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Vendu !
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Splendide Colt Python 357 Magnum – canon 6 pouces – Arme de début 1980 en finitions de pointe – Très peu tiré – Superbe occasion – État plus qu’excellent – TBE++
Revolvers et pistolets de catégorie BSuperbe Colt Python 357 Magnum – Canon 6 pouces – Arme de début 1980 en finitions de pointe – Très peu tiré – Bronzage « Royal Blue finish » – État esthétique splendide – Canon et mécanique impeccables – État plus qu’excellent – Arme d’exception et mythe armurier tout à la fois – Une top occasion Flingus ! – TBE++
Vendu !
Description
Que voilà un splendide exemplaire du Python (on pourrait dire Royal !) de chez Colt – Un magnifique réticulé en 6 coups et 6 pouces en finition bronzée et en 357 Magnum bien sûr. Une bête de scène et de concours !
Je ne le vois pas si souvent dans ces bonnes fabrications d’avant 1982.
Le Python, c’est un peu le revolver qui symbolise tous les révolvers modernes. L’emblème des revolvers modernes.
Pourtant, dès sa naissance en 1955, il fut réservé à un créneau haut de gamme de chez Colt et donc destiné à rester plutôt restreint en diffusion. Ce qui en principe ne favorise pas la popularité. Et pourtant…
1955 fut une grande année pour les armes de poing, car notre beau poulain naissait la même année qu’un autre concurrent des plus sérieux : le Smith&Wesson 29 en 44 mag (un des chouchous de Maître Flingus).
On a beaucoup glosé sur le Python, son kilo deux en poids (si on a des bras de fillette, on n’achète pas un Python, on se rabat sur un orvet !) et sur une très supposée perte de précision en tir intensif, l’échauffement du métal conduisant, parait-il, à un alignement imparfait des chambres face au cône de forçage pouvant conduire en outre à une légère projection de gaz, et, dans de très rare cas (jamais vu en stand!), à devoir resynchroniser l’arme.
Qu’en est-il ?
Ça m’amuse un peu car, pour en arriver là, il fallait tirer plusieurs centaines cartouches d’affilé (!) en tir rapide, sans pose aucune (!), ce que je n’ai jamais vu faire avec un Python, ni même avec un Smith, et ni en stand ni ailleurs. Mais, surtout, ce test date un peu (mai 2005) et il a été réalisé sur une version en 4 pouces (moins de métal à échauffer qu’en 6 pouces).
Sur une version 6 pouces, plus dotée en acier, et peut-être dans un acier plus moderne sur une version récente, je n’ose même pas imaginer le test à réaliser pour arriver, très hypothétiquement, à produire, ne serait-ce qu’un seul et unique incident de tir…
En réalité, et depuis 1955, c’est sans doute l’arme la plus fiable du marché avec les Smith des grandes années (jusque 1982-1986) et les Ruger type GP 100. Une arme d’exception justifiant parfaitement sa réputation de puissance et de solidité. Jamais d’incident de tir avec un Python.
Le Python est à juste titre réputé pour sa précision (le notre ne sort pas du 10 à 25 mètres), la souplesse de sa mécanique, notamment à l’armement du chien, et pour son système de verrouillage de barillet. On va y revenir. Des « détails » qui font la différence.
D’ailleurs des détails « d’armuriers », très au fait des contraintes mécaniques concrètes propres à une arme puissante. Une arme d’ouvriers très qualifiés.
Car c’est une des choses peu connues sur cette arme et qui explique elle-même bien des choses: le Colt Python n’a pas bénéficié d’un programme de développement en bureau d’études.
Il a été créé sur le terrain par deux armuriers de métier de la grande époque qualitative de Colt qui travaillaient directement sur la chaine de production. Ils essayaient de créer un revolver de match en 357 en utilisant principalement des pièces déjà existantes. Se prenant au jeu, et au fur et à mesure des tests et améliorations, ils ont fini par créer une des plus belles et des plus impressionnantes armes de poing jamais fabriquées.
Alors rendons hommage à Al De John, qui était armurier chez Colt depuis 1946 et à un autre armurier de la chaine de production, devenu lui Directeur de la Production, Al Gunther.
Nos gaillards sont en fait partis du Special Officer’s Model Match en 38.Sp. Essayant de le rendre encore plus précis tout en l’adaptant au 357, ils durent résoudre des problèmes de renforcement du barillet et du cadre ainsi que de fiabilité de la percussion qui cassait régulièrement. Passage au redoutable 357 mag à très haute dose oblige.
