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2.600,00€
Splendide Colt Python 357 Magnum – Canon 6 pouces – Arme de début 1968 (!) en finitions de pointe – Arme d’occasion en état plus excellent pour son âge – Pièce Premium à tous points de vues – TBE++
Revolvers et pistolets de catégorie BSuperbe Colt Python 357 Magnum – Canon 6 pouces – Rare arme de 1968 en finitions de pointe – Bronzage « Royal Blue finish » d’époque à 99% – Plus que très bel état esthétique pour ses 56 ans – Canon et mécanique a couper le souffle – Aucun entrefer canon barillet et il tourne comme une montre suisse – Canon superbe aux rayures « miroir » – Plaquette ergonomique de grandes qualité – État plus qu’excellent – Arme d’exception et mythe armurier tout à la fois – Le plus beau que j’ai rentré – A mettre dans un musée – Une top occasion Flingus ! – TBE+++
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Description
Que voilà un très bel exemplaire du Python (on pourrait dire Royal !) de chez Colt – Un magnifique réticulé en 6 coups et 6 pouces en finition bronzée et en 357 Magnum bien sûr. Une bête de scène et de concours !
Je ne le vois pas si souvent dans ces bonnes fabrications d’avant 1982. Et celui-ci est une rareté de 1968.
Le Python, c’est un peu le revolver qui symbolise tous les révolvers modernes. L’emblème des revolvers modernes.
Pourtant, dès sa naissance en 1955, il fut réservé à un créneau haut de gamme chez Colt et donc destiné à rester plutôt restreint en diffusion. Ce qui en principe ne favorise pas la popularité. Et pourtant…
1955 fut une grande année pour les armes de poing, car notre beau poulain naissait la même année qu’un autre concurrent des plus sérieux : le Smith&Wesson 29 en 44 mag (un des chouchous de Maître Flingus).
On a beaucoup glosé sur le Python, son kilo deux en poids (si on a des bras de fillette, on n’achète pas un Python, on se rabat sur un orvet !).
D’aucun ont aussi parlé d’une très supposée perte de précision en tir intensif, l’échauffement du métal conduisant, parait-il, à un alignement imparfait des chambres face au cône de forçage pouvant conduire en outre à une légère projection de gaz, et, dans de très rare cas (jamais vu en stand!), à devoir resynchroniser l’arme.
Qu’en est-il ?
Ça m’amuse un peu car, pour en arriver là (test de 2005), il avait fallu tirer plusieurs centaines cartouches d’affilé (!) en tir rapide, sans pose aucune (!), ce que je n’ai jamais vu faire avec un Python, ni même avec un Smith, et ni en stand ni ailleurs. Ce qu’on ne fait jamais.
En réalité, et depuis 1955, c’est sans doute l’arme la plus fiable du marché avec les Smith des grandes années (jusque 1982-1986) et les Ruger type GP 100 d’avant. Une arme d’exception justifiant parfaitement sa réputation de puissance et de solidité. Jamais d’incident de tir avec un Python. Au moins sur les fabrications les plus qualitatives jusqu’au milieu des années 80.
Le Python est à juste titre réputé pour sa précision (il ne sort pas du 10 à 25 mètres), la souplesse de sa mécanique, notamment à l’armement du chien, et pour son système de verrouillage de barillet. On va y revenir. Des « détails » qui font la différence.
D’ailleurs des détails « d’armuriers », très au fait des contraintes mécaniques concrètes propres à une arme puissante. Une arme d’ouvriers très qualifiés.
Car c’est une des choses peu connues sur cette arme et qui explique elle-même bien des choses: le Colt Python n’a pas bénéficié d’un programme de développement en bureau d’études.
Il a été créé sur le terrain par deux armuriers de métier de la grande époque qualitative de Colt qui travaillaient directement sur la chaine de production. Ils essayaient de créer un revolver de match en 357 en utilisant principalement des pièces déjà existantes.
Se prenant au jeu, et au fur et à mesure des tests et améliorations, ils ont fini par créer une des plus belles et des plus impressionnantes armes de poing jamais fabriquées.
Alors rendons hommage à Al De John, qui était armurier chez Colt depuis 1946 et à un autre armurier de la chaine de production, devenu Directeur de la Production, Al Gunther.
Aussi surprenant que cela puisse paraître (au 1er abord), nos gaillards sont en fait partis du Special Officer’s Model Match en 38.Sp.Une arme de précision de très grande qualité et ils le savaient.
Essayant de le rendre encore plus précis tout en l’adaptant au 357, ils durent résoudre des problèmes de renforcement du barillet et du cadre ainsi que de fiabilité de la percussion qui cassait régulièrement. Passage au redoutable 357 mag à très haute dose oblige.
