos de Marlin 1895, je vous conseille le très bon film « Wind River » où, accessoirement à un bon scénario et à des personnages crédibles, l’on voit un des meilleurs (et des plus réalistes selon moi) « gun fights » de cinéma (Aux USA, 75% des engagements policiers ont lieu à moins de 3 mètres et 90%, ou plus, à moins de 7 mètres).
On se rend compte alors de ce que c’est qu’un échange au Glock en 9 para à bout portant avec beaucoup de mecs (et une dame) pour la plupart équipés de gilets pare-balles et à moins de 5 mètres. Échange violent certes mais pourtant nullement décisif.
Du coup, c’est une « bonne vieille » levier sous garde (notre Marlin 95 en l’espèce) en 45-70 Gvt qui vient finalement départager tout le monde et surtout calmer les méchants. En efficacité courte distance, les Glock font un peu pistolets à fléchettes à coté de la Marlin…
Ça reste du cinéma, mais si une levier sous garde en 45/70Gvt vous parait désuète, regardez le film. Toute silhouette métal, même la plus lourde du stand paraitra bien légère devant votre Marlin 1895!
Mais Marlin n’a besoin ni de moi, ni d’Hollywood pour faire sa pub depuis 1872 – Annie Oakley, Tom Mix, ou Buffalo Bill s’en sont chargés, célèbres utilisateurs de Marlin qu’ils étaient.
Que voilà donc une TRÈS belle Marlin 1895 New model des tout débuts de production. Je les trouve TRÈS rarement de cette période bénie. Surtout dans cet état.
Plus que le luxe et la volupté, elle respire surtout la qualité intraitable des aciers et des ajustements de l’époque. Ma Marlin 1895 personnelle « époque Ruger » 2020 (et Dieu seul sait, si j’ai du respect pour Ruger) avec ses joli époxys zébrés et sa hausse micro-bullée cassée dès le premier réglage ne me donne nullement l’impression de qualité et de solidité que me donne celle-ci… J’ai presque honte de la mienne.
Une histoire de cordonnier mal chaussé…
Notre arme de ce jour est de 1974. C’est exactement le début de production des Marlin 1895 New model comme expliqué ci-dessus. Cette production des 1895 « modernes » a effet redémarré fin 1972 après l’arrêt des « old models » (architecture non 336) en 1917.
Rappel: A partir de 1973, on détermine l’année de production d’une Marlin en soustrayant les deux premiers chiffres du n° de série du chiffre 100 (expl: 100-27=73 donc 1973 ). La notre est bien en numéro 26xxxxxx.
C’est une arme de grande qualité. Elle est d’ailleurs marquée d’un poinçon « JM » en canon. Ce poinçon est aux initiales de John Marlin, le fondateur de la marque. J’essaie de ne vous proposer que celles-ci dans ma modeste échoppe internet, les « JM », les meilleures, les « vraies » dernières Marlin.
Elles sont en fait à Marlin ce que sont les Winchester pré-1964 sont à Winchester ou les Smith &Wesson d’avant 82 à Smith: un autre monde.
Ce poinçon « JM », c’est le signe d’une fabrication d’avant la reprise de Marlin de 2008 et de ses conséquences.
Les amateurs américains de Marlin recherchent activement ces armes estampées « JM » comme celle de ce jour à condition qu’elles soient en bon état. Ils conseillent également d’éviter les fabrications « Marlin » entre mi 2010 et 2014/15.
Pourquoi ?
Début 2008, Marlin, en difficultés financières pour n’avoir jamais voulu rogner sur la qualité dans un marché toujours plus tiré vers le « apachère », est rachetée par Remington. Courant 2009 et 2010, Remington ferme progressivement les deux sites historiques de Marlin pour déménager la production sur ses sites Remington à Ilion à coté de New York et à Mayfield dans le Kentucky.
A compter de la reprise effective courant 2010 par Remington (qui n’était déjà plus que l’ombre de lui-même et était déjà devenue une « Outdoor Company »… Le mot « Arms » devaient sans doute leur écorcher la bouche), les standards de production baissèrent.
Ils baissèrent suffisamment pour provoquer des soucis sérieux de qualité relevés par les tireurs américains (bris de pièces, finitions aléatoires, métaux micro-bullés, etc…). Remington corrigea (un peu) le tir, si je puis dire, vers 2014/15 mais ne put éviter lui-même la faillite en 2020.
La marque Marlin est désormais produite par Sturm Ruger qui l’a reprise à la faillite de Remington avec des critères de fabrication certes modernes mais au moins sérieux comme Ruger sait les gérer.
Vous pouvez donc acheter une Marlin 1895 ou une 336 neuve ou post-2016 aveuglément. Je l’ai fait. Même si les finitions, la qualité d’acier et les ajustements ne seront jamais ceux de la grande époque Marlin dont notre 1895 de ce jour est une très belle représentante.
Notre arme est vraiment une de ces premières et excellentes production encore « JM ».
En canon, il n’est pas écrit « 1895 S » ou « 1895 SS ». Ces modèles viendront plus tard, après 1980, et sont des modèle Sporter à crosse pistolet et non droite. Il est juste écrit : « Model 1895 » avec la marque et le lieu de production. Et c’est mieux.