Mais ils en vinrent également à créer un nouveau mécanisme de verrouillage du barillet. Quand le chien est totalement à l’armé, au moment même où l’on appuie sur la détente, le barillet se verrouille et continue de l’être pendant toute la durée du parcours du chien jusqu’au tomber du marteau inclus.
L’usinage des pièces mobiles est en outre conçu pour que, à l’arrivée en position feu, l’espace entre le barillet et le cône de forcement se réduise encore d’un poil, ce qui améliore encore précision et vélocité. Le verrouillage du barillet du Python a ainsi la réputation d’être un des plus costauds du marché.
Bref, ils repensèrent totalement l’arme en lui ajoutant au passage cette fameuse bande ventilée, autre nouveauté à l’époque sur un révolver, qui, outre son intérêt de dispersion de chaleur pour les tirs intensifs, lui donna aussi un look iconique que beaucoup on essayé d’imiter. Une réussite.
Sa platine double action de construction complexe, ses qualités de finitions, notamment son fameux bronzage Colt Royal (« Royal Blue finish » – rappel: « Blue » en anglais d’armurerie ne signifie pas bleu mais bronzage) qui suppose un très soigneux polissage préalable, et son usinage qui n’a rien à envier à celui des Smith de la grande époque, en ont fait une arme particulière dès sa naissance.
Initialement, seuls Al De John et une autre pointure de la chaîne, Don Bedford, étaient autorisés à travailler sur les Python. Ce travail d’ajustement et de polissage manuels complexes demandait plus de temps à ces armuriers pourtant ultra qualifiés et ultra rapides: un peu moins de 25 minutes de travail par arme contre 15 minutes sur les autres revolvers Colt.
Le Python était initialement vendu à 125 $ (le revenu moyen hebdomadaire d’un ménage américain vers 1955 était de 68 $), soit le même prix que le Single Action Army réintroduit en 1956.
Un seul (!) Python fut construit en 1955 et un peu plus de 300 exemplaires seulement sortirent en 1956. Il fallu attendre 1968 pour que le cap des 100.000 pythons produits soit enfin atteint. Il était cher.
Il ne fut produit initialement qu’en 6 et 4 pouces, le 2.5 pouces n’apparaissant que dans les années 70. Un canon 8 pouces apparu en 1980.
Entre temps, le Python avait gagné ses galons d’arme d’exception, certes chère à produire et à la vente, mais d’une réputation fort justement devenue mondiale. Le nec plus ultra de chez Colt.
A noter qu’à partir du début des années 70, les colts Python furent les premières armes à être alignées canon-chambres au laser, une première dans toutes les productions mondiales. C’est dire le soin que Colt a toujours pris de ses bébés Python dès la production et cherchant toujours à les parfaire.
Les Python ont été produits de 1956 à 1997. A partir de cette année-là et jusque 2004, ils ne furent plus produits que sur commande, début 2005 marquant l’arrêt définitif de la production. La baisse des critères de fabrication, la concurrence du pistolet dans le cœur des tireurs, les errements de Colt avec leurs histoires de Boa, King Cobra, Grizzly et autres Kodiak avaient eu raison commercialement de cette arme magnifique.
Toutefois la légende de cette arme d’exception est restée si forte que Colt a… repris la production en 2020. Objectivement, à 3.200 euros ou plus neuf en 6 pouces en fabrication laser qui accroche, autant passer sur une occasion en parfait état des bonnes années.
En termes de qualité et de finitions, les collectionneurs tireurs américains s’accordent à privilégier les fabrications allant des années 60 (difficiles d’en trouver d’avant) au début des années 80. Un peu comme pour Smith d’ailleurs. Après on rentre dans un autre monde…
Au delà de ses immenses qualités intrinsèques et de ses finitions hors pair, le Colt Python doit aussi sa réputation d’arme d’exception à son look à la fois agressif et massif, hors du temps, devenu iconique.
Son adoption, avec force séries télévisées racontant leurs exploits dans les années 60/80, par les patrouilles motorisées Harley Davidson du Colorado et de Georgie y fut pour beaucoup.
Avec son adoption par la Florida Highway Patrol, la brigade motorisée d’autoroute du Sunshine State, il acquit définitivement son statut iconique d’arme de Police et de biker-voyou des États du Sud.
Surprenamment à l’ère du pistolet, mais logiquement compte tenu de ses qualités de fiabilité notamment, il se fit aussi militaire notre Python. Il a servi au Vietnam au sein des forces spéciales du redoutable MACV-SOG et des Marines (les marines qui gardaient l’ambassade US à Saïgon ont balancé les leurs à la mer en atterrissant avec l’ambassadeur sur le pont de l’USS Blue Ridge dans le foutoir de l’évacuation en catastrophe de 1975).