Car le Python, à l’image de notre Manurhin ou du Smith 27, est réellement une arme conçue pour tirer du 357 à très haute dose. Les carcasses K de Smith c’est plus sur une base d’exception par exemple.
Mais ils en vinrent aussi à créer un nouveau mécanisme de verrouillage du barillet. Quand le chien est totalement à l’armé, au moment même où l’on appuie sur la détente, le barillet se verrouille et continue de l’être pendant toute la durée du parcours du chien jusqu’au tomber du marteau inclus. C’est un point fondamental d’amélioration en précision. Le Python en est plus « facile » pour le tireur.
L’usinage des pièces mobiles est en outre conçu pour que, à l’arrivée en position feu, l’espace entre le barillet et le cône de forcement se réduise encore d’un poil, ce qui améliore encore précision et vélocité. Le verrouillage du barillet du Python a aussi la réputation d’être un des plus costauds du marché.
Bref, ils repensèrent totalement l’arme en lui ajoutant au passage cette fameuse bande ventilée, autre nouveauté à l’époque sur un révolver, qui, outre son intérêt de dispersion de chaleur pour les tirs intensifs, lui donna aussi un look iconique que beaucoup on essayé d’imiter. Une réussite.
Sa platine double action de construction complexe, ses qualités de finitions, notamment son fameux bronzage Colt Royal (« Royal Blue finish » – rappel: « Blue » en anglais d’armurerie ne signifie pas bleu mais bronzage) qui suppose un très soigneux polissage préalable, et son usinage qui n’a rien à envier à celui des Smith de la grande époque, en ont fait une arme particulière dès sa naissance.
Initialement, seuls Al De John et une autre pointure de la chaîne, Don Bedford, étaient autorisés à travailler sur les Python. Ce travail d’ajustement et de polissage manuels complexes demandait plus de temps à ces armuriers pourtant ultra qualifiés et ultra rapides: un peu moins de 25 minutes de travail par arme contre 15 minutes sur les autres revolvers Colt.
Le Python était initialement vendu à 125 $ (le revenu moyen hebdomadaire d’un ménage américain vers 1955 était de 68 $ – deux mois de salaire pour une arme), soit le même prix que le Single Action Army réintroduit en 1956.
Un seul (!) Python fut construit en 1955 et à peine plus de 300 exemplaires seulement sortirent en 1956. Il fallu attendre 12 ans et 1968 pour que le assez faible cap des 100.000 pythons produits soit enfin atteint. Il était cher.
Il ne fut produit initialement qu’en 6 et 4 pouces, le 2.5 pouces n’apparaitra que dans les années 70. Un canon 8 pouces apparut en 1980.
Entre temps, le Python avait gagné ses galons d’arme d’exception, certes chère à produire et à la vente, mais d’une réputation fort justement devenue mondiale. Le nec plus ultra de chez Colt.
A noter qu’à partir du début des années 70, les colts Python furent les premières armes à être alignées canon-chambres au laser, une première dans toutes les productions mondiales. C’est dire le soin que Colt a toujours pris de ses bébés Python dès la production cherchant toujours à les parfaire.
Les Python ont été produits de 1956 à 1997. Mais surtout après 1970. Le niveau de vie de tous avait considérablement augmenté
A partir de cette année-là (1997) et jusque 2004, ils ne furent plus produits que sur commande, début 2005 marquant l’arrêt définitif de la production.
La baisse des critères de fabrication, la concurrence du pistolet dans le cœur des tireurs, les errements de Colt avec leurs histoires de bestioles façon Boa, King Cobra, Grizzly et autres Kodiak avaient eu raison commercialement de cette arme magnifique. En bonne partie par auto-concurrence.
Toutefois la légende de cette arme d’exception est restée si forte que Colt en a… repris la production en 2020.
Objectivement, à 3.000 euros ou plus neuf en 6 ou 4 pouces, en fabrication laser qui accroche, autant passer sur une occasion en excellent ou parfait état des meilleures années. Quand on la trouve. L’arme est inusable en plus même si cela n’intéresse plus personne de transmettre. Et c’est plus beau surtout.
En termes de qualité et de finitions, les collectionneurs tireurs américains s’accordent à privilégier les fabrications allant des années 60 (très difficile d’en trouver d’avant même chez eux) au début des années 80. Ceux des années 60 sont tout particulièrement recherchés. Un peu comme pour Smith d’ailleurs.
Après 1985/90, on rentre dans un autre monde. Celui des SAV débordés au point qu’il a fallu en créer… Marlin a tenu un peu plus longtemps (2008).
Au delà de ses immenses qualités intrinsèques et de ses finitions hors pair, le Colt Python des grandes années doit aussi sa réputation d’arme d’exception à son look à la fois agressif et massif, hors du temps, devenu iconique.