A l’époque 1972-1979, Marlin ne jouait pas la modernité à tout crin et au contraire a voulu donner à ses New Model le style inimitable des premiers modèles de 1895 tels qu’ils sortaient encore vers 1915-1917 : Bois en noyer zébré de qualité plein (et aucun composite), verni de qualité, plaque de couche conforme au modèle initial et levier rectangulaire et pas arrondi.
Les bois de notre arme sont très beaux avec assez peu de marques de manipulations TRÈS EXAGÉRÉES comme d’habitude par mes foutus gros plans. Les petites marques en coté droit sont juste une éraflure de verni. Rien de profond et cela se masque. Le reste ce sont des taches de graisse de mes doigts des reflets et des micro griffures invisibles en mains! Mais comme ça, vous voyez tout. Vous le savez maintenant, Flingus n’est pas le genre à cacher quoique ce soit en prenant deux photos d’une arme dans le noir…
Ces bois sont dans un noyer zébré clair de top qualité du plus bel aloi – TBE+
Autre signe de qualité de son époque de fabrication, elle porte bien encore en dessous de crosse le fameux insert « Bull Eye » (« œil de bison », point visé autrefois par les chasseurs de bisons et exprimant tout à la fois la qualité de précision d’un tir et le rond noir des cibles en américain).
Ce « bull eye » était inséré chez Marlin comme symbole des qualités de précision de la marque. C’était aussi un très bon moyen de signaler le rayon des Marlin, posées verticalement en râtelier, chez l’armurier.
On voyait la série des bull eyes de loin. Cela les distinguait illico du rayon des Winchester pour que le client aille directement au meilleur produit…
Ce symbole marketing de qualité qui nécessitait encore une étape de fabrication supplémentaire pour son insertion a été supprimé vers 1980. Comme si Rolls supprimait sa Victoire de Samothrace de ses sommets de radiateur.
Les bronzages sont juste magnifiques -Présent à 100% et d’une épaisseur et d’un lissé dont on ne peut plus rêver aujourd’hui. Le polissage avant opération était clairement intraitable. Aucun « effet vaguelette » nulle part. Et il est fait pour durer fort longtemps dans cette épaisseur – D’un magnifique soyeux en plus… TBE++
Les aciers sont tous de la meilleure qualité y compris en hausse – Aucun composite ou micro-bullé nulle part. L’arme est »lourde » en main (plus lourde que ces sœurs modernes récentes). Elle respire une solidité native. Le boitier est un coffre-fort. Aucune chance de tordre même le tube magasin lors d’une chute – Du béton… TBE++
Aucune oxydation nulle part. Détente magnifiquement bleuie aussi. Encore un petit « plus » Marlin de la grande époque – Superbe Bête !
Les vis sont du même tonneau en solidité et toutes en très bon état. La portière porte très peu de marques d’introduction de munitions, signe d’un usage plus que modéré. Une arme de grande classe dans un état top comme Maître Flingus aime à les trouver pour vous.
La mécanique est un modèle d’ajustement. Si l’arme est encore à roder et pleine de vielle graisse collante à nettoyer, elle est d’une fluidité exceptionnelle que ce soit en levier ou en chien…
Et pourtant rien ne bouge. Rien du jeu latéral qu’on trouve sur les leviers sous garde modernes. Tout cela respire une fiabilité mécanique sans faille.
La détente est prodigieuse pour « une usine », quasiment sans course et d’une netteté de cristal. Le chien, d’une souplesse de gymnaste roumaine, a été complété d’un fort utile prolongateur latéral qui fait de son armement un petit bonheur du jour en soi sur cette mécanique très souple.
Il peut se démonter avec une petite clé hexagonale sans souci. Mais je conseille vivement de l’y laisser, surtout à la chasse, car c’est un plus indéniable y compris avec des gants.
Le canon est un magnifique 22 pouces d’une épaisseur de forteresse. Rien à voir avec les fabrications modernes. Il est miroir avec ses 12 rayures. Elle sont d’une netteté de rêve. Il est aussi miroir que ma glace de salle de bain.
Dans ses concessions à la modernité, Marlin a particulièrement soigné les détails.
Le guidon est un modèle « à grain d’or » monté en queue d’aronde à emmanchement. Il fait le ravissement de Maître Flingus tellement il est beau. Mais il est surtout d’une grande efficacité.
Il est associé à une hausse arrière conçue par Marlin pour ces armes et qui est appelée “Rocky Mountain”. Une sorte de hausse crocodile mais rabattable (pleine de vieille graisse ici) et néanmoins parfaitement fonctionnelle sur notre exemplaire.
Le boîtier de culasse est percé et taraudé pour recevoir au choix un dioptre de boîtier ou un montage de lunette / point rouge. Il a en plus été sablé pour éviter les reflets. Un excellent travail.
In fine, une Marlin 1895 comme on en fait plus et dans un état plus qu’excellent. Une très belle arme qui sera une compagne de chasse ou de stand exceptionnelle pendant des années. Prenez en soin. On ne fabrique plus ce genre de chose et les trouver dans cet état sera bien difficile aux futurs Maître Flingus…
Arme d’exception, un vrai collector pour un vrai amateur de Marlin.
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente et CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!
Rappel : avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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