Au cinéma, on l’a vu dans des mains aussi différentes que celle de Charles Bronson dans « Love and bullets », de Brad Pitt dans « Fight Club », de Christophe Lambert dans « Subway », de Belmondo dans « Flic ou voyou », de Bruce Willis dans « L’Année des 12 Singes » et bien sûr, au sommet, dans les mains de l’iconique John Wayne dans « McQ ».
Le Colt Python est aussi une des seules armes à avoir un film à sa gloire (« Police Python 357″avec Montand) au nom exact du modèle (des dizaines de films portent les mots Colt et Winchester sans précision de modèle ou de calibre). Les deux autres sont, à ma connaissance, un film intitulé « Winchester 1873 » rejoint il y a peu par le bon film « MR73 », notre mythe à nous, qui mérite bien cette noble compagnie cinématographique.
Votre humble serviteur n’a pas dénombré moins de 360 apparitions au cinéma de notre héros. Sans les pubs, les séries télévisées et les jeux. Une star des écrans tous formats, notre Python.
Parmi ses propriétaires célèbres, on trouve le Roi Hassan II, le Roi Fahd d’Arabie Saoudite, le Roi Hussein de Jordanie, Le Roi d’Espagne Juan Carlos et bien sûr, bien sûr, le roi des rois, le King Elvis Presley qui les collectionnait. Bref une arme de tête couronnée.
Entre le jugement de Wilson, l’historien non officiel de la marque Colt, le qualifiant de « Rolls-Royce des colts » et le jugement de Hogg, un des plus sérieux historiens des armes à feu, le qualifiant tout simplement de meilleur revolver du monde, mon cœur balance. Avec une position plus proche de celle de Wilson. Parce que le meilleur revolver du monde, sera toujours celui qui vous correspond.
C’est une très belle version des bonnes années de construction du mythique Python que Maitre Flingus vous propose ce jour.
Notre exemplaire n’a connu qu’un seul propriétaire et n’a pas beaucoup tiré. Le peu de trace de rotations sur son barillet en témoigne. Il est mieux qu’en excellent état.
État externe impeccable. Pas une rayure visible arme en mains. Celles que vous verrez ou les « tâches » du à mes doigts sales sont exagérées par mes damnées gros plans comme d’habitude. Magnifique.
Et pourtant il est de début 1980 et fête donc ses 45 ans passés. Tout à fait le genre d’armes que Maître Flingus cherche partout pour vous. Il a été passé au test et ne sort pas du 10 à 25 mètres.
Il avalera le 38 SP bien évidemment. Mais même en tirant du 357 Mag comme un forcené, difficile d’imaginer que vous puissiez arriver à l’user. Une arme pour la vie. Et à transmettre.
Son bronzage d’origine, increvable, est là à 99,5% nonobstant quelques rares éclaircissements dus seulement au port en étui mais c’est très très léger et limité. Voir les photos d’ensemble pour s’en convaincre. Et c’est bien là son unique petit défaut. Car tout le reste est parfait.
Pas la moindre trace d’oxydation, nulle part, cela va sans dire. Son bronzage d’un noir profond tirant sur le marine et d’une épaisseur de château-fort est juste splendide.
Les plaquettes d’origine Colt en noyer rouge de là-bas sont en parfait état sans coups ni manques et à peine de traces de manipulation qui sont grossies par mes gros plans. En main, c’est neuf.
Mécaniquement, l’arme est impeccable. Verrouillage comme au 1er jour. Tirer sur le chien est une expérience qu’un possesseur d’une fabrication post 2020 ne connaitra jamais. Très belle souplesse en double action. Organe de visées réglables et impeccables comme les vis.
Le canon est splendide comme les chambres même si je suggère un bon passage à mon produit fétiche pour le faire soit le Bore Tech Inc au gros cochon rose sur la bouteille.
L’arme est à nettoyer de fond en comble (vient d’une personne âgée qui ne tirait plus depuis des lustres) mais superbe. On a envie de le garder au coffre et de ne pas le sortir de peur de l’abîmer. C’est d’ailleurs exactement ce qu’avait fait son premier et unique propriétaire.
Un Python à ce tarif ne décotera pas. Offrez vous de l’exceptionnel à l’état de neuf pour un prix d’occasion. Une vraie occasion Flingus (comptez 3200 euros en neuf et moins bien fini en armurerie si vous le trouvez).
S’offrir un Python, c’est aussi rentrer dans un cercle très très fermé et d’excellente compagnie avec Ian Fleming le papa de James Bond et le Lieutenant Ken Hutchinson de « Starsky et Hutch »…
Un mythe vous-dis-je. Autant qu’une arme d’exception au stand.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE – COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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