Son adoption, avec force séries télévisées racontant leurs exploits dans les années 60/80, par les patrouilles motorisées Harley Davidson du Colorado et de Georgie y fut pour beaucoup.
Avec son adoption par la Florida Highway Patrol, la brigade motorisée d’autoroute du Sunshine State, il acquit définitivement son statut iconique d’arme de Police et de biker-voyou des États du Sud.
Surprenamment à l’ère du pistolet, mais logiquement compte tenu de ses qualités de fiabilité notamment, il se fit aussi militaire notre Python.
Il a servi au Vietnam au sein des forces spéciales du redoutable MACV-SOG et des Marines.
Pour l’anecdote, les marines qui gardaient l’ambassade US à Saïgon ont balancé les leurs à la mer en atterrissant avec l’Ambassadeur en fuite sur le pont de l’USS Blue Ridge dans le foutoir de l’évacuation en catastrophe de 1975!).
Au cinéma, on l’a vu dans des mains aussi différentes que celle de Charles Bronson dans « Love and bullets », de Brad Pitt dans « Fight Club », de Christophe Lambert dans « Subway », de Belmondo dans « Flic ou voyou », de Bruce Willis dans « L’Année des 12 Singes » et bien sûr, au sommet, dans les mains de l’iconique John Wayne dans « McQ ».
Le Colt Python est aussi une des seules armes à avoir eu un film à sa gloire (« Police Python 357″avec Montand) au nom exact du modèle (des dizaines de films portent les mots Colt ou Winchester sans précision de modèle ou de calibre). Les deux autres sont, à ma connaissance, un film intitulé « Winchester 1873 » rejoint il y a peu par le (bon) film « MR73 », notre mythe à nous, qui mérite bien cette noble compagnie cinématographique.
Votre humble serviteur n’a pas dénombré moins de 360 apparitions au cinéma de notre héros. Sans les pubs, les séries télévisées et les jeux. Une star des écrans tous formats, notre Python.
Parmi ses propriétaires célèbres, on trouve le Roi Hassan II, le Roi Fahd d’Arabie Saoudite, le Roi Hussein de Jordanie, Le Roi d’Espagne Juan Carlos et bien sûr, bien sûr, le roi des rois, le King Elvis Presley qui les collectionnait. Bref une arme de tête couronnée.
Pour voir ce qu’on peut faire avec un Python, regardez un peu celui du King.
Les hommes rêveront toujours d’armes…
Entre le jugement de Wilson, l’historien non officiel de la marque Colt, le qualifiant de « Rolls-Royce des Colt » et le jugement de Hogg, un des plus sérieux historiens des armes à feu, le qualifiant tout simplement de meilleur revolver du monde, mon cœur balance. Avec une position plus proche de celle de Wilson et relativement à la date de fabrication.
Parce que le meilleur revolver du monde, sera toujours celui qui vous correspond.
C’est une très belle version des plus belles années de construction du mythique Python que Maitre Flingus vous propose ce jour. Il est de début 1968. La très grande époque encore de Colt. C’est rare.
Notre exemplaire n’a que très peu tiré et il est resté absolument impeccable en mécanique. Il ne porte que très peu de traces de rotations sur son barillet. Autre signe.
Il est mieux qu’en excellent état surtout compte tenu de ses 58 ans. Quasi neuf de ce point de vue. Une pièce exceptionnelle en fait.
État externe plus que très bon et très beau. Juste un poil de manque de bronzage en extrêmité de canon. Car, selon la mode de l’époque, il a peut -être été porté très peu de temps en étui cuir. Ce n’est quasi pas notable arme en main surtout avec les reflets du bronzages et je le signale par abnégation professionnelle.
Son bronzage d’un noir profond tirant sur le marine et d’une épaisseur de château-fort est juste splendide. C’est le superbe et vrai bronzage Colt Royal Blue d’origine à 99%. Il a changé dans les années 80. Somptueux.
D’ailleurs l’arme ne porte, en bronzage, quasiment aucune rayure visible arme en main, juste un ou deux toutes fines coté droit.
Celles que vous verrez en énormes sur mes GIGANTISSIMES photos ou bien les « tâches » du à mes doigts sales sont exagérées, plus qu’exagérées, par mes damnées gros plans comme d’habitude. L’arme est sale même si superbe. Poussières, taches et reflets la déversent. Mais elle est plus que très belle en main et à l’œil.
Regardez donc les photo d’ensemble pour vous en convaincre. Il est juste magnifique.
Esthétique TBE++/TBE+++
A noter que les marquages et leur incrustations dans le bronzage (car ces caractères étaient toujours frappés post bronzage – inutile de vous dire qu’il ne faut pas se rater!) sont différentes des pièces postérieures. Les caractères, notamment, pour le fabricant, sont nettement plus fins que même sur un 1980.
Et ils ne sont pas les mêmes non plus que sur mon dernier années 80, somptueux aussi. Il était marqué « Colt’s PT. EA.MFG. Co. Hartford, Conn.USA. ». Les premiers sont marqués » Colt’s PT FA MFG Co Harford Ct USA » en caractères nettement plus fins et sans points.
La finesse de caractères autant que la variation de texte est un moyen infaillible d’authentifier ces fabrications précoce au 1er coup d’œil quand on a pas les numéros de séries en tête. Et ces marquages fins, c’est aussi très beau et très classe.
Numéro de série à 5 chiffres seulement. Et sans préfixe. 1ières séries obligent.
Bref, tout à fait le genre d’armes que Maître Flingus cherche partout pour vous.
L’arme sera très précise.
Il avalera le 38 SP bien évidemment. Mais, même en tirant du 357 Mag comme un forcené (il en a fort peu tiré, puisque l’avant du barillet est à peine « blanchi ». Le barillet est surtout sale), difficile d’imaginer que vous puissiez arriver à l’user. Le Python peut tirer de la 357 à très hautes doses. Il est fait pour ça.
Une arme pour la vie. Et à transmettre. De la même eau que les 27-2 ou 29-2, mes petits chouchous de l’autre marque. Et même en mécanique, on va y revenir.
Les plaquettes ergonomiques bois en noyer rouge de là-bas sont en parfait état sans coups ni manques. Quasiment aucune de traces de manipulation qui sont grossies par mes gros plans encore une fois.
En main, c’est quasi neuf. Et très doux. Plutôt des mains moyennes à grandes. Excellente prise en main. Plaquettes TBE+++
Si vous souhaitez acquérir un jeu de poignée Colt classique Python mais d’origine (pas Made in Thaïlande) pour le compléter, dîtes le moi. Cela prendra un mois ou deux à faire venir de là-bas mais j’ai la source.
Mécaniquement, l’arme est impeccable. Parfaite. Verrouillage comme au 1er jour. Tirer sur le chien est une expérience qu’un possesseur d’une fabrication Colt Python post 2020 ne connaitra jamais…
Extraordinaire souplesse en double action. Ces armes là étaient encore ajustées une par une sur toutes les pièces de contacts. La différence avec une fabrication moderne post 85 ou 2020 est flagrante. Mais celui-ci est vraiment particulièrement au top.
La détente est un ange particulièrement en simple action.Je suggère de lui greffer un élargisseur si gros doigts.
Très clairement c’est le mieux fini que j’ai eu y compris mécaniquement. Mécanique en TBE+++
Trouver des Python d’avant 1970 est une gageure même aux USA. J’étais très ému de le rentrer. Il vient directement d’Allemagne et porte les poinçons d’épreuve du banc de Bavière. En 1969. Autre confirmation de sa date de naissance.
Organe de visées réglables et impeccables comme les vis. Et tout ça est en 100% acier y compris en hausse. Indestructible aussi. Tout est nickel. TBE+++
Pour donner une idée de son état mécanique, l’entrefer est nulle à la lumière. Un ajustement de combat ! C’est une valeur à neuf. Même s’il a très peu tiré, ces armes sont réellement increvables.
Le canon est juste splendide – miroir avec de parfaites rayures jusqu’au bout du canon – comme les chambres même si je suggère un bon passage à mon produit fétiche pour le faire soit le « Bore Tech Inc » au gros cochon rose sur la bouteille. J’aime les cochons. Et les cochonnes aussi. (Oui, je sors… pour gauloiserie aggravée.)
L’arme est à nettoyer en axe de barillet mais déjà plus que souple. Une perfection. Le test du poignet, même en l’état, est déjà une expérience en soi pour comprendre ce qu’est un ajustement. Tout seul. Et même pas de bruit…
Un Python de cette qualité Premium ne décotera jamais. Offrez vous l’excellence absolue du modèle pour un prix d’occasion. Une vraie occasion Flingus.
S’offrir un Python, c’est aussi rentrer dans un cercle très très fermé et d’excellente compagnie avec Ian Fleming le papa de James Bond et le Lieutenant Ken Hutchinson de « Starsky et Hutch ».
Un mythe vous-dis-je.
Autant qu’une arme d’exception au stand. Et celui-là est ce qu’ils ont fait de mieux.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE – COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour le rachat de collections d’armes et d’autre militaria, vos estimations d’armes, vos questions relatives à la règlementation des armes, les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com



























